Port de Volos à l'horizon 2030
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Po<strong>de</strong>pro 2009/2010<br />
Macro-scénario 2 : Le mon<strong>de</strong>, au fond<br />
du gouffre, semble continuer à creuser…<br />
Entre 2010 et <strong>2030</strong>, le modèle du capitalisme libéral a subi <strong>de</strong>s crises localisées dont la<br />
cause principale est intrinsèque à son système. La spéculation sur les marchés boursiers et les<br />
évasions fiscales en sont les principales responsables. L’internationalisation et l’importance<br />
<strong>de</strong>s échanges interbancaires ont véhiculé les crises d’un pays à l’autre et un phénomène <strong>de</strong><br />
contagion est apparu, affaiblissant économiquement et politiquement les pays touchés. Ces<br />
<strong>de</strong>rniers, <strong>de</strong>vant faire face à cette situation, ont investi massivement pour rendre leur système<br />
bancaire à nouveau solvable. Ces crises étant géographiquement éloignées et touchant les<br />
pays pour diverses raisons (bulle immobilière, déficit budgétaire, chute <strong>de</strong>s banques ayant<br />
fortement investi dans <strong>de</strong>s capitaux à risque, etc.) ont forcé les pays à résoudre leurs<br />
problèmes séparément, chacun ne se voyant pas responsable <strong>de</strong> la crise <strong>de</strong> l’autre. Les<br />
règlementations nécessaires pour résorber ce marasme planétaire <strong>de</strong> façon durable ne sont pas<br />
appliquées car elles vont à l’encontre même du libéralisme prôné par les institutions<br />
internationales (OMC, FMI, Banques Mondiales..). La crise divisa pour mieux régner. Cela<br />
sema la discor<strong>de</strong> au sein <strong>de</strong>s différentes zones d’intégration (MERCOSUR, UE, etc.) et un<br />
retour à l’individualisme étatique fit son apparition. Ainsi, il a été impossible d’harmoniser les<br />
règles internationales régissant les domaines financier, commercial ou environnemental,<br />
chacun voulant défendre ses intérêts. La logique économique <strong>de</strong> rentabilité à court terme a<br />
pris le <strong>de</strong>ssus sur la raison. Le pétrole continue à être exploité : les pays voient dans le<br />
réchauffement climatique l’opportunité d’exploiter <strong>de</strong> nouveaux gisements, <strong>de</strong>venus par la<br />
même occasion une source <strong>de</strong> conflits notamment dans les zones internationales (ex : l’Océan<br />
glacial Arctique) et dans les zones pétrolifères déjà existantes comme le Moyen Orient. Le<br />
prix du baril est en constante augmentation à cause <strong>de</strong>s tensions géopolitiques qu’il suscite et<br />
<strong>de</strong>s technologies <strong>de</strong> plus en plus élaborées qu’il est nécessaire d’utiliser pour forer. Les<br />
ressources naturelles sont à présent les principaux facteurs <strong>de</strong>s crises diplomatiques. Quant<br />
aux énergies renouvelables, elles se sont améliorées mais leur distribution sur le marché<br />
<strong>de</strong>meure insuffisante. La simple existence du pétrole a suffi pour empêcher les gens <strong>de</strong><br />
changer massivement d’habitu<strong>de</strong>. Les prix <strong>de</strong>s matières premières et <strong>de</strong> leur transport<br />
augmentent. Seule une poignée <strong>de</strong> pays, la plupart développés, a pris conscience <strong>de</strong>s<br />
problèmes écologiques en disposant <strong>de</strong> règles nationales discriminatoires notamment sur les<br />
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