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Overall Analysis
Confederations‘ Analysis
Quant au Mexique, troisième des éliminatoires
de la confédération, il s’est tout de même
qualifi é pour la Russie grâce à la place supplémentaire.
La jeune équipe a ainsi gagné en
expérience, ce qui lui servira par la suite pour
progresser et réduire le fossé qui la sépare des
meilleurs du monde de la catégorie.
Le développement de la confédération est
positif, avec sept nouvelles équipes présentes
en éliminatoires depuis 2002, cinq en 2006.
CONMEBOL : Amérique du Sud
(Brésil et Argentine)
Avec quatre équipes supplémentaires en
éliminatoires depuis 2002, la CONMEBOL a
reçu une place supplémentaire qui a bénéfi -
cié à l’Argentine en Russie. Bien que le pays,
mené par le même entraîneur, ait participé à
la Coupe du Monde de Football Féminin de la
FIFA 2003, les joueuses disputaient leur première
grande compétition à l’extérieur. Bien
qu’ayant dû affronter deux des meilleures
équipes au monde, les Etats-Unis et la France,
l’Argentine a décroché ses trois premiers
points grâce à sa victoire sur la RD Congo,
également novice à ce niveau. Les Sud-Américaines
ont montré un certain potentiel qui
évoluera avec l’expérience internationale.
Les attentes autour de l’équipe brésilienne
étaient importantes étant donné son passé
dans les compétitions de la FIFA. Malgré des
performances moyennes en groupe, l’équipe
a élevé son niveau de jeu contre ses adversaires
plus huppés, la Corée du Nord et les Etats-
Unis. La capacité du Brésil à accélérer pour
s’adapter à ses adversaires ainsi que son style
unique lui ont permis de prouver qu’il faisait
partie des meilleures équipes au monde.
OFC : Océanie
(Nouvelle-Zélande)
L’Océanie est la dernière confédération à
avoir reçu une place à part entière, mais surtout
pour la Nouvelle-Zélande, l’Australie ne
fait plus partie de sa confédération. La dernière
participation de la Nouvelle-Zélande
remonte à la Coupe du Monde de Football
Féminin de la FIFA, Chine 1991. Fait intéressant,
l’équipe s’est retrouvée dans le même
groupe que l’Australie, ancienne rivale de la
confédération, et avec le Brésil et la Russie.
Les Kiwis avaient une équipe très jeunes, qui
sera encore qualifi able lors de la prochaine
édition, en 2008. La Nouvelle-Zélande a fait
montre d’un certain potentiel et a été solide
notamment en phase offensive. L’avenir s’annonce
prometteur pour une équipe qui aura
désormais davantage l’accès à des compétitions
fi nales de la FIFA.
UEFA : Europe
(Russie, Allemagne, France,
Finlande, Suisse)
L’UEFA est de loin la première confédération
avec 43 équipes présentes en éliminatoires,
neuf de plus qu’en 2002. Le pays hôte étant
européen, l’UEFA avait cinq représentants
dans la compétition fi nale. Les cinq équipes
étaient placées dans des groupes différents,
à l’exception de la Suisse et de l’Allemagne,
réunies dans le groupe C. Trois équipes européennes
ont atteint les quarts de fi nale après
avoir terminé secondes de leurs groupes
respectifs. En tant que seule confédération
avec une compétition annuelle, l’Europe faisait
face à un défi particulier car ses équipes
s’étaient qualifi ées pour le Championnat du
Monde de Football Féminin U-20 de la FIFA,
Russie 2006 en 2005 mais n’ont pas pu se
préparer correctement car elles disputaient
le Championnat d’Europe U-19 peu avant
Russie 2006 avec de nombreuses joueuses
de cette compétition. L’Allemagne, la France,
la Russie et la Suisse ont toutes disputé le
Championnat d’Europe U-19 2006 en juillet
et n’ont sélectionné leur équipe pour la Russie
qu’après cette compétition.
La Russie, pays hôte, a été éliminée en quarts
par une Chine solide. Elle n’a jamais atteint
le niveau qui était le sien en Championnat
d’Europe U-19 2005.
