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Overall Analysis
Technical and Tactical Analysis
Congo et la Suisse évoluaient tous en 4-4-2,
bien que la France soit passée en 3-4-3 pour
un match. Les Etats-Unis, l’Allemagne et la
Russie jouaient en 4-2-3-1. Deux formations
avaient quant à elles adopté le 3-5-2 : le Brésil
et l’Australie (sauf contre le Brésil, en 4-4-2).
La Finlande et la Nouvelle-Zélande évoluaient
sinon en 4-5-1 et le Canada en 4-3-3.
Les quatre demi-fi nalistes avaient tous une
bonne organisation et une bonne défense.
Mais chacun devait donc développer un jeu
offensif de qualité pour percer les défenses
adverses. Au fi nal, l’équipe sacrée championne
du monde a été celle qui a pu jouer
placé à un rythme élevé, celle qui comptait
des joueuses créatives capables de faire la
différence et celle qui a su contrôler la vitesse
du jeu. En d’autres termes, la Corée du Nord
a su appliquer sa stratégie tout au long du
tournoi.
Les équipes non qualifi ées pour la phase à
élimination directe doivent progresser tant offensivement
que défensivement. Elles doivent
affi rmer leur jeu de passes et aussi chercher
à progresser individuellement (en défense
sur des un contre un, deux contre un ou un
contre deux).
Plus vous jouez haut, plus le sens tactique et
la prise de décision deviennent importants. Il
est capital que les jeunes joueuses apprennent
à se servir de leur technique pour faire le bon
choix et s’adapter aux tactiques. C’est une
recette valable à tous les niveaux. Vivre ces
situations est aussi un acquis pour l’avenir.
Gagner grâce à la technique
et la créativité
Durant le tournoi, le milieu offensif était dominé
par des joueuses comme Kim Kyong
Hwa (Corée du Nord, 20), Celia Okoyino Da
Mbabi (Allemagne, 10) et bien sûr Ma Xiaoxu
(Chine, 10), Soulier d’Or adidas (meilleure buteuse)
et Ballon d’Or adidas (meilleure joueuse).
Elles ont les qualités pour mener le jeu et
créer des décalages. Elles sont mobiles et ont
un jeu très dynamique, elles peuvent gagner
un match à elles seules.
En compensation, l’Allemagne, la Corée du
Nord et la Chine avaient dans leur équipe des
joueuses pour équilibrer le milieu et soulager
leur maître à jouer des tâches défensives :
Lena Goessling (Allemagne, 8), Kim Chun Hui
(Corée du Nord, 6) et Yue Min (Chine, 15).
Le succès d’une équipe a aussi pu se juger à
la polyvalence des joueuses. Cela permettait
d’avoir une certaine fl exibilité, tant technique
que tactique, pour s’adapter aux forces et faiblesses
de l’adversaire et pour l’emporter en
jouant sur ses qualités.
Gagner grâce à la technique
et au jeu de passes
Les championnes du monde nord-coréennes
ont montré comment imposer son rythme à
un match. Elle ont développé un jeu de passes
d’une grande qualité, très technique.
Elles ont également fait preuve d’un indispensable
réalisme pour remporter le tournoi.
Cela ne se résume pas à être effi cace dans la
surface, cela implique aussi les frappes lointaines
et la capacité à terminer des actions
collectives ou à se trouver à la réception des
centres. Les quinze buts des Nord-Coréennes
ont été inscrits par dix joueuses.
La spécialiste des coups de pied arrêtés, Kim
Kyong Hwa (20), a montré à quel point ces
phases de jeu sont importantes. Son équipe a
en effet battu la France grâce à un corner obtenu
à la dernière minute du quart de fi nale,
de même que le Brésil a été éliminé par un
but inscrit sur corner à la dernière minute de
sa demi-fi nale. Les coups de pied arrêtés sont
capitaux, et avoir un spécialiste peut faire la
différence. C’est là aussi un autre défi pour les
jeunes : se spécialiser.
Dans ce tournoi, moins de buts ont été inscrits
sur coups de pied arrêtés qu’en 2004,
car les défenses étaient mieux préparées et
les spécialistes moins nombreux.
Les gardiennes
Le développement du poste de gardien de
but doit se poursuivre. Ce tournoi nous a permis
de voir à l’œuvre des gardiennes dotées
d’une bonne technique et sachant bien relancer
pour conserver la possession de balle. Les
quatre gardiennes présentes en demi-fi nales
se sont distinguées, notamment Val Henderson
(Etats-Unis, 1) et Zhang Yanru (Chine, 1).
Barbara (Brésil, 1) a été désignée meilleure
joueuse du match pour la troisième place,
alors que la Nord-coréenne Jon Myong Hui
(1) n’a encaissé qu’un seul but durant tout
le tournoi.
Cela souligne l’importance d’avoir un entraîneur
spécialisé pour les gardiens (comme
pour les autres postes), et tout spécialement
chez les jeunes.
La préparation – un investissement
Maintenant que ce tournoi est terminé, nous
pouvons nous tourner vers la Coupe du Monde
Féminine U-17 de la FIFA et la Coupe du
Monde Féminine U-20 de la FIFA, toutes deux
organisées en 2008.
Toutes ces compétitions sont des investissements
pour l’avenir du football. Accumuler
l’expérience des grands matches en tant que
joueur, équipe, entraîneur ou autre est un acquis
extraordinaire.
Il sera aussi important de voir comment les
confédérations et fédérations utilisent cette
expérience pour le développement du football
féminin, notamment pour ce qui est des
joueuses, des équipes, des entraîneurs et de
l’arbitrage. La préparation est la clé du succès.
Ainsi, l’on pourrait presque se projeter un an
en avant et prédire ce qui se passera lors de la
Coupe du Monde Féminine de la FIFA, Chine
2007. Même si la route est encore longue,
certaines joueuses qui ont disputé ce tournoi
ont progressé et acquis une expérience qui
leur servira l’an prochain.
Dans l’ensemble, il est clair que de nombreux
entraîneurs, joueuses et équipes ont
progressé durant ce Championnat du Monde
de Football Féminin U-20 de la FIFA, Russie
2006. C’est maintenant à chacun qu’il re-
vient de préparer la prochaine édition. Mais
seule une préparation planifi ée à l’avance et
des efforts de développement mèneront au
succès.
Desempeño de posibles jugadoras
internacionales de elite
Desde el inicio mismo del torneo, se vislumbró
que el presente Mundial sería un paso
más en el desarrollo del fútbol femenino.
Tras observar la actuación de todos los equipos,
se puede constatar que existe una importante
cantera de hábiles jugadoras jóvenes dotadas
del potencial para convertirse en grandes estrellas
en el escenario internacional.
En comparación con el torneo de 2004, en el
presente Mundial se vieron más jugadoras hábiles
y los equipos se mostraron mucho más
equilibrados que en el pasado.
Se notó igualmente una mejora general en la
condición física; sin embargo, algunos conjuntos
deben incrementar aún su fortaleza si
desean competir de igual a igual con las mejores
escuadras, que disponen de jugadoras
con mayor resistencia, capaces de mantener
el ritmo de juego durante todo el partido, e
incluso durante todo el torneo.
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