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L'EVANGILE SELON LE SPIRITISME - Union Spirite Belge

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BIENHEUREUX CEUX QUI SONT MISERICORDIEUX. 11910. Un des travers de l'humanité, c'est de voir le mal d'autrui avant devoir celui qui est en nous. Pour se juger soi-même, il faudrait pouvoir seregarder dans un miroir, se transporter en quelque sorte en dehors de soi,et se considérer comme une autre personne, en se demandant : Quepenserais-je si je voyais quelqu'un faire ce que je fais ? C'estincontestablement l'orgueil qui porte l'homme à se dissimuler ses propresdéfauts, au moral comme au physique. Ce travers est essentiellementcontraire à la charité, car la vraie charité est modeste, simple etindulgente ; la charité orgueilleuse est un non-sens, puisque ces deuxsentiments se neutralisent l'un l'autre. Comment, en effet, un hommeassez vain pour croire à l'importance de sa personnalité et à lasuprématie de ses qualités, peut-il avoir en même temps assezd'abnégation pour faire ressortir, dans autrui, le bien qui pourraitl'éclipser, au lieu du mal qui pourrait le rehausser ? Si l'orgueil est lepère de beaucoup de vices, il est aussi la négation de beaucoup devertus ; on le retrouve au fond et comme mobile de presque toutes lesactions. C'est pourquoi Jésus s'est attaché à le combattre comme leprincipal obstacle au progrès.Ne jugez pas afin que vous ne soyez pas jugés. Que celui qui est sanspéché lui jette la première pierre.11. Ne jugez point, afin que vous ne soyez point jugés ; - car vous serez jugésselon que vous aurez jugé les autres ; et on se servira envers vous de la mêmemesure dont vous vous serez servis envers eux. (Saint Matthieu, ch. VII, v. 1, 2.)12. Alors les Scribes et les Pharisiens lui amenèrent une femme qui avait étésurprise en adultère, et la faisant tenir debout au milieu du peuple, - ils dirent àJésus : Maître, cette femme vient d'être surprise en adultère ; or, Moïse nousordonne dans la loi de lapider les adultères. Quel est donc sur cela votresentiment ? - Ils disaient ceci en le tentant, afin d'avoir de quoi l'accuser. MaisJésus, se baissant, écrivit avec son doigt sur la terre. - Comme ils continuaient àl'interroger, il se leva, et leur dit : Que celui d'entre vous qui est sans péché luijette la première pierre. - Puis se baissant de nouveau, il continua à écrire sur laterre. - Mais pour eux, l'ayant entendu parler de la sorte, ils se retirèrent l'un aprèsl'autre, les vieillards sortant les premiers ; et ainsi Jésus demeura seul avec lafemme, qui était au milieu de la place.Alors Jésus, se relevant, lui dit : Femme, où sont vos accusateurs ? Personne nevous a-t-il condamnée ? - Elle lui dit : Non, Seigneur. Jésus lui répondit : Je nevous condamnerai pas non plus. Allez-vous-en, et à l'avenir ne péchez plus. (SaintJean, ch. VIII, v. de 3 à 11.)

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