Mammifères, Amphibiens et Reptiles prioritaires en ... - Webissimo
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Rhinolophe euryale<br />
Rhinolophus euryale<br />
En danger critique<br />
1 400 km²<br />
< 1 % /FR < 1 % /Eu<br />
260 000 km²<br />
1 700 000 km²<br />
© Erwan Guillou<br />
LR europé<strong>en</strong>ne<br />
VU<br />
LR française<br />
NT<br />
Directive Habitats Annexes 2 <strong>et</strong> 4<br />
Statut juridique Protégé<br />
Le Rhinolophe euryale est l’une des chauves-souris les plus m<strong>en</strong>acées aux niveaux national<br />
<strong>et</strong> europé<strong>en</strong>. Espèce plus troglophile que les deux autres rhinolophes, elle n’est observée<br />
qu’<strong>en</strong> nombre très réduit chaque hiver dans l’Est des Pays de la Loire. Le Rhinolophe euryale<br />
est jugé « <strong>en</strong> danger critique de disparition » dans notre région <strong>en</strong> raison des faibles effectifs<br />
estimés. Du fait de la précarité unanimem<strong>en</strong>t reconnue des populations régionales,<br />
nationales <strong>et</strong> europé<strong>en</strong>nes, ce rhinolophe est le mammifère jugé le plus prioritaire dans les<br />
Pays de la Loire.<br />
Répartition régionale<br />
Le Rhinolophe euryale est prés<strong>en</strong>t dans tous les pays méditerrané<strong>en</strong>s à l’exception<br />
de l’Égypte <strong>et</strong> de la Libye. Il est égalem<strong>en</strong>t prés<strong>en</strong>t plus à l’est, au Moy<strong>en</strong>-Ori<strong>en</strong>t, où sa répartition<br />
est fragm<strong>en</strong>tée. En France, son occurr<strong>en</strong>ce est limitée à la moitié sud du territoire<br />
<strong>et</strong> les Pays de la Loire constitu<strong>en</strong>t la limite sept<strong>en</strong>trionale de sa répartition. Dans la région,<br />
seuls les départem<strong>en</strong>ts de la Sarthe <strong>et</strong> de Maine-<strong>et</strong>-Loire accueill<strong>en</strong>t <strong>en</strong>core c<strong>et</strong>te espèce.<br />
État des populations <strong>et</strong> t<strong>en</strong>dances<br />
Les inv<strong>en</strong>taires réalisés par Beaucournu dans les années 1950 nous perm<strong>et</strong>t<strong>en</strong>t d’appréh<strong>en</strong>der<br />
l’évolution du statut de ce rhinolophe dans notre région. À c<strong>et</strong>te époque, ses recherches<br />
l’autorisai<strong>en</strong>t à qualifier le Rhinolophe euryale d’espèce commune dans les départem<strong>en</strong>ts de<br />
Maine-<strong>et</strong>-Loire, Sarthe <strong>et</strong> May<strong>en</strong>ne. Aujourd’hui, le constat est tout autre puisque moins<br />
d’une vingtaine d’individus y sont dénombrés chaque année <strong>en</strong> hiver.<br />
Au cours de c<strong>et</strong>te même période, la reproduction a été prouvée par Beaucournu avec la découverte<br />
d’une colonie de parturition (20-40 individus) dans les combles de l’église de Blou<br />
<strong>en</strong> Maine-<strong>et</strong>-Loire. Depuis, son statut biologique demeure une interrogation, même s’il est<br />
possible que l’espèce se reproduise localem<strong>en</strong>t dans la région ou à proximité. En eff<strong>et</strong>,<br />
compte t<strong>en</strong>u de la séd<strong>en</strong>tarité de l’espèce, les individus comptés chaque hiver sont probablem<strong>en</strong>t<br />
issus de reproducteurs locaux. La dernière donnée <strong>en</strong> période de reproduction provi<strong>en</strong>t<br />
du départem<strong>en</strong>t de la V<strong>en</strong>dée où quelques individus ont été id<strong>en</strong>tifiés dans les années<br />
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