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TH`ESE présentée pour obtenir le grade de DOCTEUR Domaine ...

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30 Chap. 1 – Part. 1.3<br />

un g-codage, alors <strong>le</strong> codage Ψ (ou parfois, la M-bijection Ψ) est dit gcodageab<strong>le</strong>.<br />

Soient (f, g) une statistique eu<strong>le</strong>r-mahonienne, <strong>le</strong> mot (f, g)codageab<strong>le</strong><br />

est défini <strong>de</strong> la même façon.<br />

REMARQUE 3.3. — Pour vérifier qu’une statistique g est mahonienne,<br />

il suffit <strong>de</strong> construire une bijection g-codageab<strong>le</strong>. Si g est mahonienne<br />

et Ψ est une M-bijection g-codageab<strong>le</strong>, alors il existe une et une seu<strong>le</strong><br />

renumérotation ρ tel<strong>le</strong> que Ψ ◦ ρ est un g-codage. Pour la statistique eu<strong>le</strong>rmahonienne<br />

(f, g), on a la même propriété.<br />

EXEMPLE 3.4<br />

(i) Sur <strong>le</strong>s ensemb<strong>le</strong>s SEn, Ψcan est un (eul, tot)-codage.<br />

(ii) Sur <strong>le</strong>s groupes symétriques Sn, la M-bijection Ψval est invcodageab<strong>le</strong>.<br />

Avec la renumérotation ρ(π, x) = (π, n−x−1), la composition<br />

Ψval ◦ ρ est un inv-codage.<br />

(iii) De même, la M-bijection Ψpos est inv-codageab<strong>le</strong>. Avec la renumérotation<br />

ρ(π, x) = (π, n − x − 1), la composition Ψpos ◦ ρ est un<br />

inv-codage.<br />

(iv) Dans la section suivante, on va démontrer que Ψval est (<strong>de</strong>s, maj)codageab<strong>le</strong><br />

(cf., par exemp<strong>le</strong>, [Raw]), et que Ψcyc est maj-codageab<strong>le</strong> (cf.<br />

Corollaire 4.6).<br />

(v) Soit σ = σ1σ ′ ∈ Sn, on pose π = σ ′ σ1. Alors, on a ch π = ch σ + 1<br />

si σ1 = 1 et ch π = ch σ + 1 − n si σ1 = 1. D’où ch(Ψchσ) = ch σ + x.<br />

Autrement dit, Ψch est un ch-codage. (cf. [L-S])<br />

(vi) Soit σ ∈ Sn, on définit <strong>le</strong> nombre <strong>de</strong> filières <strong>de</strong> cette permutation<br />

par fil σ = ch n, où ch n est la charge <strong>de</strong> la <strong>le</strong>ttre n (cf. définition 1.1 (vi)).<br />

Alors, par la bijection qui envoie une permutation σ sur <strong>le</strong> retournement<br />

<strong>de</strong> son inverse : σ ↦→ (σ −1 ) r , on vérifie faci<strong>le</strong>ment que (fil, ch) est eu<strong>le</strong>rmahonienne.<br />

4. Insertion <strong>de</strong> Rawlings et sa généralisation<br />

En considérant la M-bijection Ψval et <strong>le</strong>s statistiques <strong>de</strong>s et maj, on a<br />

immédiatement :<br />

LEMME 4.1. — Soit π = π1π2 · · · πn−1 ∈ Sn−1 une permutation. Par<br />

convention, on pose π0 = πn = 0. Alors <strong>le</strong> changement du nombre <strong>de</strong><br />

<strong>de</strong>scentes après application <strong>de</strong> la M-bijection Ψval se calcu<strong>le</strong> par :<br />

<strong>de</strong>s(Ψval(π, x)) − <strong>de</strong>s π =<br />

0, si πx > πx+1 ;<br />

1, si πx < πx+1.

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