MASSACRE À HUIS CLOS

MASCARA
Découverte d’un
corps sans vie
Un corps sans vie a été
découvert, jeudi soir, dans
la forêt du douar Zoua, relevant
de la commune de Sidi
Abdeldjebar, à 40 km de
Mascara. Il s’agit du corps
du dénommé H. M., âgé de
48 ans, résidant au douar
Ouled Boussetta, relevant de
la commune de Menaouer.
Le corps portait plusieurs
coups de couteau. La victime
aurait été assassinée par des
inconnus pour la déposséder
de son camion de type GMC
qui lui a été attribué dans le
cadre des diapositifs de l‘emploi
des jeunes. Une enquête
a été ouverte par les gendarmes.
A. S.
AÏN TÉMOUCHENT
Une handicapée
moteur meurt
brûlée vive
Une dame, âgée de 83 ans et
handicapée moteur, a connu
l’un des plus atroces trépas.
Cela s’est passé mercredi à
l’heure de la prière du Aâsr,
vers 16h, en Ville Nouvelle
(cité Akid Othmane). Z.K. a été
brûlée vive, au 3ème degré,
dans un incendie qui a pris
dans sa chambre, au dernier
étage d’un immeuble qui en
compte quatre. Le feu a pris,
selon la protection civile,
en raison d’un court-circuit.
D’après le voisinage, c’est à
cause d’un téléphone portable
en recharge que le feu
a pris sur le lit de la défunte
grabataire. Ce n’est qu’une
fois le drame accompli que
l’on s’est rendu compte du
sinistre, à la vue de la fenêtre
de l’appartement en feu. Les
agents de la protection civile,
qui ont éteint l’incendie, n’ont
eu qu’à constater la réalité du
drame. Dans une tentative désespérée
de sauver la pauvre
femme, un voisin s’est sérieusement
blessé.
L’on indique, qu’au moment
du drame, la jeune femme
avec laquelle la victime vivait
était à son travail. M. K.
RELIZANE
7 personnes
arrêtées pour
aff aire de mœurs
Présentées ce week-end au
parquet de Relizane, sept personnes,
dont la propriétaire
du domicile et son fils, tous
impliquées dans une affaire
de mœurs, ont été écrouées.
En effet, munis d’un ordre de
perquisition, la police a investi
le domicile de la dénommée
S. W, âgée de 46 ans, soupçonné
d’être un lieu de débauche.
Là ils appréhendèrent
deux couples en flagrant délit
et une autre jeune fille. Dans
le même sillage, les services
de sécurité de Zemmora, cité
sise à quelque 20 km de Relizane,
ont arrêté une bande de
malfaiteurs constituée de trois
éléments. I. B.
El Watan - Samedi 29 octobre 2011 - 13
RÉGION OUEST
NAÂMA
Le pastoralisme s’éteint
● Dans certaines zones reculées de la steppe, certains pères décident
que leurs enfants deviennent pasteurs de métier pour la conduite du
troupeau. Nombreux, aussi, sont les enfants de bergers qui contribuent
aux besoins de la famille.
P
A
L
ar une sédentarisation
progressive, le noma-
disme ancestral des pas-
toraux de la région commence
à s’éteindre. La modernité a,
peu à peu, bouleversé leur
vie quotidienne. Freinés dans
leur mobilité géographique, la
plupart des nomades se lancent
dans une sédentarisation que
favorisent les instances gouvernementales
par la création
du programme de l’habitat
rural au milieu de la steppe,
qui génère au fur et mesure
de petites agglomérations. Un
programme destiné en quelque
sorte à fixer définitivement les
pastoraux. Les uns, passionnés
par les grands espaces, hérités
de leurs aïeuls et par le grand
air, là où, ovins et caprins de
races locales demeurent l’éle-
Le numérique à l’école
MOSTAGANEM
Renouvellement à la chambre
de l’artisanat
es élections en vue du renouvellement du
conseil de gestion de la chambre de l’artisanat
de Mostaganem a provoqué un véritable engouement
de la part des sociétaires. En effet, ils sont
47 artisans à s’être porté candidats. Toutefois,
seuls 45 d’entre eux pourront être éligibles, deux
dossiers ayant été rejetés par la commission des
candidatures pour non payement des cotisations
annuelles qui s’élèvent à 300 DA. Le nombre de
postes à pourvoir est de 25. C’est parmi eux que
seront dégagés les membres du bureau ainsi que
le futur président. Contrairement à la chambre de
l’agriculture où le ministre s’est arrogé le droit
de désigner les présidents des chambres locales
ainsi que celui de la chambre nationale, au niveau
vage traditionnel de la région.
