Report and Statistics - FIFA.com
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Overall Analysis<br />
Story of the Championship<br />
Le tournoi sous toutes ses coutures<br />
U-20, première<br />
Ce tournoi fut le premier de la catégorie U-20<br />
(auparavant U-19). Un tournoi plus ouvert, car<br />
le nombre d’équipes participantes est passé<br />
de 12 à 16, réparties en quatre groupes. Il est<br />
à noter que malgré cette nouvelle catégorie<br />
U-20, la moyenne d’âge était de 18 ans et<br />
11 mois, quasiment identique à celle constatée<br />
lors du Championnat du Monde U-19 de<br />
la <strong>FIFA</strong>, Thaïl<strong>and</strong>e 2004. Cela prouve que le<br />
développement du football féminin touche<br />
principalement les jeunes fi lles.<br />
Stades<br />
Le tournoi s’est déroulé dans les deux magnifi<br />
ques villes de Moscou (quatre stades) et<br />
Saint-Pétersbourg. Les déplacements étaient<br />
donc réduits, et les stades bien préparés.<br />
Nouveaux venus<br />
Nouvelle-Zél<strong>and</strong>e, Argentine, RD Congo, Finl<strong>and</strong>e<br />
et Suisse avaient obtenu leur qualifi cation<br />
pour la première fois au niveau juniors,<br />
et n’ont pas démérité.<br />
Physique<br />
Dans ce domaine, le cliché selon lequel la<br />
taille et la puissance sont capitales pour faire<br />
un bonne joueuse a été battu en brèche et<br />
les équipes asiatiques, plus petites, ont démontré<br />
que vitesse et endurance, alliées à<br />
un sens tactique et une bonne technique,<br />
sont les <strong>com</strong>posantes les plus importantes<br />
du football moderne. Si un plus gr<strong>and</strong> nombre<br />
de blessures a été constaté, c’est que les<br />
équipes des pays moins développés avaient<br />
moins d’expérience à ce niveau et n’avaient<br />
pas non plus la condition physique des gr<strong>and</strong>es<br />
nations. C’est un domaine où ces équipes<br />
devront réellement progresser.<br />
Entraîneurs<br />
Seule une sélection était dirigée par une femme<br />
: l’Allemagne de Maren Meinert ; et sept<br />
autres équipes avaient une femme au poste<br />
d’entraîneur adjoint : la Chine, la RD Congo,<br />
la France, l’Allemagne, la Nouvelle-Zél<strong>and</strong>e,<br />
le Nigeria et la Suisse. Les hommes étaient<br />
très expérimentés à ce poste <strong>com</strong>me le Finl<strong>and</strong>ais<br />
Jarmo Matikainen, également directeur<br />
technique de la Fédération Finl<strong>and</strong>aise<br />
de Football, le Chinois Shang Ruihua, ancien<br />
sélectionneur de l’équipe féminine « A » en<br />
1991, le Mexicain Leonardo Cuellar, ancien<br />
international et instructeur de la <strong>FIFA</strong> pour<br />
entraîneurs de football féminin, ou encore<br />
le Nord-Coréen Choe Kwang-sok, sélectionneur<br />
des « A » lors de la Coupe du Monde<br />
Féminine de la <strong>FIFA</strong>, Etats-Unis 2003 et sur le<br />
circuit depuis 1998. Même si un équilibre<br />
hommes/femmes demeure important à ce<br />
poste, les sélectionneurs doivent ouvrir les<br />
portes à davantage de sélectionneuses, et<br />
les délégations des équipes doivent aussi<br />
<strong>com</strong>pter plus de femmes. Il est indispensable<br />
qu’une jeune joueuse ait une femme pour<br />
modèle, et, en amont, il est important de<br />
donner aux femmes et aux anciennes joueuses<br />
davantage de possibilités de se reconvertir<br />
dans le football féminin.<br />
Encadrement<br />
La Nouvelle-Zél<strong>and</strong>e a apporté une dimension<br />
technologique : le sélectionneur John Herdman<br />
se rendant dans les tribunes pour donner<br />
ses instructions au banc par talkie-walkie.<br />
Certaines équipes avaient aussi un staff<br />
technique étoffé de spécialistes, <strong>com</strong>me par<br />
exemple un entraîneur des gardiens (ce qui<br />
s’est traduit par de meilleures performances<br />
dans l’ensemble du tournoi) ou alors davantage<br />
de soutien médical (ce qui permettait de<br />
garantir un degré supérieur de professionnalisme).<br />
Arbitrage<br />
Les stages et séminaires organisés par la <strong>FIFA</strong><br />
ont également permis d’améliorer la performance<br />
des arbitres. La préparation physique<br />
des arbitres s’est améliorée par rapport à<br />
l’édition 2004, tout <strong>com</strong>me le niveau d’ensemble<br />
de l’arbitrage, mais c’est dans ce domaine<br />
qu’il faut encore travailleur.<br />
Finale<br />
Deux équipes asiatiques<br />
Pour la première fois dans l’histoire des <strong>com</strong>pétitions<br />
internationales féminines de la <strong>FIFA</strong>,<br />
les deux fi nalistes étaient issues de la confédération<br />
asiatique de football (AFC) : la Chine<br />
et la Corée du Nord.<br />
Le bilan des précédentes confrontations entre<br />
les deux voisins était à l’avantage de la Corée<br />
du Nord : trois victoire un nul et une défaite.<br />
Cela laissait présager de l’issue du match.<br />
Facteur non négligeable, le match s’est joué<br />
sous des trombes d’eau, ce qui a ajouté à l’intensité<br />
de la rencontre. Le terrain, qui avait<br />
déjà souffert lors de la demi-fi nale, est devenu<br />
de plus en plus boueux et il devenait<br />
diffi cile de distinguer les joueuses des deux<br />
équipes, tant les maillots étaient salis. Les<br />
Nord-Coréennes n’ont pas semblé perturbées<br />
et ont attaqué sans cesse avec détermination.<br />
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