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Mammifères, Amphibiens et Reptiles prioritaires en ... - Webissimo

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<strong>et</strong> al., 1998). Les deux premiers nécessit<strong>en</strong>t une mise à jour, mais fourniss<strong>en</strong>t tout de même une<br />

base de connaissances non négligeable. De plus, une thèse sur les micromammifères <strong>en</strong> Loire-<br />

Atlantique complète <strong>et</strong> m<strong>et</strong> à jour l’atlas départem<strong>en</strong>tal pour ces espèces (TOUZALIN, 2003).<br />

Aucun atlas n’a été réalisé <strong>en</strong> V<strong>en</strong>dée mais une démarche est actuellem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> cours.<br />

Les réseaux de l’Office national de la chasse <strong>et</strong> de la faune sauvage (ONCFS), notamm<strong>en</strong>t<br />

« Ongulés sauvages » <strong>et</strong> « Castor » Castor fiber, <strong>et</strong> ceux de la Fédération régionale des chasseurs<br />

(FRC) ont fourni d’autres élém<strong>en</strong>ts pour les espèces gibiers ainsi que pour les carnivores<br />

(RUETTE <strong>et</strong> al., 2008), les lagomorphes <strong>et</strong> certaines espèces protégées comme la Loutre <strong>et</strong> le<br />

Castor.<br />

D’autre part, quelques espèces ont égalem<strong>en</strong>t bénéficié d’études ponctuelles perm<strong>et</strong>tant<br />

d’obt<strong>en</strong>ir des connaissances plus précises sur l’évolution des populations <strong>et</strong> leur répartition<br />

géographique (notamm<strong>en</strong>t la Loutre Lutra lutra, la G<strong>en</strong><strong>et</strong>te G<strong>en</strong><strong>et</strong>ta g<strong>en</strong><strong>et</strong>ta, le Castor, le Vison<br />

d’Europe Mustela lutreola, le Putois Mustela putorius…).<br />

Enfin, le niveau de connaissance concernant les Chiroptères est varié selon les espèces mais<br />

les atlas ainsi que les comptages réalisés par le Groupe Chiroptères des Pays de la Loire <strong>et</strong> les<br />

associations départem<strong>en</strong>tales ont apporté de nombreux élém<strong>en</strong>ts pour leur évaluation.<br />

Enfin, les naturalistes régionaux ont émis des avis sur le statut des espèces. Ces avis ont été<br />

pris <strong>en</strong> compte durant l’évaluation. Les bases de données des associations départem<strong>en</strong>tales ont<br />

égalem<strong>en</strong>t contribué à l’évaluation.<br />

• <strong>Amphibi<strong>en</strong>s</strong> <strong>et</strong> reptiles<br />

La répartition géographique est l’élém<strong>en</strong>t le mieux connu pour les espèces d’amphibi<strong>en</strong>s <strong>et</strong> de<br />

reptiles. En eff<strong>et</strong>, des atlas départem<strong>en</strong>taux sont disponibles <strong>et</strong> d’autres sont <strong>en</strong> cours (BAUDIN, à<br />

paraître ; GROSSELET <strong>et</strong> al., à paraître ; GOYAUD, 2005 <strong>et</strong> 2006 ; MOURGAUD & PAILLEY, 2005).<br />

En Sarthe, la connaissance reste lacunaire, même si une répartition partielle est disponible sur le<br />

site Intern<strong>et</strong> du Conservatoire du patrimoine naturel sarthois [1] (CPNS).<br />

De la même manière que pour les mammifères, des études sur quelques espèces ou quelques<br />

sites sont disponibles (Pélobate cultripède Pelobates cultripes, Sonneur à v<strong>en</strong>tre jaune Bombina<br />

variegata, Crapaud calamite Bufo calamita, Gr<strong>en</strong>ouille rousse Rana temporaria, Vipère aspic<br />

Vipera aspis, marais de Goulaine, Brière, Forêt de Chandelais…).<br />

Enfin, les naturalistes régionaux ont émis des avis sur le statut des espèces. Ces avis ont été<br />

pris <strong>en</strong> compte durant l’évaluation. Les bases de données des associations départem<strong>en</strong>tales ont<br />

égalem<strong>en</strong>t contribué à l’évaluation des espèces.<br />

I232 La démarche d’évaluation<br />

Les espèces de mammifères, d’amphibi<strong>en</strong>s <strong>et</strong> de reptiles ont été confrontées à l’<strong>en</strong>semble des<br />

cinq critères (cf. § I.2.2.2) même si, dans plusieurs cas, certains n’étai<strong>en</strong>t pas applicables <strong>en</strong><br />

raison notamm<strong>en</strong>t du manque de connaissances. De plus, certains sont mal adaptés aux taxons<br />

(par exemple : nombres d’individus matures pour les amphibi<strong>en</strong>s). D’autre part, le critère E<br />

(analyse quantitative) n’a pu être utilisé, car il nécessite un travail analytique <strong>et</strong> statistique<br />

important, reposant sur un nombre élevé de données.<br />

Néanmoins, le nombre de critères est volontairem<strong>en</strong>t élevé, de telle manière qu’il suffit qu’un<br />

seul soit rempli pour classer l’espèce dans l’une ou l’autre des catégories de m<strong>en</strong>ace (cf.<br />

annexe 1).<br />

• Évaluation selon les critères B, C <strong>et</strong> D (répartition géographique <strong>et</strong> effectifs)<br />

L’évaluation selon ces trois critères a été possible grâce à l’estimation des aires de répartition<br />

<strong>et</strong> des effectifs. Si dans quelques cas, ces estimations fur<strong>en</strong>t précises tant l’espèce est localisée ou<br />

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