une approche globale des dangers et menaces - La Tribune

3 mars 2004 La « Dépêche du Midi » révèle au public l’existence du chantage
« AZF ». Première inspection par 10 000 cheminots de la SNCF de
32 000 km. de voie ferrée du réseau.
10 mars 2004 AZF exige désormais 4 millions de dollars et 2 m. d’euros, en billets de
100, usagés.
12 mars 2004 Une femme se disant d’AZF appelle la police pour négocier les conditions
de versement de la rançon. La surveillance des installations ferroviaires
est accrue, suite aux attentats de Madrid.
16 mars 2004 Nouvelles menaces d’AZF.
24 mars 2004 Sur la ligne Paris-Bâle, à 25 km. de Troyes, découverte d’un engin explosif
à demi-enterré dans le ballast ; c’est « une bombe nitrate+fioul
équipée d’une pile plate reliée à six détonateurs pyrotechniques et d’un
détonateur transformé en inflammateur ».
25 mars 2004 AZF suspend ses opérations et expédie son 8 e et dernier courrier à
L’intérieur et à la présidence ; on y lit : « Fort de l’expérience acquise
ces dernières semaines et désormais conscient de ses faiblesses, technologiques
ou autres, AZF suspend son action durant le temps nécessaire
pour y remédier ». AZF affirme enfin qu’il n’y a plus de bombes
opérationnelles sur le réseau ferré français.
25 mars 2005 Nouveau courrier, attribué à AZF, envoyé à la présidence et à l’intérieur.
La lettre à Dominique de Villepin (alors ministre de l’Intérieur) contient
un détonateur et rappelle les précédentes menaces d’AZF visant le
réseau ferroviaire. La lettre annonce l’intention d’AZF de passer à
l’action dès le 3 mai suivant. On peut lire dans la lettre : « Lorsque nous
demanderons, payez donc sans façon et n’en parlons plus, sinon, la
France surpassera sans gloire les tristes records espagnols. »
• Depuis lors, il n’a plus été question publiquement d’AZF, et il semble
que l’enquête initiée en février 2004 n’ait guère progressé.
Etude RFF - 41