Port de Volos à l'horizon 2030

Podepro 2009/2010
d'un bi pôle actif entre Larissa et Vólos conforte l'idée d'une concurrence entre les villes plutôt
que d’une complémentarité. Il reste encore beaucoup à faire dans ce domaine. Une
modernisation des infrastructures régionales pour diminuer les coûts de transport des
marchandises s'avèrerait insuffisante si elle n'est pas accompagnée d'une amélioration des
installations portuaires.
Le désengagement progressif de l'Etat dans la gestion du port de Vólos en vue d'un
rachat par des entreprises nationales ou étrangères est une solution envisageable dans le cadre
d'une baisse des investissements publics. Le départ éventuel de certaines industries
importantes (comme LAFARGE) pourrait être enrayé par des avantages fiscaux. Une baisse
de l'impôt sur les sociétés serait de nature à favoriser l'implantation des entreprises. Dans le
cadre d'une absence des jeux méditerranéens et d'une crise qui perdure, un déficit
d'infrastructures renforcerait la dichotomie ville-port par une perte d'emprise de Vólos sur son
arrière pays. L'isolement qui en résulte amènerait donc un changement de stratégie : Vólos
n'aura comme seule alternative que de se tourner entièrement vers un tourisme "sélectif" en
mettant en avant son antinomie avec les deux grandes villes de Grèce que sont Athènes et
Thessalonique. En effet, le calme et la tranquillité du Pélion contrasterait totalement avec la
foule et le bruit continu des grandes agglomérations. Le port n'accueillerait plus que des
touristes aisés qui cherchent à fuir leur quotidien stressant, l'activité aura donc diminué mais
les revenus augmenteront avec ce changement de clientèle. Vólos serait devenu le nouveau
havre de paix de la Grèce continentale.
Le port de Vólos doit finalement relever un défi majeur : s’imposer définitivement
comme un grand port de commerce dont les retombées profitent à la population et à
l’économie locale et qui se développe en harmonie avec la ville.
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