JULIEN Marcel 22-06-0330F - Ordre des ingénieurs du Québec
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<strong>22</strong>-<strong>06</strong>-0330 PAGE : 36<br />
de la subvention de la Ville. Du coté de l’intimé, il s’agit d’un client qui ne sait pas<br />
où il va. Pour le demandeur d’enquête, il a confiance aux services de l’intimé et<br />
de fait, signe une convention de services professionnels et dépose la somme de<br />
500$. Le 8 janvier 2003, monsieur Mailloux demande à BEB (à l’intimé et<br />
monsieur Lamos) une expertise sur les fondations et une sur les sols, tels que<br />
requis par la demande de subvention. Une entente intervient entre BEB et<br />
monsieur Mailloux. De fait, il reçoit de monsieur Williot une offre de services pour<br />
une analyse de sol, le 10 janvier 2003. Par la suite, il y a effectivement analyse<br />
<strong>des</strong> sols par monsieur Lamos. Le 25 janvier, monsieur Lamos fait part à<br />
monsieur Mailloux, au cours d’une conversation téléphonique, <strong>des</strong> résultats de<br />
son expertise. Enfin le rapport est déposé au début février 2003. Par la suite<br />
l’intimé inspecte le bâtiment en mars et mai 2003. La situation se détériore entre<br />
l’intimé et monsieur Mailloux, pour se terminer en poursuite civile de part et<br />
d’autre. Au moment <strong>des</strong> infractions reprochées, l’intimé ne peut offrir <strong>des</strong><br />
services d’expertises en structures (charpentes et fondations) étant limité par<br />
une décision <strong>du</strong> Comité administratif en date <strong>du</strong> 20 décembre 2002. Décision qui<br />
lui a été signifiée le 24 décembre 2002.<br />
[64] Le Comité doit répondre à 4 questions :<br />
• Le 5 février 2003, l’intimé devait-il informer son client de sa limitation?<br />
• À la même date a-t-il appliqué la norme de surveillance et de contrôle<br />
nécessaire, en signant le rapport de monsieur Lamos?<br />
• À la même date a-t-il participé à l’exercice illégal de la profession?<br />
• Le 10 janvier 2003, a-t-il outrepassé sa compétence en acceptant le<br />
mandat?<br />
Commentaires sur la preuve <strong>du</strong> poursuivant :<br />
[65] Le Comité évalue que le témoignage de monsieur Mailloux est intelligible et<br />
logique; il est à la recherche d’un ingénieur suite à la recommandation de son architecte<br />
en regard <strong>des</strong> documents qui devaient êtres pro<strong>du</strong>its à la ville de Montréal dans le<br />
cadre d’un programme donnant droit à une subvention.<br />
[66] Le Comité estime que son témoignage sur le contenu de la rencontre <strong>du</strong> 16<br />
décembre 2002 est réaliste dans les circonstances <strong>du</strong> présent dossier.