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SPMS SOS - Université de Bourgogne

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pu mettre en évi<strong>de</strong>nce que ce taux variait sensiblement avec l'âge : les minimes<br />

(14 ans), les ca<strong>de</strong>ts (16 ans), ainsi que les juniors (20 ans) avaient les taux d'abandon<br />

les plus élevés. Il semble que le calcul catégorie par catégorie du taux d’abandon est<br />

plus instructif que le calcul <strong>de</strong>s taux d’abandon mis en commun pour toutes les<br />

catégories (Willet & Singer, 1991). C’est la raison pour laquelle Singer et Willet<br />

(1991) préconisent <strong>de</strong> suivre un seul groupe d’individus pendant plusieurs années au<br />

lieu <strong>de</strong> suivre plusieurs groupes d’individus pendant une année.<br />

Afin <strong>de</strong> dépasser les limites précé<strong>de</strong>mment citées, l’approche longitudinale a<br />

été utilisée dans certaines étu<strong>de</strong>s afin <strong>de</strong> mettre en évi<strong>de</strong>nce l'existence d'un taux<br />

d’abandon chez <strong>de</strong>s athlètes (e.g., Guillet, Sarrazin & Fontayne, 2000b ; Pelletier &<br />

al., 2001).<br />

2.2. Evaluation du taux d’abandon avec l’approche longitudinale<br />

Dans certaines étu<strong>de</strong>s effectuées afin d’évaluer le taux d'abandon sportif, les<br />

chercheurs ont suivi les mêmes groupes d'individus pendant quelques saisons<br />

sportives. Par exemple, Guillet (2000), dans ces recherches, suite à un suivi<br />

longitudinal <strong>de</strong> dix ans effectué auprès <strong>de</strong> 330 handballeuses françaises, a révélé que<br />

50% <strong>de</strong>s joueuses se retirait <strong>de</strong> leur activité au bout <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux ou trois ans <strong>de</strong> pratique et<br />

qu’après cinq ans et <strong>de</strong>mi, moins <strong>de</strong> 25% <strong>de</strong>s handballeuses restaient impliquées.<br />

Dans une autre étu<strong>de</strong> menée par Guillet et al., (2000b), les auteurs ont suivi 4 groupes<br />

<strong>de</strong> joueuses se différenciant selon l’i<strong>de</strong>ntité <strong>de</strong> genre <strong>de</strong>s joueuses (Androgyne,<br />

Masculine, Féminine et Indifférenciée), pendant trois saisons sportives. Le suivi<br />

longitudinal <strong>de</strong> ces quatre groupes a permis <strong>de</strong> montrer que les joueuses typées<br />

Androgynes et Masculines ont une probabilité <strong>de</strong> survie au handball plus importante<br />

que les joueuses typées Féminines et Indifférenciées (76% chez les Androgynes, 69%<br />

chez les Masculines, 56% chez les Féminines et 50% chez les Indifférenciées). Une<br />

autre étu<strong>de</strong> a été réalisée par Pelletier et al., (2001) afin d’étudier l’abandon sportif.<br />

Dans cette étu<strong>de</strong>, les auteurs ont suivi 369 nageurs pendant 22 mois. Les résultats ont<br />

permis <strong>de</strong> mettre en avant un taux d’abandon <strong>de</strong> 22,5% après la première année <strong>de</strong><br />

pratique et <strong>de</strong> 24,9% à la fin <strong>de</strong> la <strong>de</strong>uxième année <strong>de</strong> l’expérimentation. Récemment,<br />

dans une étu<strong>de</strong> réalisée par Guillet et al., (2006) auprès <strong>de</strong> 333 handballeuses<br />

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