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Méthodologie pour analyser et prendre en compte les impacts sur l ...

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OLIVIER. I ; Analyser <strong>et</strong> Minimiser <strong>les</strong> <strong>impacts</strong> <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>taux du refuge des Estagnous ; 2011.<br />

Après avoir réalisé un IBGN 32 au niveau du Pla de Lau, <strong>en</strong> amont de la maison du Valier, j’ai pu<br />

constater que l’on ne r<strong>et</strong>rouve aucune trace des rej<strong>et</strong>s du refuge.<br />

Les bactéries de la fosse septique ne peuv<strong>en</strong>t as<strong>sur</strong>er une bonne épuration, cela provi<strong>en</strong>t des<br />

températures extérieures, trop basses <strong>pour</strong> as<strong>sur</strong>er aux bactéries leur r<strong>en</strong>ouvellem<strong>en</strong>t. Pour contrer ce<br />

problème, <strong>les</strong> gardi<strong>en</strong>s rajout<strong>en</strong>t des bactéries dans la fosse, une fois par semaine.<br />

Les boues de vidanges <strong>et</strong> <strong>les</strong> graisses recueillies dans le bac sont épandues. Visuellem<strong>en</strong>t ça <strong>sur</strong>pr<strong>en</strong>d<br />

<strong>et</strong> ça peut choquer. Sur la zone d’épandage ont ne r<strong>et</strong>rouve<br />

aucune flore, tout est brulé. Seu<strong>les</strong> <strong>les</strong> orties se développ<strong>en</strong>t.<br />

Au dessus des graisses de p<strong>et</strong>its champignons sont prés<strong>en</strong>ts.<br />

Une solution existe peu couteuse. Installer un grillage à plat,<br />

posé <strong>sur</strong> des cailloux. On répand <strong>les</strong> graisses <strong>et</strong> <strong>les</strong> boues de<br />

vidange dessus, on laisse sécher puis on réutilise le tout dans<br />

le compost.<br />

Le plus gros problème est la quantité d’eau prés<strong>en</strong>te<br />

<strong>pour</strong> la saison.<br />

Depuis que le refuge existe, aucune crainte vis-à-vis<br />

des sources n’était apparue.<br />

Cep<strong>en</strong>dant, c<strong>et</strong>te année, le manque d’eau est<br />

prés<strong>en</strong>t du à un hiver très faible <strong>en</strong> neige.<br />

Suite à l’observation de la source, le débit est très<br />

faible <strong>et</strong> la cuve est à peine remplie. Pour contrer ce manque,<br />

<strong>les</strong> gardi<strong>en</strong>s ferm<strong>en</strong>t la moitié des toil<strong>et</strong>tes <strong>et</strong> des douches<br />

ainsi que la partie cuisine du refuge hiver. Cela perm<strong>et</strong> de<br />

limiter le tirage d’eau.<br />

Durant la saison d’hiver, lorsque le refuge est fermé, <strong>les</strong> gardi<strong>en</strong>s coup<strong>en</strong>t toute l’alim<strong>en</strong>tation <strong>en</strong> eau.<br />

Cela protège <strong>les</strong> installations <strong>et</strong> évite <strong>les</strong> fuites lors de l’ouverture, ce qui consomme une grosse quantité d’eau.<br />

Plusieurs solutions exist<strong>en</strong>t <strong>pour</strong> économiser le maximum d’eau, à comm<strong>en</strong>cer par <strong>les</strong> toil<strong>et</strong>tes<br />

sèches. Les urines sont séparées des matières féca<strong>les</strong> grâce à un tapis incliné. Elle prés<strong>en</strong>te un caractère auto<br />

désinfectant qui lui perm<strong>et</strong> d’être épandue sans dommage. Les matières féca<strong>les</strong> solides, une fois séchées, sont<br />

inodore <strong>et</strong> peuv<strong>en</strong>t être brulée <strong>sur</strong> place ou transformées dans le compost (dans le Parc du Mercantour au<br />

refuge du lac d’Allos, ce dispositif est totalem<strong>en</strong>t efficace même avec une fréqu<strong>en</strong>tation journalière de 150<br />

personnes) 33 .<br />

Des récupérateurs d’eaux de pluie peuv<strong>en</strong>t être installés <strong>et</strong> alim<strong>en</strong>ter <strong>les</strong> toil<strong>et</strong>tes. Comme nous<br />

l’avons constaté dans le chapitre climatologie, <strong>les</strong> pluies sont fréqu<strong>en</strong>tes. Au lieu de tirer l’eau <strong>sur</strong> la cuve <strong>pour</strong><br />

<strong>les</strong> toil<strong>et</strong>tes, cel<strong>les</strong> ci peuv<strong>en</strong>t être alim<strong>en</strong>tées par <strong>les</strong> récupérateurs d’eau de pluie. Nul besoin d’avoir de<br />

l’eau traitée <strong>pour</strong> tirer la chasse.<br />

Concernant le périmètre de protection des captages, un simple grillage autour de la source (10m<br />

minimum de distance <strong>en</strong>tre la source <strong>et</strong> le grillage) perm<strong>et</strong>tra d’éviter aux animaux, sauvages <strong>et</strong> domestiques,<br />

d’abimer <strong>les</strong> installations <strong>et</strong> de faire leurs besoins <strong>sur</strong> ces zones.<br />

32 Indice Biotique Global Normalisé, fiche <strong>en</strong> annexe<br />

33 Données, Parc National du Mercantour<br />

Figure 28 : épandage des graisses ; I.OLIVIER<br />

2011<br />

p. 70

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