La France était aussi en course après avoir
fi ni deuxième des Championnats d’Europe
U-19 en 2005 et 2006. Elle disposait de l’expérience
nécessaire des compétitions fi nales
et a réalisé une performance de haut niveau.
En progressant à la conclusion, les joueuses
françaises pourront faire de leur pays un leader
de la catégorie.
L’Allemagne est clairement une excellente
équipe et un pays ayant connu de nombreux
succès. Dans cette catégorie d’âge, l’Allemagne
est championne d’Europe U-19, et six
joueuses défendaient aussi là leur titre gagné
il y a deux ans, en Thaïlande, lors du Championnat
du Monde de Football Féminin U-19
de la FIFA. Dans leurs quatre matches, les Allemandes
se sont montrées irrégulières et ont
subi deux défaites : contre la Corée du Nord
en match de groupe et contre les Etats-Unis
en quarts.
La Finlande faisait ses débuts à ce niveau et
a saisi les chances qui se présentaient à elle
pour créer une nouvelle génération de joueuses.
Quant à la Suisse, elle espérait bien faire et
tirer les avantages de sa présence en compétition
fi nale car elle connaissait la diffi culté
pour une équipe européenne de se qualifi er.
Elles savaient aussi qu’elle devaient affronter
l’un de leurs adversaires continentaux les plus
diffi ciles, l’Allemagne. La Suisse n’est pas parvenue
à marquer des points, mais elle possède
de bonnes individualités.
Dieciséis selecciones participaron en el Campeonato
Mundial del Fútbol Femenino Sub-
20 de la FIFA Rusia 2006, cuatro más que en
Canadá 2002 o Tailandia 2004. En aquellos
torneos de selecciones sub-19 participaron
12 escuadras. En el presente Mundial se concedieron
plazas clasifi catorias especiales a
CONMEBOL, CAF, OFC, y CONCACAF. Esta
innovación aportó cuatro grupos en lugar de
tres, así como seis partidos más, sumando un
total de 32 encuentros.
En general, el número de selecciones que se
presentaron a la ronda clasifi catoria aumentó
en 32 desde el inicio del torneo en 2002.
En dicho año, participaron 80 selecciones;
en 2004, 91; y en 2006, 112 equipos en las
eliminatorias en todo el mundo, organizadas
por las confederaciones en sus respectivas
regiones.
AFC: Asia
(RP China, RDP de Corea, Australia)
Las selecciones de la Confederación Asiática
fi guraron entre las mejores del torneo y dos
de ellas alcanzaron la fi nal. La RDP de Corea
hizo gala del juego más homogéneo y efi caz
de entre todas las escuadras. Su victoria fi nal,
orlada con cinco goles, fue el resultado más
impresionante y llamativo de todos los mundiales
femeninos de la FIFA.
La RP China demostró ser un conjunto muy
potente en sus primeros cuatro encuentros,
pero evidenció difi cultades en los siguientes
partidos decisivos. Gracias a su planteamiento
estratégico, logró clasifi carse para la fi nal
al derrotar a EE UU en la tanda de penales
en semifi nales, pero tuvo que doblegarse en
defi nitiva ante una poderosa Corea en la lid
por la corona.
El conjunto australiano, que debutaba en la
Confederación Asiática después de competir
siempre en Oceanía (OFC) hasta 2005, ofreció
gran resistencia a sus rivales de grupo, pero
no logró imponerse y pasar a la siguiente
ronda. Finalizó en el tercer puesto detrás de
Brasil, primera del grupo, y de Rusia – ganadora
del Campeonato Europeo Sub-19 de
2005 – tras empatar con las anfi trionas en el
último encuentro del grupo.
CAF: África
(Nigeria, RD del Congo)
Gracias a un cupo adicional concedido a la
CAF, la RD del Congo pudo participar por
primera vez en la competición fi nal del campeonato
mundial. Como país, ello signifi caba
el fi nal de una racha de 30 años sin clasifi caciones
para ninguno de los torneos de la FI-
FA, incluidas las competiciones masculinas. El
juego del conjunto congoleño fue equilibrado,
dotado de buena técnica individual, pero
careció de la táctica y experiencia necesarias
para este tipo de torneos.
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