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Thèse Mfegue - Montpellier SupAgro

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dans la nature de résister aux conditions extrêmes et à l’absence prolongée d’hôte (Elliot,<br />

1983).<br />

P. megakarya est hétérothallique et capable de reproduction sexuée in vitro (Forster et al.,<br />

1983). Cependant, des oospores n’ont jamais été observées dans la nature sur cacaoyer. L’on<br />

suppose donc qu’il n’y a pas de reproduction sexuée chez P. megakarya en champ, d’autant<br />

plus que des souches A2 de P. megakarya ont rarement été isolées. Les 2 souches<br />

camerounaises A2 en collection à ce jour proviennent de prospections réalisées en<br />

1987 (souche M184 isolée dans un lieu indéterminé de la région Centre), et 1994 (souche<br />

NS203 isolée dans la station de recherche de Nkolbisson-Yaoundé, région Centre). Les 2<br />

souches nigérianes A2 (NGR12 et NGR16) ont quant à elles été isolées dans la station de<br />

recherche d’Ibule en 1994. Il est probable aussi que des souches A2 de P. megakarya aient été<br />

isolées dans les régions Centre et Fako au Cameroun, lors de prospections réalisées par<br />

l’ORSTOM en 1971 et 1973. Ces souches ne sont cependant plus disponibles en collection et<br />

ce résultat ne peut donc être confirmé. Néanmoins, l’existence de souches A2 suggère un<br />

caractère cryptique, passé ou présent, de la reproduction sexuée dans certaines zones.<br />

La reproduction asexuée quant à elle consiste en la production de zoospores qui jouent un rôle<br />

prépondérant dans le pouvoir pathogène des Phytophthora. Certaines espèces dont fait partie<br />

P. megakarya produisent également des chlamydospores à parois épaisses qui sont des<br />

structures de conservation dans le sol et les débris végétaux lorsque les conditions<br />

environnementales deviennent défavorables (Erwin and Ribeiro, 1996). Chez P. megakarya,<br />

lorsque les conditions deviennent favorables, l’on note une prolifération de sporanges et la<br />

libération de zoospores en présence d’eau libre. Les zoospores nagent ensuite par<br />

chimiotactisme à la surface de l’eau vers les organes à infecter, pendant une période variant<br />

de quelques minutes à plusieurs heures (en fonction de la température et du pH du milieu),<br />

puis ils s’encystent (Erwin and Ribeiro, 1996) ; (Erwin et al., 1983, Judelson and Blanco,<br />

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