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DOCUMENT DE SYNTH`ESE - lmpt - Université François Rabelais

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Pour finir, mentionnons deux exemples fameux de cocycle de degré 1 non différentiables<br />

: Le mouvement brownien à plusieurs paramètres de Lévy (voir [26]),<br />

et sa version poissonienne proposée par Mandelbrot (voir [32]). Le mouvement<br />

brownien de Lévy (Bx)x a des propriétés harmoniques mises en évidence par<br />

McKean (voir [33]) : lorsque le nombre de paramètres d est impair, sa covariance<br />

à x fixé<br />

cx(y) = cov(Bx, By)<br />

vérifie ∆ (d+1)/2 cx(y) = 0, sur le domaine y ∈ R d \ {x, 0}. McKean en déduit que<br />

ce champ aléatoire est markovien d’ordre (d − 1)/2 lorsque la dimension d est<br />

impaire, et n’est pas markovien en dimension paire. Goldman a relié le mouvement<br />

brownien de Lévy à un processus V markovien (pour un conditionnement<br />

par rapport à un demi-espace) dont les trajectoires vérifient ∆ (d+1)/2 V = 0<br />

(voir [13]).<br />

1.2 Présentation résumée des résultats<br />

1.2.1 degré 1<br />

Nous avons établi un critère de récurrence pour cocycle de degré 1 d’action de<br />

Z d , basé sur une hypothèse de type loi faible des grands nombres. Cela permet<br />

notamment d’exprimer ce critère dans le cas L 1 , alors que le théorème ergodique<br />

ponctuel ne s’applique qu’avec une hypothèse d’intégrabilité plus forte.<br />

La question, cruciale du point de vue de la construction des flots spéciaux, d’un<br />

critère analogue pour la transience, reste ouverte (voir paragraphe 4 page 37).<br />

Cette question de la transience a été aussi étudiée par H. Keynes, K. Madden,<br />

N. Markley et M. Sears dans le cas d’un cocycle continu (voir entre autres [22]).<br />

1.2.2 degré ≥ 2, action de Z d<br />

Nous avons démontré que les définitions de Katok et Westman donnent les<br />

mêmes classes de cohomologie. Cela est fait en généralisant les formules de<br />

passage (1) et (2) au cas du degré ≥ 2 :<br />

f (k) = pk(α (k) )<br />

α (k) = ik(f (k) )<br />

où pk et ik sont respectivement surjective et injective, et sont réciproques l’une<br />

de l’autre aux cobords près :<br />

Théorème 1. Pour tout cocycle de Katok f (k) on a pkik(f (k) ) = f (k) , et pour<br />

tout cocycle de Westman α (k) on a ikpk(α (k) ) − α (k) est un cobord.<br />

On peut faire la remarque que la surjection pk est canonique et assez naturelle,<br />

mais que l’injection ik l’est moins. Le même résultat est d’ailleurs démontré<br />

par Cartan et Eilenberg avec une autre injection (voir [4]). Notre construction<br />

est géométrique, basée sur le réseau dual, et donne des cocycles adaptés à la formulation<br />

du théorème ergodique : nous avons démontré le théorème ergodique<br />

pour les cocycles de Westman de la forme ik(f (k) ), en moyenne et ponctuel,<br />

suivant l’intégrabilité de f (k) (voir paragraphe 3.2 page 35).<br />

Comme application de ce théorème ergodique, nous avons obtenu l’existence<br />

presque sûre du flux surfacique moyen à l’infini du courant stationnaire, dans<br />

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