Ces derniers sont quelque peu
circonspects, voire réticents,
voulant être assez loin de la
ville et de ses tracas, préfèrent
s’isoler, vivant dans la tente sur
les zones de pacage et de transhumance,
tout en se déplaçant
au rythme des saisons avec armes
et bagages dans leur propre
moyen de transport, assez
classique et remarquable, en
l’occurrence le camion Gak.
BESOINS DE LA FAMILLE
Les autres, plus optimistes,
veulent à présent participer à
la marche du temps en citadins,
profitant d’une certaine
modernité et d’un meilleur
cadre vie. Dans certaines zones
reculées de la steppe, certains
pères décident que leurs
fin d’assurer un enseignement de qualité,
la direction de l’Education compte doter de
nombreux lycées et CEM de tableaux interactifs,
destinés aux enseignants et, ce, en vue de présenter
aux élèves des cours numérisés. Une dotation
innovante déjà mise en œuvre dans 37 établissements
scolaires sur les 57 prévus dans un premier
temps. Un outil didactique qui redynamise les
pratiques pédagogiques au profit de l’élève, tout
en lui permettant d’élargir ses connaissances,
enfants deviennent pasteurs
de métier pour la conduite du
troupeau. Nombreux, aussi,
sont les enfants de bergers qui
contribuent aux besoins de la
famille.
De jeunes enfants, malheureusement
privés des lieux
du savoir, alors que plusieurs
internats primaires existent
pourtant. Sur l’importance
de l’instruction et du savoir
de leurs enfants, on a souvent
tenté de convaincre ces pères
nomades, mais en vain. Ils
disent aussi que les filles
ne sont pas faites pour les
études. Elles devront, déclarent-ils,
activer sous la tente
dans les travaux domestiques,
le traitement de la laine et la
traite du lait, jusqu’au mariage.
D. Smaili
de libérer son potentiel et lui offrir de nouvelles
perspectives, nous dira le directeur de l’Education.
Il ajoute que, «par cette nouvelle pratique
assez moderne à l’endroit des générations montantes,
la wilaya de Naâma devient un référent
en matière d’enseignement numérique à l’école».
Pour la maîtrise de ces nouveaux équipements,
plusieurs enseignants ont été formés auparavant.
Notons au passage que 270 enseignants contractuels
ont été titularisés. D. S.
de l’artisanat, on a privilégié le suffrage direct.
Ce sont les 48 présidents élus par leurs pairs qui
composeront la chambre nationale. On apprend
au niveau de la chambre de Mostaganem que 32
bureaux de vote seront ouverts entre le 27 et le 31
octobre, soit un bureau par commune. Toutefois,
la wilaya ayant été découpée en 3 grandes circonscriptions
- Est, Sud et Ouest - l’élection se
déroulera tous les jours dans une des circonscriptions,
de façon à permettre un suivi rigoureux du
scrutin, par la commission ad hoc. Pour rappel,
le corps électoral se compose de 3900 artisans
répartis à travers les 32 communes que compte
la wilaya. Le mandat court pour une durée de
quatre années. Yacine Alim
PHOTO : DR
A
ORAN
Un projet
de raccordement
au réseau de gaz
de 350 millions DA
lancé à Chteïbo
u courant de la semaine dernière, deux entreprises ont été
installées à Haï Nedjma, ex-Chteïbo, pour le grand projet
d’installation du réseau du gaz attendue depuis des décennies
par les habitants de cette localité relevant de la commune de Sidi
Chami. Ce projet, d’un montant de 350 millions de dinars, devra
être finalisé dans un délai de 3 mois tel que déclaré par le chef de
la daïra d’Es-Senia. La localité a été répartie en 8 lots dont chaque
entreprise a bénéficié de 4 constitués chacun de 10 km de canalisations
à déposer et à raccorder aux foyers. Haï Nedjma est en
phase de métamorphose. En fait,
ce qui était la zone des plus mauvaises
conditions de vie, «sort de
l’exclusion», selon ses habitants.
