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SPMS SOS - Université de Bourgogne

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1. Des différences au niveau <strong>de</strong>s motifs d’abandon en fonction du sexe <strong>de</strong>s<br />

sportifs<br />

Des différences liées au sexe <strong>de</strong>s athlètes ont été obtenues dans certaines<br />

étu<strong>de</strong>s. De façon générale, Moreau, Pichault et Truchot (2002) ont signalé que les<br />

filles sont plus nombreuses que les garçons à avoir quitté une activité sportive sans en<br />

pratiquer d’autres (26% <strong>de</strong>s filles contre 15% <strong>de</strong>s garçons). Les auteurs ont indiqué<br />

que les filles confient plus d’attention que les garçons aux éléments matériels comme<br />

les transports (18% contre 11%). Plus particulièrement, les filles mentionnent, <strong>de</strong><br />

façon générale, plus souvent que les garçons le caractère trop marqué <strong>de</strong> la<br />

compétition et la pression trop excessive comme raison <strong>de</strong> leur abandon sportif dans<br />

la natation (e.g., Gould & al., 1982). Des résultats similaires ont été récemment<br />

obtenus dans d’autres étu<strong>de</strong>s ayant fait ressortir d’autres différences liées au sexe. Par<br />

exemple, Salguero et al., (2003) ont mis en évi<strong>de</strong>nce que les nageuses considéraient<br />

davantage que les nageurs « le fait <strong>de</strong> ne pas aimer la pression, d’avoir un entraîneur<br />

très dur, <strong>de</strong> ne pas aimer la compétition, <strong>de</strong> ne pas gagner assez souvent et <strong>de</strong> ne pas<br />

se sentir important ou utile » comme les motifs qui les avaient poussés à arrêter la<br />

pratique <strong>de</strong> l’activité sportive. Molinero et al., (2006), quant à eux, ont montré que les<br />

femmes disaient « avoir d’autre chose à faire » beaucoup plus que les hommes pour<br />

justifier l’abandon <strong>de</strong> leur sport. En revanche, elles disaient moins que les hommes<br />

que le fait <strong>de</strong> ne pas s’intéresser assez à elles, ne pas être en forme et avoir <strong>de</strong>s parents<br />

ou <strong>de</strong>s amis qui ne voulaient plus qu’elles participent à cette acticité comme raisons<br />

<strong>de</strong> leur abandon.<br />

2. Des différences au niveau <strong>de</strong>s motifs d’abandon en fonction <strong>de</strong> l’âge <strong>de</strong>s<br />

sportifs<br />

Certaines recherches ont fait apparaître <strong>de</strong>s différences liées à l’âge <strong>de</strong>s<br />

sportifs. De façon générale, Wankel et Mummery (1996) ont montré que l’abandon<br />

sportif est observé en particulier chez les filles à l’âge <strong>de</strong> 11 à 12 ans. Cette tendance<br />

précoce à abandonner le sport chez les athlètes a été déjà confirmée par Gould (1987).<br />

Ce <strong>de</strong>rnier a indiqué qu’un tiers <strong>de</strong> jeunes a abandonné le sport au cours <strong>de</strong> leur<br />

adolescence à partir <strong>de</strong> l’âge <strong>de</strong> 12 ans. Ewing et Seefeldt, (1989), quant à eux,<br />

soulignent que la participation <strong>de</strong>s enfants au sport atteint son apogée entre 10 et 13<br />

ans et diminue régulièrement jusqu’à l’âge <strong>de</strong> 18 ans après lequel un pourcentage<br />

relativement faible <strong>de</strong> jeunes poursuivent toujours leur participation.<br />

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