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Méthodologie pour analyser et prendre en compte les impacts sur l ...

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OLIVIER. I ; Analyser <strong>et</strong> Minimiser <strong>les</strong> <strong>impacts</strong> <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>taux du refuge des Estagnous ; 2011.<br />

2.1 Les premières asc<strong>en</strong>sions<br />

L’évêque Valérius (452 ap. JC)<br />

LE MONT VALIER<br />

Si l’on suit la lég<strong>en</strong>de du Pyrénéisme, la première asc<strong>en</strong>sion du Mont Valier fut attribuée au premier<br />

évêque du Couserans qui vivait vers l’an 506 à Saint-Lizier.<br />

Le Pic du Mont-Valier tire son appellation du Vieil évêque Saint Valier (Valèrius), premier<br />

évangélisateur du Couserans. Il aurait le premier conquis le pic, frappé par sa majesté <strong>et</strong> sa proémin<strong>en</strong>ce. Il<br />

aurait consacré à Dieu tout le Couserans, qu’il voyait à 2000m à ses pieds du haut du Mont Valier. A la cime du<br />

colosse, il y planta trois croix qui résistèr<strong>en</strong>t très longtemps aux outrages du temps <strong>et</strong> aux m<strong>en</strong>aces des orages<br />

si viol<strong>en</strong>ts dans ces régions.<br />

Bernard de Mermiesse (1672)<br />

Autre évêque, il monta un jour <strong>en</strong> partant de Seix, « avec son peuple, au pic souverain ». Il est dis qu’il<br />

eu la joie profonde de r<strong>et</strong>rouver <strong>les</strong> débris de l’une des trois croix érigées par le vénérable Saint Valier. C<strong>et</strong>te<br />

croix était donc vieille de quatorze sièc<strong>les</strong>. Il remplaça c<strong>et</strong>te relique par une croix <strong>en</strong> granit qui subsiste <strong>en</strong>core<br />

<strong>et</strong> <strong>sur</strong> laquelle nous pouvons lire « EPISCOP DOMINVS VALERIS POSVERE 1672 ». Définition : « C<strong>et</strong>te croix fut<br />

posée <strong>en</strong> l’honneur de l’évêque Valérius ». A côté de c<strong>et</strong>te croix, existe, depuis 1893, une croix <strong>en</strong> fer forgée,<br />

érigée par un ecclésiastique ariégeois.<br />

Le vrai pyrénéisme <strong>et</strong> <strong>les</strong> pyrénéistes sont v<strong>en</strong>us à lui avec de Lahondès <strong>en</strong> 1877. Le comte de Mons fît<br />

le pic <strong>en</strong> hiver, Labrouche <strong>et</strong> Bartholdi <strong>en</strong> 1889 puis Trutat <strong>et</strong> Marcailhou <strong>en</strong> 1895.<br />

Si <strong>les</strong> premières asc<strong>en</strong>sions répertoriées sont de l’ordre de la religion, cel<strong>les</strong> qui vont suivre vont<br />

dev<strong>en</strong>ir de véritab<strong>les</strong> explorations sci<strong>en</strong>tifiques, souv<strong>en</strong>t collectives. Les récits<br />

relatant leur course dans le massif étai<strong>en</strong>t souv<strong>en</strong>t « des premières ».<br />

Le Mont Valier <strong>en</strong> 1904<br />

Le récit de l’asc<strong>en</strong>sion effectuée par M. Félix REGNAULT <strong>et</strong> M. J. CARALP<br />

(1886) au Mont Valier est à la fois détaillé <strong>et</strong> précis <strong>et</strong> concerne aussi bi<strong>en</strong> <strong>les</strong><br />

observations des lieux traversés <strong>et</strong> des g<strong>en</strong>s r<strong>en</strong>contrés, que des observations <strong>sur</strong> la<br />

géologie des lieux 9 . Il s’agit d’une véritable expédition sci<strong>en</strong>tifique, avec un équipage<br />

nombreux <strong>et</strong> transport de matériel spécialisé (transport par des mu<strong>les</strong>).<br />

A partir des années 1900, toutes <strong>les</strong> publications anci<strong>en</strong>nes r<strong>et</strong>rouvées aux<br />

archives départem<strong>en</strong>ta<strong>les</strong> concern<strong>en</strong>t <strong>les</strong> chemins d’accès au Mont Valier souv<strong>en</strong>t<br />

décris comme « LA » Montagne des Pyrénées ou n’ayant pas la notoriété que l’on<br />

doit lui donner.<br />

C’est le cas avec c<strong>et</strong> extrait de l’Annuaire de l’Ariège de 1906 écrit par<br />

Marcailhon d’Aymeric. « Le Mont Valier n’a pas eu l’Honneur, certes il le méritait<br />

<strong>pour</strong>tant ! D’attirer à lui l’Académie pyréné<strong>en</strong>ne ou Académie Russell. Déjà dans le<br />

Cénacle, CHAUSENQUE dans sa grande tournée de 1826, était passé aux pieds du<br />

9 Ils étai<strong>en</strong>t Membre de la Société de Géographie de Toulouse <strong>et</strong> Maitre de Confér<strong>en</strong>ces à la Faculté des<br />

Sci<strong>en</strong>ces de Toulouse<br />

« Ce magnifique pic, exerce<br />

une véritable royauté<br />

orographique <strong>sur</strong> la région.<br />

A ses pieds se dessin<strong>en</strong>t<br />

n<strong>et</strong>tem<strong>en</strong>t <strong>les</strong> profondes<br />

vallées du bassin du Salat au<br />

nord avec <strong>les</strong> deux<br />

principa<strong>les</strong> divisions du<br />

Couserans ; le Castillonnais<br />

(arrosé par le Lez) <strong>et</strong> le St-<br />

Gironnais (arrosé par le<br />

Salat) <strong>et</strong> ses trois afflu<strong>en</strong>ts<br />

(l’Al<strong>et</strong>h vallée d’Ustou, le<br />

Garb<strong>et</strong> vallée d’Aulus <strong>et</strong><br />

l’Arac vallée de Massat). Le<br />

pic serait incontestablem<strong>en</strong>t<br />

stratégique de premier<br />

ordre. »<br />

Marcailhou d’Aymeric 1904.<br />

p. 23

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