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revue 18 - Institut Alcor

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L'AMEII ère PARTIE - Le déploiement progressif de la conscienceLa nuit noire de l’AmeDe Bethléem au Calvaire 1C’est ainsi qu’est appelée la grande crise spirituellevécue par Jésus au moment de son agonie sur la croix.Indépendamment de sa mort physique, il vivait sur leplan intérieur, la destruction de son corps causal ou corpsde l’âme ; c’est à dire la forme construite d’expansionde conscience en expansion de conscience.La destruction du corps causal est l’étape qui précèdele contact avec le Père, c’est à dire l’entrée définitivedans la vie Une.Ci-dessous, nous citons quelques passages des écritsd’AABailey, évoquant la mort du Christ qui est aussil’épreuve de la quatrième initiation.Le disciple qui avance sur le chemin de la quatrièmeInitiation, marche dans les pas Christ,« …/…en traversant des périodes de rejet absolu, lorsquesurvient la crise finale, (il éprouve) des moments de solitudetels qu’il ne pouvait en concevoir auparavant. Il suit pas àpas les traces de Son Maître, est crucifié devant les hommeset est abandonné à la fois par ses compagnons et par laprésence réconfortante du soi divin, sur l’assistance duquelil a appris à compter. Cependant, du fait que le Christ estentré dans ce lieu de ténèbres extérieures, et s’est sentiabandonné par tout ce qui avait eu tant de prix pour Luijusque-là, à la fois humainement et sous l’angle divin, Il nousa permis de mesurer la valeur de cette expérience et nous amontré que c’est seulement après avoir traversé ce lieu deténèbres – que les mystiques ont très justement appelé « lanuit obscure de l’âme » – que nous pouvons vraiment entrerdans le compagnonnage béni du royaume. » …… « C’est la solitude, alors qu’on est entouré d’autresêtres humains, c’est le sentiment d’être totalement délaissé,alors qu’on est en compagnie de ceux qui cherchent à comprendreet à secourir, qui constituent les ténèbres. La lumièrede la Transfiguration s’est subitement éteinte ; et, par suite deson intensité antérieure, la nuit paraît plus sombre encore.Mais, c’est dans ces ténèbres que nous connaissonsDieu.Il avait …/… uni les deux aspects symboliquementcrucifiés sur la croix : la matière et l’âme, la matière de laforme et la nature inférieure parvenue à la perfection. …/...Le sacrifice de la nature inférieure tout entière avait étéaccompli et il y eut, pendant trois heures, un silence et desténèbres. Alors fut proféré ce mot stupéfiant qui indiqueque le Christ avait atteint le stade du sacrifice final, et quemême la conscience de la Divinité, la conscience de l’âmeelle-même, avec sa force et sa puissance, sa lumière et sacompréhension, devait être déposée sur l’autel. Il devaitsubir l’expérience du renoncement intégral de tout ce quiconstituait Son être même. Ceci provoqua un cri de protestation,et cette question : « Mon Dieu, Mon Dieu, pourquoim’as-tu abandonné ? »Il nous avait montré la voie à suivre. Il nous avait démontréla nature de la perfection, Il ne pouvait rien faire deplus, à ce moment-là, et c’est pourquoi il poussa ce cri detriomphe : « Tout est accompli ! ».Une seule parole monta encore des ténèbres qui voilaientle Christ mourant. L’instant de Sa mort fut préfacé par cesmots : « Père, je remets mon esprit entre Vos mains. »C’est alors que « Le voile du Temple se déchira en deux,depuis le haut jusqu’en bas. »« L’accès à Dieu était établi, et les forces spirituellesintérieures pouvaient se manifester, désormais, sans entraves.Ceci fut un acte de Dieu, une reconnaissance stupéfiantepar le Père de ce que Son Fils avait fait. Toutes les barrièresséparatrices étaient abolies, l’homme et Dieu pouvaient serencontrer et entretenir des relations directes. »Le passage obscur de la nuit noire de l’âme et ladestruction du corps causal ne sont pas l’éliminationde l’énergie de l’âme mais de la forme qui la contenait.Désormais, cette énergie vivifie totalement la forme,car :« …/… L’Amour est le commencement, et l’Amour està la fin, et dans l’Amour, nous servons et nous travaillons.Le long voyage finit ainsi, dans la gloire du renoncement àtout désir personnel, et dans la dédicace entière de chaqueêtre au service vivant. »1 A A Bailey : de Bethléem au calvaire § 221, pf 178Le Son Bleu - N° <strong>18</strong> - Septembre 2012 - P. 37

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