rapport\d'activite - Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de ...

Au demeurant, et afin d'avoir une visioncomplète du coût de fonctionnement del'École, il est nécessaire d'ajouter le montantdes salaires des ATOS et des enseignantsfonctionnaires, pris en charge directementpar le Ministère de la Culture et de laCommunication. Cette partie s'élève à environ3 millions d'euros.Le coût total de fonctionnement de l'Écolereprésente environ 5 millions d'euros, cequi correspond à environ 9 Keuros par étudiantpar année universitaire. Ce coût serévèle être bien inférieur au coût générépar la formation d'autres étudiants de l'enseignementsupérieur.Le budget de l'École Nationale Supérieured'Architecture de Clermont-Ferrand trouveson origine pour les 3/4 de la subventionallouée par le Ministère de la Culture et dela Communication, soit une quasi stabilitépar rapport à l'année précédente où la partdu MCC représentait plus de 74%.Les recettes propres de l'École, généréesparticulièrement par les droits d'inscriptionversés par les étudiants représentent 11%du total des recettes, soit environ la mêmepart que lors de l'exercice précédent.Doublement du montant de la taxed'apprentissageLa contribution passe de 21 Keuros en2007 pour atteindre 42 Keuros en 2008.L'action spécifique de démarchage, dés lemois de février 2008, des entreprises desrégions Auvergne et Limousin, mise enœuvre par l'École a été particulièrementefficace. Elle sera renouvelée et amplifiéelors des prochains exercices.À prendre en compte également, l'augmentationde 233% de la part des revenusfinanciers. La formule de fructification miseen œuvre avec l'aide de l'agent comptablese révèle être particulièrement efficace.Les dépenses de fonctionnement représententnaturellement la part prédominanteavec 56% du total des dépenses. Le poidsde l'item du fonctionnement augmente de3% lors de cet exercice. La principale raisonen est la volonté de la direction de l'Écolede résoudre définitivement l'équation liée àla semestrialisation qui a pour conséquenceun décalage entre le rythme d'exécutionbudgétaire et les contraintes liées aux exigencespédagogiques qui découlent de laréforme du LMD.Si les dépenses de personnel baissent enproportion de 3%, elles baissent de 6% envaleur, soit de près de 50 000 euros, du faitessentiellement de l'embauche d'enseignantsvacataires, pour lesquels le niveaude rémunération est plus faible que celuides enseignants plus anciens qui ont quittél'École.Les dépenses d'investissement passent de9% à 6% du budget, elles baissent envaleur de 40 000 euros.La répartition des dépenses du budgets'effectue vers quatre axes :• l'axe "enseignement",• l'axe "recherche",• l'axe "diffusion de la culture architecturale",• l'axe "support".L'axe "enseignement", à lui seul, concentre65% des dépenses qui sont en augmentationde 2% par rapport à l'exercice antérieur.Cette situation, fort logique pour un établissementd'enseignement supérieur, est la marquede la volonté du Conseil d'Administrationet de la direction de l'École de concentrerl'effort financier sur le "cœur de métier"de l'École, qu'est la qualité de la prestationfournie aux étudiants.L'axe "recherche" constitue 8% des dépenses.Les dépenses répertoriées sur cettedestination correspondent à l'activité dulaboratoire GERPHAU. Elles sont stables surles deux derniers exercices.L'axe "support" représente 22% desdépenses budgétaires propres de l'École.Cette destination est en léger repli par rapportà l'exercice précédent pour lequel ellereprésentait 23% du total des dépenses.Cette évolution s'explique par l'arrêt de larémunération des trois jeunes contractuelsen contrats aidés pour lesquels le contrat apris fin en 2008.Enfin, 5% du budget ont été consacrés à l'axe"diffusion de la culture architecturale".151%Produits financiers4%Produits exceptionnels1%Reprises amortissement2%Autres produits11%Droits d’inscription5%Autres subv.1%Subv. coll. publiques75%Subv. MCC6%Investissement38%Personnel56%Fonctionnement> Les recettes de l'École > Les dépenses de l'École par destination