Port de Volos à l'horizon 2030

Podepro 2009/2010
mettre en place. Ces quelques années d’austérité ont accusé un retard par rapport aux autres
pays de l’Union quant à la qualité de l’enseignement. La crédibilité des diplômes grecs en a
considérablement souffert malgré les efforts récents de l’Etat pour inverser cette tendance.
Une des conséquences majeures que cela entraine est le départ de nombreux étudiants à la
recherche d’un diplôme dont la valeur est reconnue sur le marché du travail.
Hypothèse 2 : La Grèce prône la connaissance
L’Etat grec, conscient de la mauvaise image de son système éducatif, a décidé de
valoriser ses enseignements. Des pôles de compétence, répartis dans les grandes villes de
chaque région, se sont développés. L’Etat a vu dans cette orientation politique l’occasion de
relancer son économie de manière durable, jouant sur sa position stratégique et s’imposant
comme un pays avant-gardiste dans l’Europe des Balkans.
Hypothèse 3 : la formation maritime, coûte que coûte !
Malgré les difficultés financières, la Grèce a fait le choix de sauver le secteur
maritime, au dépend des autres secteurs d’activités, en concentrant son budget alloué à
l’éducation dans ce domaine. Ainsi, la formation et l’éducation maritime en Grèce, ayant reçu
des fonds conséquents, se sont valorisés de manière considérable pour atteindre un niveau de
spécialisation et d’enseignement de qualité, reconnu au sein de l’UE. Un programme efficace
de reconversion au profit des professions maritimes, tant dans le secteur primaire que
secondaire ou tertiaire a été mis en place, permettant ainsi d’éviter les déficits de main
d’œuvre. La mobilité des citoyens européens, le faible coût de la vie en Grèce ainsi que la
qualité de son enseignement par alternance ont fait gagner à la Grèce une attractivité qui la
rend très compétitive dans ce secteur, à tous les niveaux.
105