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DOCUMENT DE SYNTH`ESE - lmpt - Université François Rabelais

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loi de Poisson symétrisée, c’est à dire la loi d’une différence de deux variables<br />

aléatoires de Poisson indépendantes de même paramètre. Enfin, pour garder des<br />

lois de Poisson strictes, on peut considérer le processus sous additif défini par<br />

Qsa(x, y) =<br />

Il vérifie une inégalité de degré 2 :<br />

N<br />

|˜χ0,x,y( Xk)|.<br />

k=1<br />

Qsa(x, y) ≤ Qsa(x + y, z) + Qsa(x, y + z) + TxQsa(y, z)<br />

où T est l’action de translation des trajectoires (en fait chacun des quatre termes<br />

est plus petit que la sommes des trois autres).<br />

Ces deux processus ont un sens particulier dans le cas discret, c’est-à-dire<br />

pour x, y à coordonnées entières. Ils constituent alors en effet une sorte de généralisation<br />

multidimensionnelle et de degré 2 de la marche aléatoire simple.<br />

2.4.3 Mesure spectrale du cocycle brownien (Article 6)<br />

L’égalité (23) ci-dessus montre que la fonction<br />

<br />

(x, y), (x ′ , y ′ ) ↦→ −1<br />

2π<br />

∂△(0,x,y)<br />

∂△(0,x ′ ,y ′ )<br />

ln −−−→<br />

MM ′ 〈d ℓ(M), d ℓ ′ (M ′ )〉<br />

est de type positif. Nous avons donné une autre démonstration de ce fait, basée<br />

sur l’analyse de Fourier. Cette démonstration consiste en fait à calculer la mesure<br />

spectrale du bruit gaussien correspondant aux accroissements du cocycle<br />

brownien de degré 2 en dimension 3. Comme ce bruit gaussien est à 3 paramètres,<br />

et à valeurs vectorielles de dimension 3, sa mesure spectrale est définie<br />

sur R 3 , à valeurs dans les matrices symétriques positives d’ordre 3. On a calculé<br />

comme coefficient dmij, pour 1 ≤ i, j ≤ 3 :<br />

dmij(η) = (δij − ηiηj 1<br />

η2) 2η dη,<br />

où dη est la mesure de Lebesgue de R3 , et δij = 1 ou 0 suivant que i = j ou<br />

non. La structure des mesures spectrales multidimensionnelles a été étudiée par<br />

Wong et Zakai dans [41]. Ces auteurs ont montré, par analogie avec la décomposition<br />

de Hodge-de Rham, que toute mesure spectrale d’un champ stationnaire<br />

isotropique défini sur Rd <br />

d<br />

, à valeurs vectorielles de dimension , se décom-<br />

k<br />

pose en la somme d’une mesure spectrale correspondant à une forme fermée de<br />

degré k et d’une autre correspondant à une forme fermée de degré d − k. Dans<br />

notre cas le facteur polaire δij − ηiηj<br />

η2 correspond à la composante cocycle de<br />

degré 2 (« solénoïde » dans leur vocabulaire). Cela donné, toute l’information<br />

est dans le facteur radial (η ↦→ π<br />

η dη pour nous). L’interprétation de cette<br />

mesure radiale étant plus claire en coordonnées polaires, posons η = rv avec<br />

r = η et v = η/r, et notons dv la mesure uniforme normalisée sur la sphère<br />

de rayon 1. La mesure de Lebesgue de R3 s’exprimant dη = 4πr2 drdv, la partie<br />

radiale dm (s) de notre mesure spectrale s’écrit<br />

dm (s)(η) = 2πr drdv.<br />

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