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Thèse Mfegue - Montpellier SupAgro

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. Aire de distribution de P. megakarya ; hôtes sauvages et hôtes potentiels<br />

Contrairement à P. palmivora qui est présent dans toutes les zones de production cacaoyère,<br />

P. megakarya est endémique en Afrique (Ortiz-Garcia et al., 1994). Son aire de distribution<br />

couvre le Cameroun, le Gabon, la Guinée Equatoriale, Sao Tomé, le Nigeria, le Togo, le<br />

Ghana et une partie de la Côte d’Ivoire (Brasier, 1979) ; (Djiekpor et al., 1981) ; (Dakwa,<br />

1987). La date de première observation est connue pour le Gabon (1970), le Nigéria (1970), le<br />

Togo (1982), le Ghana (1985) et l’Est de la Côte- d’Ivoire (2003).<br />

Le cacaoyer est le seul hôte connu de P. megakarya. Cet agent pathogène a cependant été<br />

isolé dans deux circonstances singulières. Il s’agit d’une part d’un isolement sur fruit de Cola<br />

nitida tombé par terre dans une cacaoyère du Centre du Cameroun (localité de Nomayos à<br />

Mbankomo) ((Nyasse et al., 1999). D’autre part, il a été isolé sur un fruit d’Irvingia<br />

gabonensis ramassé par terre dans la réserve de Korup, à l'Ouest du Mont-Cameroun (zone<br />

forestière à Sterculiacées sauvages), non loin du lieu d’implantation des premières cacaoyères<br />

(Holmes et al., 2003). Seuls ces 2 isolats proviennent d’espèces autres que le cacaoyer. Ces<br />

données soutiendraient l’hypothèse du saut d’hôte dans une zone proche du Mont Cameroun,<br />

à partir d’espèces telles les Cola spp qui appartiennent à la même famille que le cacaoyer<br />

(Sterculiacées). Une autre étude a montré que P. megakarya pouvait infecter ou survivre sur<br />

des racines d’arbres d’ombrage dans les cacaoyères au Ghana (Opoku et al., 2002). Ces arbres<br />

qui appartiennent à 4 familles distinctes (Sterculiacées, Euphorbiacées, Apocynacées et<br />

Papilionacées) pourraient donc être des hôtes potentiels en champ. L’hypothèse de la présence<br />

préalable de P. megakarya dans le sol ou dans des racines et d’un passage sur cacaoyer ne<br />

peut donc pas être exclue.<br />

c. Diversité et structure génétique de P. megakarya<br />

Bien que P. megakarya ait été clairement décrit en 1979 ((Brasier and Griffin, 1979)), sa<br />

diversité génétique n’a été étudiée qu’à partir des années 1990. Une première étude portant<br />

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