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Méthodologie pour analyser et prendre en compte les impacts sur l ...

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OLIVIER. I ; Analyser <strong>et</strong> Minimiser <strong>les</strong> <strong>impacts</strong> <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>taux du refuge des Estagnous ; 2011.<br />

Une autre solution serait de m<strong>et</strong>tre <strong>en</strong> place une Pico-c<strong>en</strong>trale <strong>sur</strong> le réseau du captage des eaux.<br />

Placer une c<strong>en</strong>trale <strong>sur</strong> ce réseau ne m<strong>et</strong>trait pas <strong>en</strong> péril la faune aquatique prés<strong>en</strong>te, du fait que l’eau est<br />

déjà dans un tuyau. Un hydrologue est v<strong>en</strong>u faire une expertise mais <strong>les</strong> dossiers sont toujours <strong>en</strong> cours de<br />

réalisation. Le fait de combiner, panneaux solaires, éoli<strong>en</strong>ne <strong>et</strong> pico-c<strong>en</strong>trale perm<strong>et</strong>trait au refuge d’être<br />

totalem<strong>en</strong>t autonome <strong>et</strong> ne consommerait que des « énergies propres », même par mauvais temps ou par<br />

haute fréqu<strong>en</strong>tation.<br />

Paysage<br />

Le refuge est parfaitem<strong>en</strong>t intégré à son paysage <strong>en</strong>vironnant. Comme le dit la majorité des<br />

randonneurs, c’est un refuge <strong>en</strong> adéquation avec son paysage <strong>et</strong> son histoire. En eff<strong>et</strong> le premier bâtim<strong>en</strong>t<br />

construit a été conservé <strong>et</strong> rénové. Construit <strong>en</strong> pierres comme à la première époque, l’extérieur du bâtim<strong>en</strong>t<br />

se confond avec <strong>les</strong> masses rocheuses des al<strong>en</strong>tours. Si l’on pr<strong>en</strong>d de la hauteur <strong>et</strong> que l’on observe le refuge,<br />

tout se mélange <strong>et</strong> r<strong>et</strong>rouver le refuge est difficile. Le toit <strong>en</strong> zinc est dev<strong>en</strong>u gris avec le temps, même couleur<br />

que le granit voisin.<br />

Concernant le toit, quand on vi<strong>en</strong>t du parking du Pla de la Lau <strong>en</strong> arrivant au refuge, le toit est dans la<br />

même direction que le versant du Mont Valier. Une construction réfléchie <strong>pour</strong> un magnifique refuge.<br />

Le refuge a une terrasse que beaucoup d’autres refuges doiv<strong>en</strong>t <strong>en</strong>vier. Graviers, ardoises <strong>et</strong> tab<strong>les</strong> <strong>en</strong><br />

bois perm<strong>et</strong>t<strong>en</strong>t de profiter des meilleurs instants de repos <strong>et</strong> du magnifique coucher de soleil tant décrit <strong>et</strong><br />

pris <strong>en</strong> photo. Le refuge s’imbrique dans ce versant <strong>en</strong>core sauvage.<br />

Aucun impact n’est visible sauf la lumière du refuge le soir. Plusieurs fois des Isards sont v<strong>en</strong>us le soir,<br />

<strong>sur</strong> la terrasse alors que le refuge était tout éclairé, cela n’<strong>en</strong>g<strong>en</strong>dre donc pas grand-chose. Dans tous <strong>les</strong> cas,<br />

dès 22h30, tout est coupé <strong>et</strong> <strong>les</strong> lumières éteintes.<br />

Concernant le piétinem<strong>en</strong>t, je n’ai pu <strong>analyser</strong> que peu de choses.<br />

Avec <strong>les</strong> suivis photographiques j’ai pu constater qu’au mois de mai, après la fonte des dernières<br />

neiges, la flore repousse. Quand la fréqu<strong>en</strong>tation a augm<strong>en</strong>té, <strong>les</strong> brebis sont v<strong>en</strong>ues s’installer près du refuge<br />

ce qui a totalem<strong>en</strong>t faussé mes données. Je ne savais plus qui impacté le milieu.<br />

Comme je le dis plus haut, <strong>les</strong> chemins sont n<strong>et</strong>toyés de toute flore, il ne reste que la roche mère <strong>et</strong><br />

lorsque <strong>les</strong> chemins sont coupés, des traces de ravinem<strong>en</strong>ts sont visib<strong>les</strong>. Le piétinem<strong>en</strong>t est visible, la flore<br />

des bords du refuge est rase <strong>et</strong> ne parvi<strong>en</strong>t pas à pousser, mais qui est <strong>en</strong> cause, aucune réponse n’est<br />

possible.<br />

Le devant du refuge propre aux yeux des usagers, il l’est. Derrière, <strong>les</strong> graisses sont vidées ce qui<br />

provoque une odeur désagréable par jour de chaleur, brul<strong>en</strong>t toute la flore prés<strong>en</strong>te <strong>et</strong> tu<strong>en</strong>t le sol. En eff<strong>et</strong><br />

<strong>en</strong> réalisant une terrière <strong>sur</strong> c<strong>et</strong>te zone, je n’ai trouvé aucun insecte décomposeur. Seuls <strong>les</strong> orties <strong>et</strong> l’épinard<br />

sauvage pouss<strong>en</strong>t autour.<br />

Le compost n’étant pas loin, <strong>et</strong> <strong>les</strong> brebis autour, tout est dévasté.<br />

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