L'AMEIII ème PARTIE - L'âme manifeste sa présence jusque dans le plan physiqueest à la fois l’archétype et le moule ducorps physique dense. Le Maître D.K.écrit : « A mesure que sera compris lesubstratum éthérique, qui est la vraiesubstance sous-jacente à tout formetangible, de grandes révolutions se produirontdans le domaine de la science,de la médecine, et de la chimie. L’étudede la médecine, par exemple, sera abordée,à l’avenir, sous un angle nouveau,et la pratique médicale reposera sur lacompréhension des lois de la radiation,des courants magnétiques, et des centresde force situés dans le corps deshommes, ainsi que de leurs relationsavec les centres de forces et les courantsdu système solaire ». 2La fonction du corps de vitalité estd’emmagasiner la lumière reçue dusoleil et de la transmettre à toutes lesparties du corps physique via la rate. Il secompose d’un tissu de courants d’énergie,de lignes de force et de lumière.Le prana – qui peut être défini commel’essence de vie – circule le long de ceslignes appelées « nadis ». C’est donc levéhicule emprunté par les courants devitalité qui maintiennent le corps envie, apportant vitalité et énergie aucorps physique. Pour le moment, cettenotion de corps éthérique est rejetéeet niée par la science.Le corps éthérique interpénètre lephysique dense le dépassant légèrement.Comme le suggèrent les travauxde Monsieur Masaru Emoto, c’est par2 Traité sur le Feu Cosmique d’A.A.B. Ed.Lucis Trust pages XIII Françaises dansl’avant-proposMasaaru Emoto, le Miracle de l'eau, ed. Tredaniell’intermédiaire de l’eau et des liquidesorganiques, entre autres, que les forcesformatrices éthériques agissent sur lessubstances organiques du corps.Nature dela vitalitéL’Enseignement d’Alice Bailey postuleque c’est ce corps éthérique quidonne sa vitalité au corps dense. Cettevitalité s’exprime par deux qualités quicaractérisent le corps éthérique :- une cohésion : elle maintientcohérente les unités élémentairesconstituant la forme.- une dynamique, qualité impliquantstimulation et évolutivité.« Ces deux qualités, de cohésion,facteur de stabilité, et de dynamisme,facteur de changement, font corps avecla vie. Ce sont aussi celles qui caractérisentl’âme spirituelle sur son propreplan ». 3Ceci nous amène à faire l’hypothèseque c’est par l’intermédiaire du corps devitalité que l’âme communique avec lecorps dense. C’est aussi ce qu’affirme leMaître D.K. Le corps éthérique ou corpsde vitalité, qui a les mêmes propriétésque l’âme à son niveau, ne serait-il pasl’âme du plan physique ? Cela permetde soulever le problème posé par lesgreffes, les dons d’organes ainsi queles dons de sang. Nous allons développercette question dans la suite de cetarticle.En résuméEn résumé nous avons donc :1. L’âme.2. Les corps subtils mental et émotionnelqui sont simplement des centresd’énergie qualifiés.3. Le corps vital (ou éthérique) avecses sept centres majeurs de force (lecorps éthérique n’est pas le « véhiculede conscience », mais simplementle véhicule du « Prana » ou « forcevitale »). Il est constitué de milliers de« nadis » ou « canaux d’énergie »,3 Cœur et énergétique de Michel BercotEd. Opéra p. 32l’entrecroisement d’un certain nombred’entre-eux donnant naissance àdes vortex appelés « chakras » oucentres, ces derniers étant eux-mêmesen relation avec diverses glandes endocrines.4. Le système endocrinien, résultantedes sept centres, constitue le facteurdéterminant de commandement dansle corps physique.5. Le système nerveux.6. Le courant sanguin.Précisons que la diffusion de « l’énergie» s’opère de la sorte :L’énergie cosmique pénètre dansle « chakra » Réseau des « nadis » Système nerveux Glandes endocrines Réseau sanguin.C’est ainsi que l’âme, par l’intermédiairedu corps éthérique, « apporte à lamatière, ou agrégat de cellules vivantes,l’aspect qualitatif à savoir la conscienceet la vie » 4 .Voyons maintenant les questionsque ces connaissances soulèvent lorsde certaines applications en médecinedans le cadre entre autres :- des transplantations d’organes- des cellules souches- des dons du sangAme, transplantationd’organes etimpact éthériqueSelon les dires du Docteur MichelBercot, aujourd’hui, pour la médecineclassique, la notion de vitalité ne peutfaire la preuve de son existence et resteencore profondément abstraite. Vitalité,relation vitale, énergie vitale sontau cœur de notre thème parce que fondementmême du vivant. Ce principevital fait du corps énergétique l’entitéanimatrice et organisatrice du corpsphysique, le responsable de l’intégrationdes fonctions cellulaires et de leurcaractère indissociable. Il s’agit là d’unproblème crucial – jusqu’ici non résolu –en termes de biologie et de santé. Sadécouverte permettra à la médecinede demain de faire un saut quantiquedans la compréhension :4 La guérison ésotérique d’AAB § 331 et332 pf.. 260 - 261P. 46 - Le Son Bleu - N° <strong>18</strong> - Septembre 2012
