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Rapport quadriennal 2002 - Laboratoire d'Astrophysique de l ...

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Chapitre A<br />

Présentation générale<br />

succès, en décembre. La qualité <strong>de</strong> la fonction <strong>de</strong> transfert <strong>de</strong> NAOS, dont le cahier <strong>de</strong>s charges était<br />

ambitieux, a impressionné, laissant entrevoir une exploitation à la hauteur <strong>de</strong>s plus hautes espérances.<br />

La préparation du projet NAOS s’est accompagnée <strong>de</strong> la mise en place <strong>de</strong> modèles simulant l’observation,<br />

permettant d’anticiper les performances en fonction <strong>de</strong>s conditions observationnelles.<br />

L’ESO a accepté <strong>de</strong> prévoir l’utilisation <strong>de</strong> NAOS avec un instrument supplémentaire, en lumière visible,<br />

optimisé pour l’observation à grand contraste. Cet instrument, AVES, est piloté par l’Italie et a reçu un appui<br />

du LAOG en particulier sur les aspects coronographiques.<br />

En parallèle à ces réalisations, une action <strong>de</strong> R&T a été lancée en vue <strong>de</strong> développer <strong>de</strong>s miroirs déformables<br />

à très grand nombre d’actuateurs et/ou gran<strong>de</strong> intégration (micro-miroirs déformables ou MMD). Elle<br />

s’appuie sur diverses collaborations dont un partenariat avec le CENG disposant <strong>de</strong> technologies adéquates.<br />

Les premiers composants formés d’actuateurs électrostatiques ont vu le jour courant 2001. L’étu<strong>de</strong> du<br />

comportement <strong>de</strong> ces composants a permis d’initier le dépôt d’un brevet.<br />

L’interférométrie optique, expertise centrale aux activités instrumentales du LAOG, a généré <strong>de</strong>s travaux<br />

variés.<br />

La réalisation d’AMBER, décidée en 1997, a occupé une autre partie importante <strong>de</strong>s moyens du LAOG. Les<br />

équipes « EJDJ », « OTFM » notamment se sont investies aux côtés <strong>de</strong>s ITAs impliqués, essentiellement<br />

distincts <strong>de</strong> ceux engagés sur NAOS. La phase d’étu<strong>de</strong> a connu <strong>de</strong>s retards notables en raison <strong>de</strong> difficultés<br />

d’organisation induites par le conflit entre projets lourds (NAOS notamment), la dispersion <strong>de</strong>s équipes du<br />

projet (5 laboratoires ou instituts dont 2 étrangers) et le financement assuré principalement par les tutelles et<br />

non pas par l’ESO. Le statut d’AMBER vis à vis <strong>de</strong> l’ESO, initialement conçu comme instrument « visiteur »,<br />

a évolué avec l’aménagement <strong>de</strong> la gestion du VLTI par l’ESO, induisant <strong>de</strong>s contraintes non souhaitées au<br />

départ. Néanmoins, le projet a passé les revues à l’ESO avec succès, avec la plupart <strong>de</strong> ses spécifications<br />

ambitieuses maintenues, et entamé la pério<strong>de</strong> d’approvisionnement fin 2001.<br />

L’autre volet <strong>de</strong> cette activité est multiforme et cumule R&T en laboratoire, tests sur télescopes, fourniture <strong>de</strong><br />

composants en sous-traitance et réflexion sur les futurs interféromètres. Cet axe <strong>de</strong> travaux repose sur <strong>de</strong>s<br />

collaborations avec <strong>de</strong>s laboratoires <strong>de</strong> physique avec qui nous avons développé <strong>de</strong>s composants d’optique<br />

guidée planaire, sur base <strong>de</strong> technologies "télécom". Cette approche a <strong>de</strong>s avantages appréciables, parfois<br />

essentiels, sur l’optique <strong>de</strong> volume et les fibres optiques, dus à la compacité et la stabilité <strong>de</strong>s montages<br />

permis, en particulier pour la recombinaison interférométrique. Le LAOG a pu vali<strong>de</strong>r <strong>de</strong>s composants <strong>de</strong><br />

différentes technologies d’abord en ban<strong>de</strong> H, puis dans les autres ban<strong>de</strong>s <strong>de</strong> l’infrarouge proche. Des<br />

composants à 2 télescopes, puis 3 télescopes ont été progressivement testés, optimisés et validés. Des étu<strong>de</strong>s<br />

à plus <strong>de</strong> 3 télescopes ont démarré ainsi que la recherche <strong>de</strong> matériaux adéquats pour les longueurs d’on<strong>de</strong><br />

thermiques (3 et 10 microns).<br />

Au <strong>de</strong>là <strong>de</strong> ces travaux en laboratoire ont été prévus et menés <strong>de</strong>s tests sur site (GI2T et IOTA) <strong>de</strong>stinés à<br />

vali<strong>de</strong>r sur le ciel les composants sélectionnés. Un instrument <strong>de</strong> test, IONIC, intégrant une caméra infrarouge<br />

et un composant <strong>de</strong> recombinaison, a été réalisé pour cet objectif . Les premières franges ont été obtenues sur<br />

IOTA en 2000 en ban<strong>de</strong>s H et K, démontrant les vertus <strong>de</strong> cette technologie et préfigurant un instrument<br />

pouvant <strong>de</strong>meurer sur IOTA à terme.<br />

Les composants réalisés ont intéressé l’ESA qui a opté pour un montage proposé par ALCATEL Space,<br />

intégrant la technologie d’optique intégrée proposée par le LAOG, pour la phase 1 du test du principe <strong>de</strong><br />

« nulling » pour DARWIN. Le travail contractuel avec ALCATEL a commencé début 2001.<br />

L’implication forte du LAOG dans l’interférométrie et les liens avec l’IRAM avaient, dès 1992 lors <strong>de</strong> la<br />

programmation <strong>de</strong> l’extension du LAOG, conduit à proposer la constitution d’un centre d’expertise en<br />

interférométrie optique à Grenoble. Cet objectif, prématuré auparavant, a été relancé par le démarrage <strong>de</strong><br />

l’instrumentation VLTI en 1997 et inscrit dans les objectifs du <strong>quadriennal</strong> se terminant. L’idée <strong>de</strong> centre a<br />

évolué entre temps avec la participation active d’autres sites dont Nice. Le Centre Jean-Marie Mariotti<br />

(JMMC) a été créé en 2000 sous forme <strong>de</strong> laboratoire sans mur associant une dizaine d’unités <strong>de</strong> recherche<br />

avec un siège au LAOG. Certaines activités <strong>de</strong> ce centre ont été validées comme services d’observation par<br />

l’INSU à la mi-2001 et <strong>de</strong>s statuts définitifs ont été récemment proposés.<br />

La réalisation <strong>de</strong> NAOS a été l’occasion <strong>de</strong> consoli<strong>de</strong>r une expertise sur les CCDs visibles dans un contexte<br />

<strong>de</strong> spécifications tendues. Le LAOG a une tradition en matière <strong>de</strong> caméras infrarouge qui a permis <strong>de</strong> mettre<br />

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