Soins douloureux aux urgences - Infirmiers.com
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3. Aux <strong>urgences</strong> pédiatriques d'Avignon<br />
J'ai d'abord contacté non sans quelques difficultés la surveillante qui m'a immédiatement<br />
donné son accord en me précisant que ça ne dépendait pas d'elle mais de la directrice des<br />
soins infirmiers. Je lui ai donc téléphoné mais elle m'a informée qu'il fallait que je fasse un<br />
courrier au directeur de l'établissement.<br />
Après trois semaines d'attente, la secrétaire de Mme le Directeur Adjoint m'a contactée<br />
par téléphone et e-mail pour me dire que la lettre mettrait plus de temps à arriver mais que<br />
j'avais l'autorisation de <strong>com</strong>mencer mes entretiens.<br />
J'ai été très touchée de cet intérêt pour mon travail et de la considération qu'on me portait.<br />
J'ai donc tenté de prendre rendez-vous par téléphone avec la surveillante qui était absente<br />
toute la semaine. Les démarches administratives m'ayant retardée, je ne pouvais plus<br />
attendre.<br />
J'ai appelé directement le service où une infirmière m'a permis de venir le lendemain,<br />
mercredi 8 mai, au moment de la relève afin que j'obtienne mes trois entretiens en une seule<br />
fois. Malheureusement, cette infirmière n'avait pas prévenu l'équipe et, à mon arrivée dans<br />
le service, à 13 h, je me suis heurtée <strong>aux</strong> réticences d'une puéricultrice.<br />
Dans un premier temps, après une demi-heure d'attente, je suis allée la trouver pour lui<br />
signaler l'objet de ma visite et lui demander si elle était d'accord pour m'accorder un<br />
moment. Elle a accepté. Précisant que j'étais à sa disposition, je suis retournée attendre<br />
qu'elle ait moins de travail. Elle m'a ignorée pendant une heure en faisant mine d'être<br />
occupée.<br />
Finalement, une ASH m'a permis de rejoindre la puéricultrice dans le bureau médical,<br />
m'informant que celle-ci était disponible. Il était manifeste qu'elle m'évitait. Quand j'ai enfin<br />
réussi à attirer son attention, elle m'a dit : "mais, il faut vraiment que ce soit moi ?".<br />
Interloquée puisqu'elle avait précédemment accepté, je lui ai expliqué qu'étant la seule<br />
puéricultrice aujourd'hui et qui plus est, du matin, j'aurais voulu avoir son avis sur la<br />
question. N'étant pas convaincue qu'elle s'entretiendrait avec moi, je suis retournée attendre<br />
l'équipe d'après-midi.<br />
Enfin, elle s'est sentie obligée de participer à mon enquête et est venue me chercher. Nous<br />
sommes allées dans leur salle de pause qui n'est pas vraiment un lieu calme mais les loc<strong>aux</strong><br />
ne laissaient pas d'autre choix.<br />
Là, je me suis confrontée à une autre difficulté.<br />
Je me suis retrouvée en face de deux soignantes désirant participer ensemble à l'entretien.<br />
Je leur ai alors précisé que ça devait se faire en tête-à-tête mais elles n'ont pas eu l'air de<br />
<strong>com</strong>prendre.<br />
Du coup, l'entretien s'est déroulé en présence de la puéricultrice et de l'infirmière. La<br />
puéricultrice réticente, s'est exprimée en premier me donnant d'ailleurs des réponses<br />
laconiques. J'ai apprécié le fait que l'autre infirmière n'intervienne pas mais j'ai été déçue<br />
que son entretien soit quelque peu faussé par sa connaissance des questions qui l'ont<br />
certainement guidée.<br />
Mais ces entretiens étant utilisables et très intéressants, je les ai gardés.<br />
La deuxième personne interrogée plus coopérative, a temporisé un peu l'attitude de la<br />
première et m'a présenté une autre infirmière afin que je puisse l'interroger.<br />
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