Soins douloureux aux urgences - Infirmiers.com
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c) Analyse de l’entretien<br />
Le principal pour lui, c’est de "mettre en confiance" les parents pour atteindre l’enfant car<br />
pour lui, les parents sont plus aptes à <strong>com</strong>prendre la situation et à même de l’expliquer à<br />
leur enfant. Si une relation de confiance s’établit entre parents et soignant, elle s’établira de<br />
fait entre soignant et enfant. Ce terme de "confiance" est un terme très important puisqu’il<br />
constitue la base de la relation soignant–soigné.<br />
Il considère que la présence parentale peut se révéler, soit bénéfique dans le cas où elle<br />
calme l’enfant, soit néfaste si elle angoisse l’enfant.<br />
Pourtant, s’il a pris conscience que les parents sont aidants, il ne les accepte pas pour les<br />
poses de perfusions et pour les pansements de brûlure. Je pense que sa très courte<br />
expérience ne lui permet pas de supporter le regard parental lors d’un soin qui demande une<br />
certaine dextérité.<br />
Par contre, pour les sutures qui sont un acte médical, les parents restent car ils sont utiles<br />
puisqu’ils rassurent leur enfant tandis que les soignants pratiquent la contention. Je serai<br />
donc tentée de conclure que les médecins de ce service ne sont pas réticents à la présence<br />
parentale.<br />
Selon lui, la présence parentale n’est pas encouragée dans la mesure où elle n’est pas<br />
systématique et dépend vraiment des circonstances et des personnes, que ce soit les parents<br />
ou les soignants.<br />
Il parle de "protocole" qui selon moi, ferait référence à une attitude préconisée entrant<br />
dans le cadre d’un projet de service.<br />
Il n’a pas eu accès encore à une formation mais il accrédite ma thèse puisque selon ses<br />
dires, sur Marseille où le secteur pédiatrique est réputé, si la prise en charge de la douleur<br />
est meilleure, l’exclusion parentale est systématique.<br />
La question des changements de <strong>com</strong>portements des soignants n’a pas été posée puisque<br />
son expérience professionnelle trop courte ne lui permettait pas d’y apporter une réponse<br />
analysable et utilisable.<br />
5. Entretien n°3<br />
a) Présentation de l’interlocuteur<br />
Il s’agit d’une infirmière de 26 ans, diplômée en 97, rentrée à l’hôpital en 98. Elle a<br />
travaillé en gériatrie pendant 3 ans et demi et un an <strong>aux</strong> <strong>urgences</strong>.<br />
Elle est mère d’un petit garçon de 2 ans et demi.<br />
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