Les réseaux, qui faisaient défaut
dans cette localité, sont en cours
d’installation. Des enveloppes financières
conséquentes ont été
consacrées, à Haï Nedjma, que
ce soit par la commune (avec ses
propres ressources), par la wilaya
ou même par le ministère de l’Hydraulique
et des Ressources en
eau. Haï Nedjma, qui comptait le
plus grand nombre de fosses septiques
de la wilaya d’Oran (9600),
se dote du réseau d’assainissement. «Sur les 61,166 km de canalisations
d’assainissement, 42 km sont installés» a indiqué le président
de l’APC de Sidi Chami, M.Kacha Saïd. Il ajoutera que «le taux
d’avancement de la réalisation du réseau d’assainissement est à
hauteur de 80% et, dans certains lots, il a atteint les 93%». L’eau
coule également dans les robinets des habitations de Haï Nedjma et,
ce, depuis quelque temps. Le réseau de l’eau potable a par ailleurs
été installé dans cette localité où l’eau coule des robinets au grand
bonheur des habitants. La prochaine étape est, selon le chef de la
daïra d’Es-Senia, «la prise en charge de la voirie». Les routes seront
bitumées, mettant ainsi fin aux routes marécageuses et aux lacs
d’eau à chaque tombée de pluie. «Ce n’est que maintenant qu’on
peut dire qu’on est citadin. Avant, on avait l’impression de vivre
dans un douar au centre de la deuxième wilaya d’Algérie», dira un
habitant de Haï Nedjma, ex-Chteïbo. Hafida B.
AGENCES IMMOBILIÈRES
La Fédération Fnai se
concerte
Ce projet devra être
finalisé dans un délai
de 3 mois tel que
déclaré par le chef de
la daïra d’Es-Senia. La
localité a été répartie
en 8 lots dont chaque
entreprise a bénéficié
de 4 constitués
chacun de 10 km de
canalisations.
e bureau d’Oran de la fédération nationale des agences immo-
Lbilières a organisé, jeudi dernier à la salle des conférences de
l’hôtel Président, sa troisième journée d’information. C’est à 9 h
du matin que les travaux ont débuté, où on pouvait d’ores et déjà
compter, parmi l’assistance, en plus des agents immobiliers venant
de tout l’Ouest, des notaires, des avocats, des représentants de banques
et d’assurances, de l’opérateur téléphonique Nedjma, ainsi que
des responsables de l’urbanisme et du cadastre. Il a notamment été
question du rapport d’activité de la Fnai pendant la dernière année,
du rôle de la conservation et du cadastre, ou encore de la problématique
de l’acte, ce qui s’entend par là «le livret foncier et le certificat
de conformité». Cette assemblée générale avait donc pour but d’informer
les agents immobiliers sur l’ensemble des démarches entreprises
par la fédération, et cela depuis plus de deux ans, c’est-à-dire
depuis la promulgation du décret exécutif 9/18 du 20 janvier 2009.
En prenant la parole, M.Hassan Djabar, chef du bureau de la Fnaï, a
fait part à l’assistance des efforts élaborés par la fédération et, cela,
dans l’intérêt des agents immobiliers. L’on prendra connaissance
des efforts draconiens qu’il a fallu entreprendre avec ce que cela
comporte comme correspondances aux ministres des tutelles, mais
encore au premier ministre et même au président de la République,
pour aboutir enfin au dernier décret, celui du 13 août 2011 qui garantit
l’agrément sans condition à l’agent immobilier qui exerce depuis
5 ans. A ce propos, M.Djabar a invité ceux qui exercent depuis
plus de cinq ans à déposer leur demande d’agrément et, cela, avant
la date buttoir du 18 juin 2012. Il a aussi été constaté l’émergence,
ces dernières années, de bureaux d’affaires, qui sont au nombre de
1235 à travers le territoire national, dont 49 seulement à Oran. Pour
l’agence immobilière, ces bureaux ne font rien moins que de la
concurrence déloyale. Par ailleurs, il a été regretté la non-prise en
compte du barème universel pour ce qui est du pourcentage d’affaires.
On saura ainsi que les agences immobilières ne touchent pas
plus de 1% de bénéfice alors que, dans le monde entier, le montant
est plafonné à 2%. Akram El Kébir