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Cette étude a été réalisée et des étudiants de la promotion 1996/97 ...

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III 1 - Le Festival <strong>de</strong> <strong>la</strong> Nouvelle Danse d’UzèsEvoquant avec Maguy Marin les problèmes <strong>de</strong> diffusion rencontrés par lesjeunes compagnies <strong>de</strong> danse, Didier Michel pense à créer voi<strong>la</strong> quelques annéesun festival qui pourrait leur offrir une scène supplémentaire.C’est à Uzès <strong>et</strong> à ses habitants, ville auquel il est attaché que Didier Michel veutoffrir son festival. Didier Michel y trouve en outre les possibilités idéales <strong>de</strong>monter un tel festival. « Mon choix fut très facile: Uzès est une p<strong>et</strong>ite villearchitecturellement superbe qui présente <strong><strong>de</strong>s</strong> possibilités étonnantes. Elle estgéographiquement très bien p<strong>la</strong>cée avec Nîmes <strong>et</strong> Avignon à proximité. Uzès a<strong>la</strong> qualité d’une gran<strong>de</strong> ville - tout y est à proximité: imprimeur, infographeur... -mais offre le calme d’un vil<strong>la</strong>ge. Sinon c’est une ville qui n’a jamais fait grandcas <strong>de</strong> l’art contemporain, les p<strong>la</strong>sticiens sont un peu ignorés par le public local<strong>et</strong> le seul festival qui s’y déroule est le festival baroque <strong>de</strong>puis une vingtained’années (ndlr: les Nuits Musicales d’Uzès). J’y ai en outre trouvé le soutien <strong>de</strong>quelques notables locaux. »L’année 1994 marque les débuts du travail concr<strong>et</strong> <strong>de</strong> Didier Michel sur sonproj<strong>et</strong>, avec <strong>la</strong> naissance d’une association Loi 1901 qui regroupe une vingtaine<strong>de</strong> membres: Jean-Luc Chapon, maire d’Uzès, en est le prési<strong>de</strong>nt d’honneur,Maguy Marin <strong>la</strong> prési<strong>de</strong>nte, Bernad<strong>et</strong>te C<strong>la</strong>risse Fenwick <strong>la</strong> membre d’honneur.Didier Michel en assure <strong>la</strong> direction. Tous convainquent peu à peu les différentspartenaires <strong>de</strong> l’intérêt du proj<strong>et</strong>, <strong>la</strong> première édition est alors rendue possible du12 au 21 juin <strong>1996</strong>.La programmation du premier festival <strong>la</strong>isse apparaître une alchimie singulièreentre quelques pièces phares du répertoire contemporain (Maguy Marinprésenta ainsi May B) <strong>et</strong> <strong>de</strong> nombreux travaux, créations ou improvisations <strong>de</strong>chorégraphes <strong>et</strong> danseurs que Didier Michel cherche à révéler à traversdifférentes fac<strong>et</strong>tes <strong>de</strong> leurs possibilités. Le festival <strong>de</strong>vient alors l’occasion <strong>de</strong>rencontres croisées entre chorégraphes, danseurs mais aussi p<strong>la</strong>sticiens <strong>et</strong>musiciens sur <strong><strong>de</strong>s</strong> espaces scéniques inhabituels. Ainsi, si une scèn<strong>et</strong>raditionnelle est installée dans <strong>la</strong> cour <strong>de</strong> l’Ancien Evêché, <strong>la</strong> médiathèque, lesrues, p<strong>la</strong>ces, jardins <strong>et</strong> champs <strong>de</strong> <strong>la</strong> ville sont autant <strong>de</strong> sites investis par lesdanseurs à divers moments <strong>de</strong> <strong>la</strong> journée. Le festival est aussi l’occasion <strong>de</strong>présenter le travail pégagogique <strong>de</strong> chorégraphes en milieu sco<strong>la</strong>ire, conduit<strong>de</strong>puis quelques mois à l’initiative du festival. En outre, le festival propose aupublic <strong><strong>de</strong>s</strong> stages <strong>de</strong> danse contemporaine, <strong>de</strong> f<strong>la</strong>menco ou <strong>de</strong> tango. L’équipedu festival réserve aussi au public un espace <strong>de</strong> rencontre <strong>et</strong> <strong>de</strong> discussions avecles artistes <strong>et</strong> un cabar<strong>et</strong> après les spectacles du soir. Des expositions <strong>de</strong>photographie ou d’art p<strong>la</strong>stique sur <strong>la</strong> danse sont organisées pendant le festivalqui fait lui-même appel à <strong><strong>de</strong>s</strong> p<strong>la</strong>sticiens pour sa signalétique. Enfin, <strong>la</strong> SACD aprofité du temps du festival pour y organiser une réunion <strong><strong>de</strong>s</strong> centreschorégraphiques nationaux.La première édition trouve auprès du public, <strong><strong>de</strong>s</strong> professionnels <strong>de</strong> <strong>la</strong> danse <strong>et</strong> <strong>de</strong><strong>la</strong> presse locale, nationale <strong>et</strong> spécialisée <strong><strong>de</strong>s</strong> échos très favorables qui incitentl’équipe à reconduire le festival malgré certaines difficultés économiques. Eneff<strong>et</strong>, le festival a du compter en <strong>1996</strong> sur un budg<strong>et</strong> réduit <strong>de</strong> 900 000 francs,qui n’est passé qu’à un million <strong>de</strong> francs pour 19<strong>97</strong>.La documentation Française : La Contribution <strong>de</strong> six festivals français au développement local

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