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Collection Pierre Pruvost - 4e partie - Tajan

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[Suite du lot 303, Saint-Simon] duchesse de Ruffec, sa belle-fille, «... plus incommodée qu’à l’ordinaire... se trouve très<br />

mal d’estouffements violents et d’un mal de teste insuportable...». Vernage l’a fait saigner du pied deux fois, mais la fièvre a<br />

éclaté, ce qui fait d’autant plus craindre «... que sa santé est fort mauvaise depuis longtemps. Vous jugés bien que si nous<br />

avions le malheur de la perdre, ce fief seroit demandé par mil gens, et outre la douleur qui empecheroit mon fils de penser à<br />

rien, il a la goutte à la main et un peu dans la teste... Je suis honteux dans l’accablement des plus grandes affaires où vous<br />

estes, de vous parler de celles de ma famille, mais vous m’avés permis de si bonne grace de compter sur l’honneur de vostre<br />

amitié, que dans cette confiance je vous explique le malheureux estat des choses, et m’abandonne sans réserve à vos bontés<br />

auprès du Roy pour une grace que l’estat de mes affaires rend si importante...», etc.<br />

Rare et intéressante document. Les lettres de cet illustre personnage sont fort recherchées.<br />

304. SAINT-SIMON, Louis de Rouvroy, duc de — L.A.S., 3/4 p. in-4 ; La Ferté, 7.XII.1744. Petit<br />

cachet des Archives d’Argenson. 3000/3500<br />

Saint-Simon s’empresse de prévenir le comte Marc-<strong>Pierre</strong> d’ARGENSON que sa belle-fille, gravement malade quelques<br />

jours plus tôt, s’est subitement rétablie (voir lettre précédente) : «... la fièvre de la m.se De Ruffec est cessée, les accidents<br />

tombés, et... le mal contre toutte attente a esté aussy court que violent...». Comme il est possible que le ministre n’ait pas<br />

encore entrepris la démarche souhaitée, le mémorialiste vient avertir que plus rien ne presse maintenant ; cependant, «...<br />

Le fond de la santé est mauvais et fait craindre... cela peut durer et peut estre se retablir a son age ce que je souhaite passionnement.<br />

Je remets donc a votre bonté et amitié de prendre à loisir le temps et l’occasion que vous croirés la plus favorable<br />

puisque... ce loisir est redonné...». Le comte d’Argenson a écrit dans le haut : rép[ondu] le 9.<br />

Charlotte de Gramont avait épousé en 1727 Jacques de Rouvroy, marquis de Ruffec (1698-1746, fils aîné du duc) ; elle ne<br />

mourut qu’en 1755, laissant une fille qui, par mariage, prit le titre de princesse Grimaldi. Belle et rare lettre.<br />

305. SAND George (1804-1876) Ecrivain, amie de Musset et de Chopin — L.A.S., 1 p. in-8 ; «Paris,<br />

vendredi soir» (17.I.1851). Adresse autographe sur la IV e page. 450/500<br />

Elle prie son domestique de Nohant, Silvain BRUNET, de venir la chercher mercredi matin à Châteauroux : «... j’arriverai<br />

par le chemin de fer. Dis à Catherine de me faire à déjeuner et à Jean d’allumer du feu dans nos chambres. J’arrive avec Mr<br />

Manceau seulement...».<br />

Post-scriptum A.S. d’Alexandre MANCEAU (1817-1865, peintre, secrétaire et ami de la femme de lettres ; leur liaison<br />

dura jusqu’à la mort de l’artiste) demandant qu’on n’oublie pas le rideau dans le voiture, «... ni la chauffrette pour madame...<br />

ni le manchon pour moi...».<br />

306. SAND George — L.A.S., 2 pp. et quelques lignes, 8˚ ; 24.IX.[1871]. 350/400<br />

George Sand renvoie à Charles-Edmond, du Temps, l’épreuve corrigée de son feuilleton (premiers chapitres des Impressions<br />

et souvenirs imprimés en volume en 1873), l’invitant au besoin à en retrancher quelques lignes. «... Je vous envoie le<br />

5me n˚ sur Delacroix, Chopin, Miekiewicz. On ne m’a pas envoyé pour le 3me feuilleton les doubles exemplaires que vous<br />

m’aviez promis...». Elle a reçu la veille et le matin même le général Ferri, commandant de division à Châteauroux :<br />

«... Nous avons, comme de juste, bien affectueusement parlé de vous...».<br />

307. SAND, Au sujet du beau-père de George — P.S. par le conventionnel Philippe A. MER-<br />

LIN de Douai (1754-1838), 1 p. in-folio ; Paris, 18.VIII.1798. En-tête avec vignette. 100/150<br />

En tant que Président du Directoire exécutif provisoire, Merlin de Douai sollicite l’envoi du «... Rapport... sur le jugement<br />

du Conseil de Guerre... qui a acquitté les Citoyens DUDEVANT et Robert...». Demande revêtant manifestement un caractère<br />

confidentiel puisqu’adressée au Ministre de la Guerre «...Pour lui seul...» !<br />

Baron de l’Empire et député du Lot-et-Garonne, le colonel Jean-François DUDEVANT (1754-1826) était le père de l’avocat<br />

Casimir DUDEVANT (1795-1856) qui, en 1822, épousa George SAND.<br />

308. SAXE, Maurice de (1696-1750) Maréchal de France, fils naturel du roi Auguste II de Pologne.<br />

Il remporta la fameuse victoire de Fontenoy en 1745 — L.S., 1 p. in-4 ; Paris, 20.IV.1724. 150/200<br />

Il fait parvenir au Marquis de Bressé «... une lettre de Monsieur le Comte de Lagnasco qui pourra vous servir du Congé que<br />

vous m’aviés demandé...». Nom du destinataire et deux lignes autographes.<br />

309. SCRIBE Eugène (1791-1861) Auteur dramatique et librettiste — Cinq L.A.S., 6 pp. in-8 ; 1832/<br />

1858 ou sans date Adresses. Pièce jointe. 150/200<br />

Missives relatives à son activité littéraire, adressées à Basset, de l’Opéra-Comique (très belle, à propos des répétitions<br />

d’Aydée de Auber, 1847), à Halévy (projet avec Sauvage, 1858), à Duponchel (invitation «... avec vos amis et collaborateurs<br />

de Robert le diable...», 11.I.1832), à un confrère (rendez-vous) et à son «cher et aimable voisin» Millaud (au sujet d’une<br />

citation reçue du procureur impérial, 1854).<br />

Joint : L.A.S., 4 pp. in-8, de Madame Scribe, veuve du librettiste. Séricourt, 1866.<br />

312. Les soirées de Médan<br />

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