Une structure anti-douleur - CNRD
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Ceci serait une véritable médecine préventive de conseil en thérapeutique médicale, voire de conseil en<br />
santé pour conserver ce capital santé.<br />
Le deuxième impact positif de ces <strong>structure</strong>s pluridisciplinaires dans leur conception est la notion de codiagnostic.<br />
En effet, beaucoup d’interventions chirurgicales ou de prises en charge ont débouchés sur des<br />
échecs à cause d’une non clairvoyance des problèmes psychologiques et sociaux concomitant au problème<br />
organique. Un professionnel de la <strong>douleur</strong> pourrait éveiller l’équipe médicale et le patient sur des<br />
dangers d’inefficacité de la prise en charge médicale simple à l’orée de la découverte, après une consultation<br />
d’algologie, d’éléments sous-jacents pathogènes d’antécédents personnels, d’antécédents sociaux<br />
ou de mauvaise conception culturelle parasitant la guérison après l’acte en cause.<br />
Mais, dans la pratique, il est difficile de concevoir que toute intervention lourde ou pouvant déclencher<br />
des perturbations ou des décompensations, relève obligatoirement d’un diagnostique double ou triple<br />
du professionnel devant réaliser l’acte thérapeutique classique associé à un professionnel de la <strong>douleur</strong>.<br />
En conclusion, on peut dire que, si dans le quotidien, les médecins de la <strong>douleur</strong> réalisent cette véritable<br />
expertise médico-médicale dans un but de soulagement, il est possible d’envisager que cette expertise soit<br />
étendue à plusieurs domaines médicaux sans qu’il y ait nécessairement mise en place de la filière de soins<br />
algologiques classique. Ceci pourrait constituer une nouvelle voie de prise en charge dévolue aux unités<br />
de la <strong>douleur</strong>.<br />
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B énévoles et associations de malades<br />
La <strong>douleur</strong>, malheureusement, atteint beaucoup d'entre nous et constitue un problème qu'il est difficile<br />
à prendre en charge.<br />
Le gouvernement a lancé deux plans de santé pour essayer de mieux coordonner les moyens de lutte<br />
contre cette <strong>douleur</strong> en 1998 et 2002. (Annexes 6 et 7)<br />
De plus en plus, les patients douloureux éprouvent le besoin de se grouper : les patients douloureux<br />
prennent en charge leur <strong>douleur</strong>. Ils se reconnaissent autour de leurs associations, se comprennent.<br />
"Seuls les douloureux peuvent intimement comprendre la <strong>douleur</strong> de l’autre".<br />
Ces associations leur permettent :<br />
- de s’informer mutuellement sur la <strong>douleur</strong><br />
- d’être partenaires de l’information grand public sur la <strong>douleur</strong><br />
- d’être les aiguillons d’une meilleure organisation médicale de la prise en charge de la <strong>douleur</strong><br />
- de participer dans les instances décisionnelles aux grandes orientations de la politique de santé<br />
Créer<br />
organiser et développer<br />
une <strong>structure</strong> <strong>anti</strong>-<strong>douleur</strong>