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Rapport quadriennal 2002 - Laboratoire d'Astrophysique de l ...

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Chapitre B<br />

Thèmes: Bilan et prospective<br />

9 Cosmologie observationnelle<br />

9.1 Composition <strong>de</strong> l’équipe<br />

Permanents: F.-Xavier Désert, astronome ; Bernard Fouilleux, Ingénieur parti à la retraite en 2001<br />

Thésitif: Samuel Leclercq, étudiant en thèse <strong>de</strong>puis fin 2000 (en co-direction avec Alain Benoît).<br />

L’équipe s’insère dans un groupe <strong>de</strong> travail (Groupe <strong>de</strong> recherche en instrumentation pour la Cosmologie)<br />

transversal sur Grenoble, comprenant en particulier Alain Benoît du CRTBT (Centre <strong>de</strong> Recherche sur les<br />

Très Basses Températures), Daniel Santos et Cécile Renault <strong>de</strong> l’ISN (Institut <strong>de</strong>s Sciences Nucléaires) et<br />

plus généralement le groupe rhône-alpin « Cosm’Alpes » d’astroparticule.<br />

9.2 Faits saillants<br />

Le fond diffus cosmologique à 3K représente l’observable physique la plus ancienne, accessible aujourd’hui,<br />

décrivant l’Univers au moment du découplage du rayonnement et <strong>de</strong> la matière. Ces dix <strong>de</strong>rnières années ont<br />

vu l’arrivée <strong>de</strong> mesures <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> précision, grâce en particulier au satellite COBE (mesure absolue <strong>de</strong> la<br />

température du rayonnement fossile à un millième près et première détection <strong>de</strong>s anisotropies du 3 K) et aux<br />

expériences ballons Boomerang et Maxima (les meilleures détections à haute résolution angulaire <strong>de</strong>s<br />

anisotropies, à l’heure actuelle). Ces mesures constituent une mine <strong>de</strong> données sur les conditions initiales <strong>de</strong><br />

l’Univers. Elles permettent d’une part <strong>de</strong> connaître le spectre <strong>de</strong>s fluctuations <strong>de</strong> <strong>de</strong>nsité qui ont présidé à la<br />

formation <strong>de</strong>s structures que l’on observe maintenant. D’autre part, la physique <strong>de</strong> l’émergence <strong>de</strong>s<br />

anisotropies du rayonnement nous donne accès très précisément à l’ensemble <strong>de</strong>s paramètres cosmologiques<br />

<strong>de</strong> l’Univers (âge, <strong>de</strong>nsité, courbure, nature <strong>de</strong> la matière et autres). La physique <strong>de</strong> particules à partir d’une<br />

extension du modèle standard propose <strong>de</strong>s réponses au problème <strong>de</strong> la matière sombre non-baryonique. En<br />

outre la détection directe <strong>de</strong> la matière sombre non-baryonique, sujet <strong>de</strong> recherche très dynamique,<br />

permettrait d’i<strong>de</strong>ntifier ses composants exotiques.<br />

Depuis quelques années, la cosmologie observationnelle se développe fortement à Grenoble, grâce à la<br />

participation ou à la conception <strong>de</strong> nouveaux instruments dédiés pour la plupart à la mesure précise du<br />

rayonnement fossile à 3 K, citons ARCHEOPS, DIABOLO et PLANCK. PLANCK est le satellite qui sera lancé en<br />

2007 qui <strong>de</strong>vrait permettre d’atteindre avec une précision ultime le spectre <strong>de</strong> puissance angulaire <strong>de</strong>s<br />

anisotropies. En attendant, l’instrument sous ballon ARCHEOPS, dirigé par Alain Benoît, permet aux équipes à<br />

la collaboration associée d’obtenir <strong>de</strong>s résultats originaux précédant PLANCK.<br />

9.3 Bilan d’activité<br />

9.3.1 ARCHEOPS<br />

L’expérience ballon ARCHEOPS ( 13 ) est née d’une collaboration internationale entre <strong>de</strong>s laboratoires français<br />

(CNRS- SPM, SDU et IN2P3 et CEA) et <strong>de</strong>s laboratoires anglais, américains et italiens. Son objectif est la<br />

mesure <strong>de</strong>s anisotropies du rayonnement fossile à 3 K, trace du Big Bang. Grâce à une gran<strong>de</strong> couverture <strong>de</strong><br />

ciel et une gran<strong>de</strong> résolution angulaire, cette expérience est originale quant à la couverture en "fréquences<br />

angulaires" sur le ciel.<br />

Pour obtenir la résolution angulaire d’environ 8 minutes d’arc (soit le quart du diamètre apparent lunaire, 50<br />

fois mieux que COBE), un télescope, dont le miroir primaire a un diamètre effectif <strong>de</strong> 1m50, observe le ciel<br />

avec en son foyer <strong>de</strong>s détecteurs <strong>de</strong> type bolométrique (sensible à une gran<strong>de</strong> ban<strong>de</strong> spectrale) à <strong>de</strong>s<br />

13 http: //www.ARCHEOPS.org<br />

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