L'AMEIII ère PARTIE - L'âme manifeste sa présence jusque dans le plan physique- de l’impact du corps éthérique surle système immunitaire- ainsi que des pathologies et deleur guérison.La médecine conçoit la notiond’identité en thérapie mais elle serait àdévelopper davantage. Cela correspondau système HLA – de l’anglais HumanLeucocyte Antigens entendez par là lesystème d’histocompatibilité – et impliqueque le corps soit en accord avecl’identité profonde de la personne àl’image d’un instrument de musiquequi est accordé. Cet accord se fait aumoyen du champ magnétique de lapersonne qui est le lien entre le corpsphysique et son psychisme.L’organisme vivant doit faire siennesles particules de toute matière étrangèreintroduite dans son corps, qu’ils’agisse de nourriture, de transfusionsanguine ou d’une transplantation d’organe.S’il n’y parvient pas, la substanceétrangère est éliminée. C’est pourquoi,une transplantation d’organe peut amenerun phénomène de rejet de la partdu receveur. Il faut donc être sûr dela compatibilité, autant que faire sepeut, avant de procéder à une transplantation.Pour nous, <strong>Institut</strong> <strong>Alcor</strong>, se pose laquestion de l’âme et du corps éthérique.C’est en effet, ce dernier – contrepartie du corps dense – qui est considérécomme le système immunitaire subtildu corps physique dense.Qu’en est-ilde la mémoirecellulaire ?Lorsque l’organe transplanté estcompatible avec le corps du receveuret que la transplantation est une « réussite» sur le plan physique, ce n’est paspour autant que le problème est résolusur le plan intérieur, autrement dit surle plan de la conscience. Seuls les progrèsspirituels accomplis dans sa vieprésente permettront à la personnede « métaboliser » et de se transformerintérieurement, autrement dit de poserun autre regard sur la vie.De plus, même si le receveur n’ena pas toujours conscience, une relationexiste entre le donneur et lui.En ce qui concerne les personnes quiacceptent de donner un organe aprèsleur mort, il faudrait qu’elles soientconscientes du fait suivant :Pendant les trois jours et demi quisuivent la mort du corps dense, uneimportante période de l’évolution sedéroule ; l’âme entreprend la rétrospectivede la vie qui vient de s’achever,et ce panorama formera la base de sesexpériences post-mortem dans les mondesspirituels ; ce panorama se dérouleen sens inverse et va de la vieillesse àla première enfance.C’est dans la mesure où cette rétrospectiveest vécue sans perturbation quel’âme pourra profiter pleinement desleçons de la vie qui vient de s’achever.En effet, pendant que ce panorama sedéroule, la corde d’argent qui relie lesvéhicules supérieurs au corps dense estencore intacte.Ainsi, bien que la personne soitconsidérée comme « morte », uneconnexion demeure avec son corpsdense, et l’Esprit reste conscient detoute atteinte portée à celui-ci. Etantdonné que les organes à transplanterdoivent être prélevés immédiatementaprès la mort du donneur, y a-t-il desconséquences sur les rapports entrel’âme et le véhicule qu’elle abandonne ?Y a-t-il un risque de perturber le retraitde l’âme ?Il faut rappeler que lors de la mort,le courant sanguin, le système nerveuxet le système endocrinien sont affectés.Les nadis s’organisent en vue del’abstraction et le système glandulaireinjecte dans le sang une substance quiaffecte le cœur. « Le courant sanguinest affecté d’une manière occulte particulière…Il est changé intérieurement…par l’effet d’une activité non encoredécouverte par la science moderne etdont la responsabilité incombe au systèmeglandulaire. En réponse à l’appelde la mort, les glandes injectent dansle sang une substance qui, à son tour,affecte le cœur où le fil de vie est ancré.Cette substance… est considérée comme« donnant la mort ». Elle est égalementl’une des causes fondamentales du comaet de la perte de conscience ». 5 Le corpséthérique commence alors à se détacheret à se retirer en réponse à l’appel del’âme. Il est à signaler qu’en conservantsa conscience, le mourant rassemblealors ses forces pour l’abstraction finale.5 Guérison ésotérique d’A.A.B. Ed. LucisTrust p. angl. 474 – pages françaises 371Ceci nous amène à dire quelques motssur l’état de mort cérébrale.Quelques mots surla mort cérébralelors du prélèvementd’organesSaviez-vous que, pour pouvoirprélever des organes, le « mort »doit souvent être… anesthésié ?C’est une réalité qui est rarementrévélée aux donneurs, et à leurfamille. Pour pouvoir être transplantés,les organes doivent êtrefrais. Le cœur d’une personne mortedepuis ne serait-ce que cinq minutesest inutilisable : il ne se remettrajamais à battre, y compris avec unpacemaker (un appareil qui donnedes chocs électriques pour stimulerles pulsations). Il en va de même desautres organes vitaux (reins, foie,pancréas, poumons…). Pour que lesorganes soient bien frais, donc, il fautqu’ils soient encore en train de fonctionnerau moment où ils sont prélevés.Ils ne peuvent donc pas être prélevés surun « mort » réellement mort, mais surune personne en état de « mort cérébrale», ce qui, nous allons le voir… esttrès différent.La « mort cérébrale » permetl’ouverture de la procédure de prélèvementd’organes. Le concept de « mortcérébrale » a été inventé en 1968 6 . C’està cette période, en effet que les critèresont été définis. Jusque-là, on neconnaissait que deux états : vivant oumort. Une personne morte ne peut toutsimplement plus guérir. Ses organesvitaux, le cœur, le foie, les poumons,les reins et le pancréas ne fonctionnentplus. On ne peut plus les transplantersur une personne vivante, car ils commencentà se décomposer aussitôt quel’oxygénation et la circulation sanguines’arrêtent. Cinq minutes plus tard, ilssont inutilisables.Pour pouvoir prélever des organesencore vivants, et donc capablesd’être transplantés sur une nouvelle6 Ad Hoc Commitee of the Harvard MédicalSchool to Examine the Definition ofBrain Death, A definition of irreversiblecoma : report of the Ad Hoc committeeof the Harvard Medical School, JAMA,1968; 205:337-340Le Son Bleu - N° <strong>18</strong> - Septembre 2012 - P. 47