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Thèse Mfegue - Montpellier SupAgro

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Ebolowa) et y introduire ensuite du matériel sélectionné UA de Trinidad et du Ghana. Des<br />

hybrides (SNK : Sélection Nationale Nkoemvone) obtenus par des croisements entre des<br />

Trinitario locaux et ces accessions furent ensuite créé et diffusèrent largement à travers le<br />

Cameroun à partir des années 1960. En 1964, suite à la réunification des 2 parties du<br />

Cameroun, la Station de recherche d’Ekona est supprimée et une partie de sa collection est<br />

transférée à Nkoemvone. La station de Barombi Kang (zone Ouest) est ensuite créée à<br />

Kumba dans l'Ouest. Ces deux stations propageront de nouveaux hybrides qui seront associés<br />

en champ au matériel paysan.<br />

2. Etat des connaissances sur les centres d’origine et de diversité putatifs et la<br />

distribution de P. megakarya.<br />

a. Données historiques<br />

Le premier signalement de la pourriture brune en Afrique a eu lieu en 1906 dans les<br />

plantations cacaoyères nouvellement installées au pied du Mont Cameroun. Des dégâts de<br />

l’ordre de 40%, soit 2 à 3 fois le niveau de perte généralement observées avec P. palmivora, y<br />

ont été rapportés cette année-là (Geschiere and Konings, 1912). La maladie sera ensuite<br />

signalée dans les plantations de Bipindi - Lolodorf (zone Littoral) en 1915, bien qu’elle ait pu<br />

être présente dès 1906. Von Faber (1915) mettra en lumière des différences morphologiques<br />

entre certains de ces isolats, qu’il nommera P. faberi, et P. palmivora. Toutefois, il ne précise<br />

pas les lieux d’isolements de ces souches de P. faberi dont la description morphologique<br />

correspond à celle de P. megakarya.<br />

De la même manière, la prospection réalisée par l’Orstom au Cameroun dans les années 1970<br />

a mis en évidence des caractéristiques morphologiques particulières chez certains isolats.<br />

Dans les 2 cas, les descriptions faites sur les isolats laissent supposer que P. megakarya était<br />

déjà présent au Cameroun avant sa dénomination officielle en 1979, mais qu’il était souvent<br />

appelé P. palmivora forme MF3, ou considéré comme un variant local (Brasier, 1979). Cette<br />

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