09.09.2014 Views

Collection Pierre Pruvost - 4e partie - Tajan

Collection Pierre Pruvost - 4e partie - Tajan

Collection Pierre Pruvost - 4e partie - Tajan

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

241. LOUIS-PHILIPPE I er d’Orléans — P.A.S. (paraphe), 1 p. 8˚ ; Paris, 25.X.1830. Pièces jointes.<br />

300/350<br />

«... Notre crise continuant je désire que vous m’arrivés le plutôt possible – écrit le nouveau roi à l’un de ses collaborateurs<br />

ou ministres – car j’ai grand besoin de causer avec vous, de vous entendre et d’avoir votre opinion. Venez donc toute affaire<br />

cessante et au plus vite...» ; écrit senble-t-il à la hâte, ce message daté «Ce Lundi 25 Oct. 1830 à 4 h. du s.» se termine par le<br />

post-scriptum suivant : «On veut se séparer avant la réunion de la Chambre !..».<br />

Les 17 et 18 octobre, des manifestations avaient demandé la condamnation des anciens ministres de Charles X ; le 19,<br />

Odilon Barrot, préfet de la Seine, avait blâmé le vote de la Chambre pour la suppression de la peine de mort et sa démarche<br />

avait été sévèrement critiquée par Guizot, Broglie et Périer... Le parti orléaniste sortira bientôt victorieux des<br />

élections législatives du 21 et 28 octobre...<br />

Joint : Enveloppe autographe de Louis-Philippe à Guizot, signée de son paraphe et portant la mention «Pressée» – Note<br />

autographe et signature découpée de la reine Marie-Amélie – Invitation à un bal au Palais des Tuileries (1837) – Carte<br />

autographe de Robert d’ORLÉANS, duc de Chartres (1898) – Billet A.S. de Jean d’ORLÉANS, duc de Guise, sollicitant<br />

l’envoi de deux livres (Larache, 1932).<br />

242. LOUIS-PHILIPPE I er d’Orléans — L.A.S. (paraphe), 1 p. 8˚ ; «Jeudi à 5 heures» (1831/1832).<br />

250/300<br />

Au général Horace SEBASTIANI, ministre des Affaires étrangères de 1830 à 1832, concernant «... L’affaire du Portugal<br />

[qui] se complique...», la jeune reine Maria II da Gloria venant d’être détrônée par son oncle Miguel I er .<br />

La dépêche que Louis-Philippe a reçue de Charles BRESSON (1798-1847), en poste à Londres, lui semble de la plus haute<br />

importance et lui «... donne beaucoup à penser...» ; c’est pourquoi le roi désire en causer aussitôt que possible avec son<br />

correspondant jugeant qu’il est «... pressant de nous mettre d’accord avec l’Angleterre sur ce point. C’est le seul moyen<br />

d’éviter du mal, mais il faut arrêter notre marche absolument...», etc.<br />

En avril 1831, <strong>Pierre</strong> I er du Brésil avait abdiqué en faveur de son fils <strong>Pierre</strong> II. Deux mois plus tard, ayant levé des troupes<br />

en France et en Angleterre, il était revenu au Portugal dans le but de remettre sa fille sur le trône. Ce sera chose faite en<br />

juillet 1833.<br />

243. LOUIS-PHILIPPE I er d’Orléans — 2 L.S., 2 pp. in-4 ; Paris, 1835 et 1840. 100/150<br />

Lettres annonçant la date d’ouverture de la Session des Chambres.<br />

1) à Charles DUPIN, signée par le roi et contresignée par son ministre de l’Intérieur Adoplphe THIERS ;<br />

2) à son «... très-cher et bien-aimé Fils...» (le duc d’Orléans ?), datée du 8 oct. 1840 et contresignée par le Garde des<br />

Sceaux, le juriste Alexandre VIVIEN (1779-1854), ministre du 1 er mars au 28 octobre 1840.<br />

244. MACDONALD Etienne, duc de Tarente (1765-1840) Maréchal d’Empire. Son héroïsme à Wagram<br />

décida de la victoire — L.A.S., 2 pp. in-folio ; St-Germain-en-Laye, 26.III.1798. En-tête gravé,<br />

avec vignette emblématique de l’Armée du Nord. 200/250<br />

«... Je sais... que je n’ai ni le droit ni le pouvoir de m’immiscer dans le jugement d’un Conseil de guerre et encore moins d’en<br />

suspendre l’exécution, mais pouvais-je l’ordonner lorsqu’il est démontré que les juges ont, sans doute par erreur, fait une fausse<br />

application des lois...». Ainsi s’adresse le futur maréchal au général Schérer, ministre de la Guerre, ajoutant qu’il en a<br />

immédiatement informé le général en chef Beurnonville, lequel lui a ordonné «... de convoquer un Conseil de révision... en<br />

attendant la décision du Directoire et la vôtre...».<br />

Intéressante missive témoignant de la prudence – et du courage ! – de Macdonald dans une procédure où l’esprit de<br />

justice est confronté aux nécessités d’une justice militaire parfois un peu trop... expéditive !<br />

245. MALTE, 1798 — L.S., 3 pp. in-folio, du général Charles-Henri VAUBOIS (1748-1839) ;<br />

Quartier g al de Malte, 30.XI.1798. En-tête impr. à son nom, avec vignette. Très rare ! 1000/1200<br />

Importante demande d’aide que le maître de l’île de Malte (depuis le 10 juin 1798) adresse «Au très Excellent et puissant<br />

prince le Bey de Bengazi», en Libye.<br />

Sous la menace de voir l’île occupée par les forces du roi de Naples, «... notre Ennemi commun... ce roi qui a violé les traités<br />

les plus sacrés envers la République, et qui est l’Ennemi le plus acharné de vos Sujets...», le gouverneur français demande que<br />

lui soit fournie, contre paiement «... la plus grande quantité de bœufs et de moutons qu’on pourra... mais aussi de la volaille...<br />

utilles à la Consommation de ce pais...» ; ses réserves de blé et «... autres denrées de la première nécessité pour garder longtemps<br />

cette place...» sont heureusement suffisantes, etc.<br />

Vaubois rappelle au Bey combien il est plus avantageux de rester l’allié de la France et ne pas voir Malte «... tomber entre<br />

les mains du roi de Naples... Son espérance à cet égard sera déçue de même que celle des Anglais...» !<br />

Assiégée durant deux longues années par la flotte anglaise et son allié napolitain, l’armée française d’occupation capitulera<br />

le 3 septembre 1800.<br />

245. Malte<br />

– 64 –<br />

– 65 –

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!