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DOCUMENT DE SYNTH`ESE - lmpt - Université François Rabelais

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où Tθ l’ensemble des segments [A, B] tels que les trois angles du triangle de<br />

sommets O, A, B soient ≥ θ. En résumé, pour qu’un cocycle-potentiel g soit<br />

le potentiel d’un cocycle f de J.K.O. intégrable, il faut qu’il vérifie la convergence<br />

(13). C’est aussi une condition suffisante, comme l’énonce la proposition<br />

suivante.<br />

Proposition 4. Soit g un cocycle-potentiel de puissance p-ième intégrable, de<br />

degré 2. S’il vérifie le théorème ergodique local avec pour vecteur aléatoire limite<br />

f = (f23, f31, f12), c’est-à-dire si<br />

<br />

1<br />

1<br />

2−→ OA ∧ −→<br />

OB<br />

[A,B]<br />

g1(ω, y) dy1 + g2(ω, y) dy2 + g3(ω, y) dy3<br />

converge dans Lp vers 〈 f(ω),n△〉 lorsque 1<br />

2−→ OA∧ −→<br />

OB tend vers 0 avec [A, B] ∈<br />

Tθ, alors<br />

– le vecteur aléatoire f est un cocycle de degré 2 de J.K.O, soit encore le<br />

champ y ↦→ f(Tyω) est p.s. de divergence nulle,<br />

– g est le potentiel vecteur associé à f par la formule (7) page 12.<br />

Le théorème ergodique en l’infini s’écrit pour le cocycle-potentiel g :<br />

Corollaire 3. Soit un système dynamique probabilisé (Ω, A, µ, (Tx) x∈R d) ergodique.<br />

Soit g un cocycle-potentiel de puissance p-ième intégrable, de degré 2<br />

pour lequel il existe un vecteur aléatoire f tel que la convergence (13) ait lieu en<br />

norme L p . Alors<br />

1<br />

1<br />

2−→ OA ∧ −→<br />

OB<br />

<br />

[A,B]<br />

g1(ω, y) dy1 + g2(ω, y) dy2 + g3(ω, y) dy3<br />

converge dans Lp vers 〈E( f),n△〉 lorsque 1<br />

2−→ OA ∧ −→<br />

OB tend vers l’infini avec<br />

[A, B] ∈ Tθ. Si de plus le vecteur aléatoire f est de norme de Lorentz L2,1<br />

finie, alors l’intégrale ci-dessus admet une version p.s. ω continue en A, B,<br />

pour laquelle la convergence a lieu ponctuellement.<br />

La notion de cocycle-potentiel présentée dans ce paragraphe a deux intérêts<br />

(autres que l’énoncé du théorème ergodique) sur lesquels nous reviendrons par<br />

la suite : d’une part elle fait un lien entre les cocycles de Westman et de J.K.O.<br />

par les formules (7) et (11), d’autre part elle permet de définir une propriété<br />

de Markov.<br />

2.3.2 Cocycles de Westman<br />

Nous avons vu comment passer d’un cocycle f de J.K.O. de degré 2 à un<br />

cocycle-potentiel (formule (7) page 12) puis à un cocycle de Westman faible<br />

(formule (11) page 18); la formule de passage directe d’un cocycle de J.K.O.<br />

au cocycle de Westman I2( f) qu’il engendre a été présentée dans l’introduction<br />

(propositions 1 et 2 page 10). Réciproquement, nous avons vu comment passer<br />

d’un cocycle-potentiel à un cocycle de J.K.O., à l’aide du théorème ergodique<br />

local (proposition 4 page 19). Il reste donc à étudier le passage d’un cocycle de<br />

Westman à un cocycle-potentiel, comme cela ce voit sur le tableau récapitulatif<br />

ci-dessous :<br />

f tel que<br />

divT f = 0<br />

Form. (7)<br />

−→<br />

←−<br />

Prop. 4<br />

g potentielcocycle<br />

19<br />

Form. (11)<br />

−→<br />

←−<br />

?<br />

α (2) cocycle<br />

de Westman faible

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