Port de Volos à l'horizon 2030

Podepro 2009/2010
Compatibilité du micro-scénario 3 avec les macro-scénarios de contexte
On a une bonne compatibilité entre le micro-scénario 3 (« Sur le chemin des ports du
Pirée et de Thessalonique ») et le macro-scénario 1. La Chine investissant massivement dans
les différents ports de Grèce, le partenariat public privé est possible, tout comme la
privatisation totale du port. Une modernisation des infrastructures a commencé avant l'arrivée
du géant asiatique et se poursuit parallèlement au désengagement de l'Etat. De ce fait, Vólos
et la plupart des ports grecs gagnent en compétitivité, dans le bassin méditerranéen voire à
une échelle internationale, qui permet un reclassement en tant que port européen.
Dans cette situation, Vólos est une exception dans l'économie grecque. En effet elle
réussit à concilier secteur industriel et secteur touristique alors que le pays tend vers la
tertiarisation de ses emplois. Ces hypothèses réalisables mais peu probables tendent à
relativiser la compatibilité entre les scénarios. Au niveau des règlementations
environnementales, l'UE met en place des directives plus sévères qui peuvent être renforcées
par des mesures nationales (quotas de pêche par exemple). Les investissements des firmes
chinoises ont augmenté le trafic des marchandises dans le port de Vólos, les industries veulent
profiter des infrastructures routières et ferroviaires mises en place avec l'organisation des Jeux
Méditerranéens pour desservir la Grèce continentale et les pays des Balkans.
Le macro-scénario 2 est totalement incompatible avec le micro-scénario. L'Etat grec
tout comme l'UE est en crise, le chômage explose, les industries se délocalisent et Vólos
n'échappe pas à la règle. De ce fait le trafic de marchandises ne peut augmenter au niveau du
port, et les investisseurs étrangers ne sont pas tentés d'injecter de l'argent pour dynamiser
l'activité portuaire. L'agroalimentaire n'étant pas compétitif, il s'agit principalement de
produits artisanaux, les activités du port diminuent avec le départ des entreprises. Cependant,
le partenariat public privé reste probable dans le cas où l'Etat, incapable de financer ses ports,
les cède à des investisseurs étrangers afin de relancer leur activité. Cette possibilité peut être
freinée par les crises au Proche et Moyen-Orient et avec la Turquie qui menacent le trafic
maritime en Méditerranée. Un investissement dans les ports grecs s'avèrerait donc incertain.
Une arrivée peu probable d'entreprises étrangères combinée aux échecs de politiques
régionales entraîne une faible voire une absence totale de modernisation des infrastructures du
port. Les échecs cumulés du bi pôle Larissa-Vólos et de l'organisation des Jeux
Méditerranéens ont occasionné des retards et des annulations pour les projets d'amélioration
des infrastructures routières et ferroviaires. La ville se retrouve donc quelque peu esseulée de
son arrière pays et de la Grèce en général. Les armateurs grecs suivent les règlementations
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