Méthodologie pour analyser et prendre en compte les impacts sur l ...
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OLIVIER. I ; Analyser <strong>et</strong> Minimiser <strong>les</strong> <strong>impacts</strong> <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>taux du refuge des Estagnous ; 2011.<br />
5.1 Les différ<strong>en</strong>tes sources d’<strong>impacts</strong> (positifs ou négatifs) du refuge<br />
<strong>sur</strong> l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t<br />
Eau<br />
L’eau est l’élém<strong>en</strong>t principal de l’activité au si<strong>en</strong> du refuge. La cuisine, le ménage, la plonge, <strong>les</strong><br />
toil<strong>et</strong>tes, <strong>les</strong> douches, tout est lié à l’alim<strong>en</strong>tation <strong>en</strong> eau.<br />
Pour alim<strong>en</strong>ter le refuge des « Estagnous », deux captages sont <strong>en</strong> amont, alim<strong>en</strong>tant une cuve qui<br />
redirige l’eau au refuge. Avant d’être utilisée, l’eau passe par un système de décantation <strong>et</strong> une crépine. L’eau<br />
qui <strong>en</strong> sort est donc totalem<strong>en</strong>t potable <strong>et</strong> prête à être utilisée. Chaque année, une équipe de la DASS vi<strong>en</strong>t<br />
faire des relevés au niveau du robin<strong>et</strong> de la cuisine <strong>pour</strong> me<strong>sur</strong>er <strong>les</strong> pollutions év<strong>en</strong>tuel<strong>les</strong>. Aucune trace n’est<br />
trouvée. Les eaux grises repart<strong>en</strong>t vers un bac à graisses, desc<strong>en</strong>d<strong>en</strong>t <strong>en</strong>suite dans une fosse septique, puis<br />
sont rej<strong>et</strong>ées dans un pierrier.<br />
Pierrier<br />
Fosse septique<br />
Bac à graisses<br />
Figure 27 : circuit des eaux grises ; I.OLIVIER 2011<br />
Durant la saison, j’ai pu constater divers soucis concernant l’alim<strong>en</strong>tation <strong>en</strong> eau, dont un assez<br />
important :<br />
Au niveau des captages, aucune protection n’est installée. En amont du refuge, <strong>les</strong> randonneurs<br />
pass<strong>en</strong>t <strong>et</strong> <strong>les</strong> brebis pâtur<strong>en</strong>t. Des pollutions bactéri<strong>en</strong>nes peuv<strong>en</strong>t interv<strong>en</strong>ir. Une protection des captages<br />
est obligatoire dans le code de la santé publique. Fort heureusem<strong>en</strong>t ri<strong>en</strong> n’est à déplorer <strong>pour</strong> le mom<strong>en</strong>t.<br />
Au niveau du rej<strong>et</strong> des eaux usées le risque le plus important est la pollution bactériologique des eaux<br />
superficiel<strong>les</strong>, du Riberot, des lacs <strong>et</strong> des eaux souterraines. Une équipe de la DASS <strong>et</strong> un géologue ont réalisé<br />
une étude <strong>sur</strong> le pierrier où sont rej<strong>et</strong>ées <strong>les</strong> eaux. C’est un éboulis avec par conséqu<strong>en</strong>ce un sous-sol rocheux,<br />
épais <strong>et</strong> non saturé. Il fait alors office de filtre bactéri<strong>en</strong>.<br />
Même au niveau de la flore prés<strong>en</strong>te, aucun signe n’est visible. Pour avoir réalisé des quadrats <strong>sur</strong><br />
c<strong>et</strong>te zone, aucune plante ne m’indique la prés<strong>en</strong>ce d’eutrophisation, seul un développem<strong>en</strong>t de fougères <strong>et</strong><br />
d’orties montre la prés<strong>en</strong>ce de l’Homme.<br />
p. 69
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