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DOCUMENT DE SYNTH`ESE - lmpt - Université François Rabelais

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J.K.O. ont montré l’existence d’une matrice symétrique définie positive R0 telle<br />

que<br />

E(P) = 〈 I, R0 I〉.<br />

Soit ω fixé. On veut calculer la résistivité effective du milieu. Considérons,<br />

dans le milieu comprimé d’un facteur R, une cellule cubique, de cotés parallèles<br />

aux axes, de longueur c et de centre x. D’un point de vue macroscopique, elle<br />

est traversée par le champ de courant<br />

JR(c, x, <br />

I, ω) =<br />

<br />

Ci<br />

〈 <br />

f(TRyω),ei〉 dσ(y)<br />

i=1,...,3<br />

chaque flux étant pris à travers la section carrée Ci de la cellule, passant par<br />

son centre x et de normale le i-ème vecteur ei de la base canonique de R3 . La<br />

puissance dissipée dans cette cellule est donnée par<br />

PR(c, x, <br />

I, ω) = P(TRyω) dy<br />

l’intégrale portant sur la cellule elle-même.<br />

D’après la loi d’Ohm, la résistance de cette cellule, pour une direction de<br />

courant parallèle à JR(c, x, I, ω), est la quantité ρ égale à la puissance dissipée<br />

que divise le carré de l’intensité de courant :<br />

ρ = PR(c, x, I, ω)<br />

JR(c, x, .<br />

I, ω)2 Sa résistivité est sa résistance que multiplie sa section et que divise sa longueur,<br />

soit<br />

ρ c2<br />

c = c PR(c, x, I, ω)<br />

JR(c, x, I, ω)2. Supposons pour le moment que l’on puisse, pour tout J ∈ R 3 , choisir la donnée<br />

I de façon à imposer la direction du courant traversant la cellule JR(c, x, I, ω)<br />

égale à J (cela est vérifié ci-dessous). Notons IR(c, x, J, ω) la solution I, et<br />

˜PR(c, x, J, ω) la puissance dissipée correspondante. La limite du tenseur de résistivité<br />

de la cellule est la matrice R0 si, quelque soit la direction de courant<br />

J, la limite de la résistivité de la cellule est 〈 J,R0 J〉<br />

J 2 , soit si l’on a la convergence<br />

c ˜ PR(c, x, J, ω)<br />

J 2<br />

〈<br />

−→<br />

R→+∞<br />

J, R0 J〉<br />

J2 .<br />

De plus la résistivité du milieu lui-même converge si la convergence ci-dessus a<br />

lieu pour toutes les cellules. Comme cela est expliqué ci-dessous, l’existence d’un<br />

ensemble négligeable de réalisations en dehors duquel la convergence ci-dessus a<br />

lieu pour toutes les cellules (contenues dans la boule de centre 0 et de rayon 1,<br />

voir le corollaire 2) est une conséquence du théorème ergodique ponctuel pour<br />

cocycle de de J.K.O. degré 2 dans R 3 . Pour pouvoir appliquer ce théorème au<br />

vecteur aléatoire f, il faut vérifier que ce dernier a l’intégrabilité L2,1. C’est ce<br />

que nous avons démontré, dans un travail encore à l’état de prépublication (voir<br />

annexe) :<br />

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