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Méthodologie pour analyser et prendre en compte les impacts sur l ...

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OLIVIER. I ; Analyser <strong>et</strong> Minimiser <strong>les</strong> <strong>impacts</strong> <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>taux du refuge des Estagnous ; 2011.<br />

Bruit<br />

Un bruit est facilem<strong>en</strong>t perceptible le soir. Celui du groupe électrogène s’<strong>en</strong>t<strong>en</strong>d du col de Pécouch,<br />

jusque sous le col de Faustin. A l’allumage du groupe j’ai pu observer la crainte <strong>et</strong> l’interrogation des animaux<br />

(domestiques ou sauvages) mais ils s’habitu<strong>en</strong>t.<br />

On peut <strong>en</strong>t<strong>en</strong>dre <strong>les</strong> marmottes, voir voler <strong>les</strong> gypaètes ou <strong>les</strong> vautours même avec le groupe qui<br />

tourne. Malgré ce point positif il faudrait changer de source d’énergie. Le bruit est désagréable <strong>pour</strong> <strong>les</strong><br />

gardi<strong>en</strong>s, <strong>les</strong> usagers, la faune.<br />

La terrasse peut aussi être bruyante quand il y a du monde. Lorsqu’il y a peu de g<strong>en</strong>s, <strong>les</strong> Isards ne sont<br />

pas loin. Mais dès que le refuge est compl<strong>et</strong>, que tout le monde est <strong>sur</strong> la terrasse, la faune disparait.<br />

La seule solution à ce problème est de faire de la s<strong>en</strong>sibilisation, oral (par <strong>les</strong> gardi<strong>en</strong>s) ou visuelle<br />

(panneaux indicatifs <strong>et</strong> explicatifs).<br />

Le refuge <strong>et</strong> le pastoralisme<br />

Avant de monter au refuge j’avais remarqué différ<strong>en</strong>tes estives <strong>sur</strong> <strong>les</strong> deux vallées voisines. Jamais je<br />

ne p<strong>en</strong>sais vivre si près des brebis <strong>et</strong> des bergers. Depuis un certain nombre d’année, un li<strong>en</strong> a été créé <strong>en</strong>tre<br />

le refuge <strong>et</strong> <strong>les</strong> bergers voisins. Une aide mutuelle existe.<br />

Déjà <strong>pour</strong> <strong>les</strong> héliportages, tout le monde s’organise (fédération pastorale, refuge, communauté des<br />

communes, ONF…) <strong>pour</strong> avoir une date commune. Cela perm<strong>et</strong> de financer tous <strong>en</strong>semble la mise <strong>en</strong> place.<br />

Une réduction des coûts nécessaire à toutes <strong>les</strong> parties.<br />

Les gardi<strong>en</strong>s aide le berger <strong>et</strong> ont aidé dans le passé le vacher prés<strong>en</strong>t <strong>sur</strong> le versant du Mont Valier.<br />

Les gardi<strong>en</strong>s étant tous <strong>les</strong> jours <strong>sur</strong> place, le vacher lui, ne v<strong>en</strong>ant pas tout le temps. Le sel était<br />

conservé au refuge le vacher était prév<strong>en</strong>u de l’état de ses vaches. De nos jours <strong>les</strong> vaches ne mont<strong>en</strong>t plus<br />

jusqu’au refuge, el<strong>les</strong> s’arrêt<strong>en</strong>t à la cabane de Caussis.<br />

Les brebis ont pris le relais. Un<br />

p<strong>et</strong>it troupeau d’une cinquantaine de<br />

têtes pass<strong>en</strong>t d’Espugue au refuge. El<strong>les</strong><br />

rest<strong>en</strong>t toute la saison. Avec <strong>les</strong> brebis ce<br />

sont deux patous qui vi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t. Ne<br />

pouvant nourrir <strong>les</strong> patous l, la bergère, <strong>en</strong><br />

début de saison, fournit aux gardi<strong>en</strong>s<br />

l’alim<strong>en</strong>tation des chi<strong>en</strong>s. De ce fait,<br />

chaque jour <strong>les</strong> patous se prés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t <strong>et</strong><br />

sont nourris.<br />

Les brebis vi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t régulièrem<strong>en</strong>t<br />

Figure 32 : un des patous ; I.OLIVIER<br />

autour du refuge <strong>et</strong> se nourriss<strong>en</strong>t <strong>en</strong> sel au compost. Dans c<strong>et</strong>te zone, tous <strong>les</strong><br />

restes de repas sont j<strong>et</strong>és. Cela va du confit de canard aux pois chiches, <strong>en</strong> passant par de l’agneau … Les brebis<br />

léch<strong>en</strong>t <strong>les</strong> dêch<strong>et</strong>s <strong>pour</strong> le sel. Une chose <strong>les</strong> attire plus que tout, ce sont <strong>les</strong> graisses des confits.<br />

Ne pouvant se nourrir de sel de ce côté – ci de la vallée, el<strong>les</strong> vi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t le chercher dans <strong>les</strong> graisses.<br />

Voyant passer le troupeau devant la terrasse, <strong>les</strong> randonneurs pos<strong>en</strong>t des questions, <strong>sur</strong> <strong>les</strong> chi<strong>en</strong>s de<br />

troupeau, la race, à qui apparti<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t <strong>les</strong> bêtes …. Les gardi<strong>en</strong>s y répond<strong>en</strong>t.<br />

p. 74

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