Mammifères, Amphibiens et Reptiles prioritaires en ... - Webissimo
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Crocidure des jardins<br />
Crocidura suaveol<strong>en</strong>s<br />
Vulnérable<br />
< 200 km²<br />
< 1 % /FR < 1 % /Eu<br />
220 000 km²<br />
© Olivier Loir<br />
LR europé<strong>en</strong>ne LR française Directive Habitats Statut juridique<br />
LC NT - -<br />
507 000 km²<br />
La Crocidure des jardins est une musaraigne largem<strong>en</strong>t répandue de l’Europe c<strong>en</strong>trale jusqu’aux<br />
confins de l’Asie. En revanche, sa répartition française est très discontinue <strong>et</strong> elle<br />
semble même abs<strong>en</strong>te de plusieurs régions. Selon F. Poitevin <strong>et</strong> al. (1986), la Crocidure des<br />
jardins est surtout méridionale dans notre pays, mais « le long de l’axe rhodani<strong>en</strong>, elle remonte<br />
jusqu’à la latitude de Lyon… <strong>et</strong> contourne le Massif c<strong>en</strong>tral pour atteindre l’Anjou <strong>et</strong><br />
la Sologne au sud de la Loire… ».<br />
Dans la région, l’espèce, <strong>en</strong> raison du très faible nombre de stations connues, est considérée<br />
comme « vulnérable » <strong>et</strong> figure, à ce titre, dans la liste des mammifères <strong>prioritaires</strong>.<br />
Répartition régionale<br />
Selon S. Aulagnier <strong>et</strong> al. (2008), les habitats de la Crocidure des jardins sont les « forêts,<br />
haies, vergers, buissons d<strong>en</strong>ses, phragmitaies, herbes hautes, murs de pierre, zones rocheuses,<br />
dunes végétalisées ». En Europe de l’Ouest, la Crocidure des jardins affectionne<br />
les milieux plutôt ouverts, chauds <strong>et</strong> secs, <strong>et</strong> on peut la trouver à proximité des habitations.<br />
En Pays de la Loire, on peut p<strong>en</strong>ser qu’elle est extrêmem<strong>en</strong>t rare si l’on ti<strong>en</strong>t compte du<br />
nombre considérable de pelotes de réjection de rapaces nocturnes disséquées à différ<strong>en</strong>tes<br />
occasions, sans résultats probants au suj<strong>et</strong> de c<strong>et</strong>te espèce. Il faut toutefois signaler que les<br />
difficultés de détermination ostéologique sont réelles <strong>et</strong> peuv<strong>en</strong>t se traduire par des confusions<br />
avec Crocidura russula, notamm<strong>en</strong>t <strong>en</strong> l’abs<strong>en</strong>ce du calvarium, r<strong>en</strong>dant ainsi malaisée<br />
une appréciation totalem<strong>en</strong>t recevable de la répartition effective de la Crocidure des jardins<br />
au niveau régional.<br />
En l’état actuel des connaissances relatives à c<strong>et</strong>te espèce, on peut seulem<strong>en</strong>t considérer<br />
que le seul noyau de population clairem<strong>en</strong>t id<strong>en</strong>tifié se situe dans le départem<strong>en</strong>t de Maine<strong>et</strong>-Loire,<br />
<strong>en</strong> vallée du Loir.<br />
État des populations <strong>et</strong> t<strong>en</strong>dances<br />
En May<strong>en</strong>ne, les m<strong>en</strong>tions de la Crocidure des jardins, signalée seulem<strong>en</strong>t à partir de 1987,<br />
sont rarissimes <strong>et</strong> de surcroît suj<strong>et</strong>tes à caution selon l’atlas départem<strong>en</strong>tal 1990-2003.<br />
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