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Rapport quadriennal 2002 - Laboratoire d'Astrophysique de l ...

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<strong>Rapport</strong> d’activité 1999-2001<br />

LAOG<br />

Delfosse et al. 1999; Ségransan et al. 2000) et nous avons pu établir la relation masse-luminosité <strong>de</strong>s étoiles<br />

<strong>de</strong> très faible masse avec une précision encore jamais atteinte (Delfosse et al. 2000).<br />

Les contraintes ainsi apportées sont précieuses pour les modèles théoriques: l’accord avec les modèles du<br />

groupe théorique <strong>de</strong> l’ENS Lyon (Allard, Baraffe et Chabrier) est excellent en infrarouge, mais <strong>de</strong>s<br />

désaccords <strong>de</strong> ∼0.5 mag apparaissent en visible. Cela vali<strong>de</strong> <strong>de</strong> manière générale les modèles <strong>de</strong> ce groupe,<br />

mais montre que <strong>de</strong>s améliorations locales doivent être apportées pour mieux décrire le flux visible. Nous<br />

montrons également qu’une dispersion importante existe dans cette relation pour la ban<strong>de</strong> visible. Celle ci est<br />

due à la métallicité, et pour aller plus loin il est maintenant nécessaire <strong>de</strong> construire une relation massemétallicité-luminosité.<br />

6.3.7 Planètes extra-solaires<br />

La majorité <strong>de</strong>s programmes <strong>de</strong> recherche <strong>de</strong> planètes extrasolaires ont pour cibles <strong>de</strong>s objets en orbites<br />

autour <strong>de</strong> naines G-K, pour la simple raison que ces étoiles sont plus brillantes que les naines M et qu’il est<br />

donc plus aisé (et moins coûteux en temps d’observation) d’en obtenir <strong>de</strong>s mesures <strong>de</strong> vitesse radiale à très<br />

haute précision. Cependant nous avons récemment découvert la première planète en orbite autour d’une<br />

naine M (Gl 876; Delfosse et al. 1998), qui <strong>de</strong>meure à cette date la seule détectée. Elle indique clairement<br />

que <strong>de</strong>s planètes se forment aussi autour <strong>de</strong>s étoiles <strong>de</strong> très faible masse. Les naines M représentant la<br />

population majoritaire <strong>de</strong> la galaxie, il est probable que la majorité <strong>de</strong>s planètes <strong>de</strong> la Galaxie soient en orbite<br />

autour <strong>de</strong> tels objets.<br />

Figure 6: Mouvement réflexe dû à la planète jupitérienne <strong>de</strong> Gl 876 (Données obtenues avec ELODIE à l’OHP et<br />

avec CORALIE).<br />

Les mesures <strong>de</strong> vitesses radiales que nous effectuons avec ELODIE <strong>de</strong>puis 1996, sur les naines M du<br />

voisinage solaire, ont une précision suffisante sur un sous-échantillon d’environ 50 objets pour détecter <strong>de</strong>s<br />

planètes extra-solaires. En plus <strong>de</strong> Gl 876, une fraction significative <strong>de</strong> l’échantillon montre une dispersion<br />

<strong>de</strong>s mesures <strong>de</strong> vitesse radiales <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> 50 à 100 m/s, très nettement supérieure à nos erreurs <strong>de</strong> mesure.<br />

Cette dispersion peut s’expliquer soit par la présence d’une planète géante <strong>de</strong> pério<strong>de</strong> courte, soit par une<br />

variabilité intrinsèque due à l’activité magnétique <strong>de</strong> l’étoile. Nous multiplions nos mesures sur ces objets<br />

pour rechercher <strong>de</strong>s périodicités.<br />

Deux d’entre nous (C. P. et J.L. B.) sont également impliqués dans les programmes <strong>de</strong> recherche <strong>de</strong> planètes<br />

extra-solaires autour <strong>de</strong>s naines G menés à l’Observatoire <strong>de</strong> Haute Provence. Le LAOG est associé à la<br />

découverte <strong>de</strong> 10 <strong>de</strong> ces planètes (Naef et al. 2001; Mazeh et al. 2000), à la première détection<br />

photométrique d'un transit d'une planète <strong>de</strong>vant son étoile (Mazeh et al. 2000) et à sa première détection<br />

spectroscopique (Queloz et al. 2000).<br />

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