une approche globale des dangers et menaces - La Tribune
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II - Les principaux épiso<strong>des</strong> du chantage du pseudo-AZF<br />
Date Evénement<br />
• Le sigle « AZF » adopté par les rack<strong>et</strong>teurs fait évidemment référence à l’explosion de<br />
l’usine chimique toulousaine éponyme le 21/09 2001, qui fit 30 morts <strong>et</strong> 2000 blessés.<br />
• Les l<strong>et</strong>tres <strong>des</strong> rack<strong>et</strong>teurs évoquées ci-<strong>des</strong>sous ont été expédiées depuis Maisons-<strong>La</strong>ffitte,<br />
Melun <strong>et</strong> Roubaix.<br />
• A lire sur ce suj<strong>et</strong> : « Les maîtres-chanteurs d’AZF refont surface », Le Figaro, 26/03/05.<br />
11 <strong>et</strong> 14 décembre<br />
2003<br />
En deux l<strong>et</strong>tres successives de menace à la présidence de la République<br />
<strong>et</strong> au ministère de l’Intérieur, « AZF », d’abord, menace, puis indique<br />
avoir disséminé <strong>des</strong> bombes au long <strong>des</strong> 32 000 km. du réseau<br />
ferré français, réclamant <strong>une</strong> rançon importante pour ne pas les faire<br />
exploser. <strong>La</strong> SNCF n’est pas avertie de la menace.<br />
29 janvier 2004 <strong>La</strong> présidence <strong>et</strong> l’intérieur reçoivent un nouveau courrier d’AZF, se<br />
bornant à en annoncer un suivant.<br />
13 février 2004 AZF annonce plus précisément avoir enfoui 9 bombes sous le ballast de<br />
voies ferrées, devant exploser à 9 dates différentes. Il donnera<br />
l’emplacement de ces bombes contre rançon. Les échanges se font<br />
désormais par p<strong>et</strong>ites annonces dans « Libération », sous forme d’un<br />
dialogue entre « Suzy » <strong>et</strong> son « Gros loup ».<br />
18 février 2004 Ouverture d’<strong>une</strong> information judiciaire par le juge Jean-Louis Bruguière ;<br />
6 000 policiers sont mobilisés dans la discrétion.<br />
20-21 février<br />
2004<br />
AZF exige désormais 4 millions de dollars US <strong>et</strong> 1 million d’euros, demandant<br />
qu’un hélicoptère attende ses instructions au somm<strong>et</strong> de la<br />
tour Montparnasse. Comme preuve de sérieux, AZF donne aussi<br />
l’emplacement d’<strong>une</strong> de ses bombes, découverte le lendemain à Folles,<br />
Haute-Vienne (près de Limoges), sous le ballast de la ligne Paris-Toulouse,<br />
près d’un viaduc ferroviaire. C’est <strong>une</strong> boîte « Tupperware »<br />
contenant 2,5 kg. de mélange nitrate+fioul ; un « engin très élaboré »,<br />
pouvant provoquer <strong>une</strong> sérieuse explosion. L’engin est désamorcé. <strong>La</strong><br />
SNCF participe à l’opération.<br />
24 février 2004 Une femme appelle l’intérieur pour dire « dépêchez-vous ». Le même<br />
jour, message de « Suzy » à son « Gros loup ».<br />
1 er mars 2004 Rendez-vous raté pour le paiement de la rançon, à partir de l’aérodrome<br />
de Montargis (Loir<strong>et</strong>). L’hélicoptère de la police ne trouve pas le signal<br />
au sol annonçant le point de largage de la rançon.<br />
Etude RFF - 40