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course.<br />
– Tu ne feras rien avant que je sache la gravité de tes blessures.<br />
Je repousse ses mains comme il remonte mes manches maintenant déchiquetées.<br />
– Arrête.<br />
– Ne sois pas têtue, Amy.<br />
J’essaie de me lever, mais Avi me repousse vers le sol. Il jure quand il plie mon coude et<br />
voit les dégâts.<br />
– Tu es blessée. Il y a du sang partout sur tes bras.<br />
– Ça n’a pas d’importan<strong>ce</strong>. S’il t’arrivait la même chose, tu te relèverais immédiatement et<br />
finirais la course par<strong>ce</strong> que tu es surhumain.<br />
– Je ne suis pas surhumain.<br />
– Bien sûr que tu l’es. Liron l’est <strong>au</strong>ssi.<br />
Il arrête son examen et me regarde.<br />
– Hein ?<br />
– Elle est ta version féminine. Si elle était tombée, elle bondirait et finirait <strong>ce</strong> stupide<br />
exerci<strong>ce</strong> sur <strong>ce</strong>s stupides roches qui se dressent sur le sol sans stupide avertissement.<br />
– Il y a be<strong>au</strong>coup de stupidités, dit-il.<br />
– Ouais, eh bien, c’est <strong>ce</strong> que je ressens en <strong>ce</strong> moment. Tout est stupide.<br />
Je sens mes stupides larmes ch<strong>au</strong>des couler sur mon visage sale et poussiéreux.<br />
– Je vais nettoyer tes stupides blessures avec de l’e<strong>au</strong> stupide. OK ?<br />
Il verse de l’e<strong>au</strong> de sa gourde sur mes bras. Je su<strong>ce</strong> mon souffle.<br />
– Ow. Ow. Ow. Ow.<br />
– Désolé. Accroche-toi.<br />
Il ouvre la fermeture Éclair d’une poche sur son gilet et en retire <strong>ce</strong> que je pense être un<br />
truc de premiers secours. Il déchire le paquet et en sort une petite protection d’antiseptique<br />
blanc. Je retire brusquement mon bras en prévision de l’antiseptique sur mes blessures<br />
ouvertes.<br />
– Aïe ! dis-je avant même qu’il me touche. Ça va piquer.<br />
– Seulement pendant une seconde. Ça aidera à s’engourdir, <strong>au</strong>ssi. Fais-moi confian<strong>ce</strong>.<br />
Je lui dis « Oui, c’est vrai » avec un coup d’oeil.<br />
Il m’a dit « Fais-moi confian<strong>ce</strong> » si tendrement que ça fait fondre mes entrailles. Il prend un<br />
bras et passe dou<strong>ce</strong>ment le tissu sur ma blessure. Quand je tressaille, il souffle dou<strong>ce</strong>ment<br />
sur la plaie, <strong>ce</strong> qui atténue la piqûre. Je ferme les yeux et essaie de me con<strong>ce</strong>ntrer sur la<br />
douleur <strong>au</strong> lieu de son souffle et ses doigts qui touchent ma pe<strong>au</strong>.<br />
La sensation de son souffle doux me fait penser à quand nous étions sous la couverture sur<br />
le canapé à mon condo. Ses baisers avaient commencés sur mes lèvres, puis se sont traînés<br />
sur ma pe<strong>au</strong>, et ensuite, son souffle a suivi <strong>ce</strong>s baisers… puis sa langue a suivi le même<br />
chemin, me donnant la chair de poule. Quand il s’est arrêté, je l’ai prié de le refaire encore et<br />
encore. Et il l’a fait.<br />
– La dernière chose que je veux, c’est une version féminine de moi, dit-il tout en étant