Mammifères, Amphibiens et Reptiles prioritaires en ... - Webissimo
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Vipère péliade<br />
Vipera berus<br />
Vulnérable<br />
14 000 km²<br />
9 % /FR < 1 % /Eu<br />
156 000 km²<br />
© Didier Faux<br />
LR mondiale LR française Directive Habitats Statut juridique<br />
LC LC - Protégée<br />
6 320 000 km²<br />
La Vipère péliade est largem<strong>en</strong>t répartie <strong>en</strong> Europe, de la partie occid<strong>en</strong>tale jusqu’<strong>en</strong> Russie<br />
<strong>et</strong> remonte vers le nord au-delà du cercle arctique. Elle est quasim<strong>en</strong>t abs<strong>en</strong>te de la région<br />
méditerrané<strong>en</strong>ne, hormis au nord de la Grèce.<br />
En raison d’un statut de conservation jugé défavorable <strong>en</strong> Pays de la Loire, la Vipère péliade<br />
est prioritaire. De plus, avec 9 % de la répartition française, la région a une responsabilité<br />
élevée pour le mainti<strong>en</strong> de l’espèce.<br />
Répartition régionale<br />
En France, la Vipère péliade est répartie au nord de la Loire. Une population isolée se trouve<br />
égalem<strong>en</strong>t dans le Massif c<strong>en</strong>tral.<br />
La Vipère péliade fréqu<strong>en</strong>te des milieux plus humides <strong>et</strong> plus frais que la Vipère aspic Vipera<br />
aspis (landes, tourbières, forêts claires, haies). Les Pays de la Loire form<strong>en</strong>t la limite méridionale<br />
de sa répartition <strong>en</strong> plaine. Elle occupe la partie Nord-Ouest de la région, c'est-àdire<br />
les départem<strong>en</strong>ts de Loire-Atlantique, Maine-<strong>et</strong>-Loire, May<strong>en</strong>ne <strong>et</strong> Sarthe. Néanmoins,<br />
sa répartition n’est pas homogène selon les départem<strong>en</strong>ts <strong>et</strong> sa limite méridionale est pour<br />
le moins irrégulière.<br />
État des populations <strong>et</strong> t<strong>en</strong>dances<br />
Les populations de Vipères péliades sont <strong>en</strong> déclin dans l’<strong>en</strong>semble de l’Europe. Dans la région,<br />
ce déclin se vérifie notamm<strong>en</strong>t par la remontée de la limite de son aire de répartition<br />
vers le nord. L’espèce est égalem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> déclin du fait de la fragm<strong>en</strong>tation <strong>et</strong> de la disparition<br />
de ses habitats.<br />
En Loire-Atlantique, avant 1986, les observations montr<strong>en</strong>t que l’espèce est prés<strong>en</strong>te à<br />
l’ouest d’une ligne reliant Sav<strong>en</strong>ay à Châteaubriant. Cela semble toujours être le cas actuellem<strong>en</strong>t.<br />
Dans ce départem<strong>en</strong>t, certaines populations suivies regroup<strong>en</strong>t des d<strong>en</strong>sités importantes<br />
d’individus, comme les landes de Bilais à Drefféac, qui constitu<strong>en</strong>t de véritables sites<br />
sources pour les zones périphériques.<br />
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