Le Management par - UNI.HA

oyaume ;
Un personnel compétent et d’un bon niveau culturel ;
Un logistique de pointe.
Elle doit par contre exploiter un feedback important des
clients et revoir sa gamme des produits afin de gagner
des parts de marché et toucher plus de clients.
7-Démotivation du personnel
L’augmentation du taux des impayés avait des effets
négatifs sur la motivation du personnel. Les agents de
crédit se sentaient les premiers victimes de la mauvaise
conception des produits dont ils ne sont ni impliqués ni
consultés par les responsables et pourtant se sont eux qui
payent le prix de cet échec puisque leur rémunération
de performance est étroitement liée par des indicateurs
purement quantitatifs (taux des impayés, taille de
portefeuille…)
Cette démotivation se manifeste par un climat tendu
qui règne entre le réseau et le siège dû sûrement à un
sentiment d’infériorité et de non reconnaissance chez les
agents, par une réaction « moins sérieuse » des agents
face au problème des impayés et surtout par le départ
d’un nombre considérable des agents. (80 agents)
Dans un secteur de crédit qui se caractérise par la
fragilité des activités des clients et par l’absence des
garanties réelles, la plupart des impayés sont causés non
par de mauvais emprunteurs mais par l’institution de
microcrédit. Les produits qu’offre la FBPMC ne répondent
pas réellement aux besoins spécifiques et adaptés des
micro-entrepreneurs, d’où la nécessité d’innover.
Chapitre 2 : Mise en place d’un produit «
Microleasing »
La solution que je propose est la mise en place d’un
nouveau produit innovant non encore utilisé par la
Microfinance au Maroc à savoir le Microleasing. Un tel
produit est susceptible de permettre à la FBPMC de :
lever la contrainte de la garantie,
réduire le risque des impayés,
affecter le montant de crédit à l’objet déclaré,
et pouvoir mieux s’adapter aux besoins spécifiques de
clientèles encore non servies.
1-Définition du Microleasing
1-1 Définition
« Le leasing ou crédit-bail est un arrangement contractuel
permettant à une partie (le preneur) d’utiliser un actif
appartenant à une société de crédit-bail (le bailleur),
moyennant le paiement de loyers d’un montant convenu.
La location est généralement assortie d’une option de
rachat du matériel à sa valeur résiduelle par le preneur
à la fin de la période de location. Au terme de cette
période, le preneur a également le choix de restituer le
matériel ou d’étendre la période de location.
Le dispositif se caractérise principalement par le fait
que le droit de propriété (détenu par le crédit-bailleur)
est dissocié du droit d’usage économique (détenu par le
preneur) du bien en location.
Le crédit-bail tel qu’il est couramment pratiqué fait
généralement intervenir une société de leasing, donc une
organisation spécialisée. »
C’est ainsi qu’on accepte cette définition pour l’appliquer
à la Microfinance, mais toutefois le leasing doit s’adapter
et s’adhérer aux principes de base de la Microfinance à
savoir :
• lutter contre la pauvreté
• permettre l’intégration à une couche sociale
économiquement isolée
• financer et qualifier des activités informelles
génératrices des revenus
On peut donc définir le microleasing de la manière
suivante :
« Le microleasing est un arrangement contractuel
permettant au microentrepreneur (le preneur) d’utiliser
un actif appartenant à l’IMF (le bailleur), moyennant le
paiement de loyers d’un montant convenu. Au terme de
la période de location, le microentrepreneur bénéficie
d’une option de rachat du matériel à une valeur résiduelle
fixée à l’origine, il a également le choix de restituer le
matériel ou d’étendre la période de location. »
Il est à préciser que pour parler du microleasing, le
montant ne doit jamais dépasser 50 000 Dh.
Ce contrat doit donc intervenir trois parties :
- Le Vendeur : c’est lui qui fournit le bien (il vend
l’équipement à l’acheteur qui n’est autre que l’IMF).
- L’IMF (le bailleur) : c’est le propriétaire du bien
d’équipement et qui attribue au microentrepreneur (le
preneur) le droit d’utilisation de ce en contre partie d’un
loyer, et ce pendant toute la durée du bail
- Le preneur : c’est le microentrepreneur et l’utilisateur
du bien d’équipement loué par l’IMF
Le contrat du microleasing est triple :
* Le mandat d’achat : c’est le contrat qui détermine
l’acquisition par l’IMF (l’acheteur) du bien choisi par
le microentrepreneur locataire. Il est passé entre le
fournisseur et l’acheteur.
* Le contrat de location : il lie l’IMF et le preneur.
* La promesse unilatérale de vente : le locataire a ainsi
la possibilité et non l’obligation de prendre possession du
bien une fois terminée la période de location. Pour cette
acquisition, l’utilisateur du bien doit s’acquitter d’une
certaine somme dont le montant est fixé à l’avance et
correspond à la valeur résiduelle.
Le microleasing peut compléter utilement les services
de crédit offerts par une IMF. Il est généralement bien
adapté aux entreprises faiblement fiscalisées comme les
microentreprises, qui la plupart du temps opèrent dans le
secteur informel et ne sont pas en mesure de bénéficier
des avantages de l’amortissement des équipements.
Par ailleurs, pour octroyer un crédit-bail, l’IMF tient
davantage compte de l’aptitude du preneur à générer
des rentrées de fonds suffisantes pour acquitter le loyer
que de son historique de crédit, ses actifs ou sa base de
capital
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