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DOCUMENT DE SYNTH`ESE - lmpt - Université François Rabelais

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améliorer dans le sens suivant : soit β (2) un cocycle de Westman tel que l’une<br />

des conditions (14) ou (15) n’est pas vérifiée. Est-il alors cohomologue à un<br />

cocycle de Westman α (2) associé à un cocycle-potentiel g par la formule (11)?<br />

Soit encore, tout cocycle de Westman est-il cohomologue à un cocycle vérifiant<br />

les conditions (14) et (15)?<br />

Pour finir, donnons un exemple de cocycle de Westman ne vérifiant pas la<br />

condition (14), et d’un ne vérifiant pas la condition (15). Soit<br />

β (2) (ω, A, B) = −→<br />

OA 3 + −→<br />

AB 3 − −→<br />

OB 3 .<br />

Alors β (2) est un cocycle de Westman ne vérifiant pas la condition (15). Un<br />

cocycle ne vérifiant pas la condition (14) est étudié dans le paragraphe suivant.<br />

2.4 Exemple brownien<br />

Dans le paragraphe 2.2 sur la résistivité du milieu aléatoire, nous avons<br />

présenté un exemple de cocycle de Westman de degré 2 contruit à partir d’un<br />

cocycle de J.K.O. Dans le paragraphe ci-dessous, nous présentons un cocycle<br />

de degré 2 qui ne vient pas d’un cocycle de J.K.O., puisqu’il ne vérifie pas le<br />

théorème ergodique local. Cet exemple s’appuie sur le drap brownien de R 2 .<br />

2.4.1 Processus browniens classiques à 1 et 2 paramètres<br />

Mouvement brownien. Une construction simple du mouvement brownien<br />

usuel, sur l’intervalle [0, 1], s’inspire de la notion de bruit blanc. Considérons<br />

une suite de variables aléatoires indépendantes (Xk)k≥1, de loi uniforme sur<br />

l’intervalle [0, 1]. Soit (εk)k≥1 une suite de variables aléatoires indépendantes de<br />

Bernoulli, dont la loi est l’équiprobabilité sur {−1, 1}. On suppose que les deux<br />

suites sont indépendantes. Soit pour tout entier n fixé, le processus Pn défini<br />

sur l’intervalle [0, 1] par<br />

Pn(t) = 1<br />

√ n<br />

n<br />

k=1<br />

εk1 [0,t](Xk).<br />

Alors, d’après le théorème limite central, ce processus converge en loi (au sens<br />

où les marginales finies convergent) vers un processus gaussien (B(t))t dont la<br />

moyenne et la covariance sont données par<br />

m(t) = E(ε11<br />

[0,t](X1));<br />

<br />

c(s, t) = cov ε11 [0,t](X1), ε11 [0,s](X1) .<br />

On vérifie aisément que m(t) = 0 et c(s, t) = min(s, t), donc le processus B est<br />

le mouvement brownien 1 .<br />

1On a de plus un « principe d’invariance », c’est-à-dire la convergence de la loi des trajectoires<br />

du processus Pn vers la mesure de Wiener. Cela se démontre grâce à un théorème de<br />

convergence en loi pour martingales. En effet pour tout n, le processus (Pn(t))t est une martingale.<br />

De plus son crochet An = [Pn, Pn] se calcule explicitement : An(t) = 1 Pn n k=1 1 [0,t](Xk).<br />

Il vérifie donc, pour t fixé, la convergence en loi An(t) ↦→ t pour n tendant vers l’infini. Enfin,<br />

le processus à trajectoires continues (Yn(t))t, obtenu à partir de Pn par interpolation linéaire,<br />

vérifie supt |Pn(t) − Yn(t)| ≤ 1<br />

√ , puisque les sauts de Pn sont bornés par √<br />

1<br />

. D’après la<br />

n n<br />

proposition 7.3.26 du livre de Dacunha-Castelle (tome 2 [6], ou le théorème 5 page 51 du<br />

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