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L'EVANGILE SELON LE SPIRITISME - Union Spirite Belge

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BIENHEUREUX <strong>LE</strong>S AFFLIGES. 79Epreuves volontaires. Le vrai cilice.26. Vous demandez s'il est permis d'adoucir ses propres épreuves ;cette question revient à celle-ci : Est-il permis à celui qui se noie dechercher à se sauver ? à celui qui s'est enfoncé une épine de la retirer ? àcelui qui est malade d'appeler le médecin ? Les épreuves ont pour butd'exercer l'intelligence aussi bien que la patience et la résignation ; unhomme peut naître dans une position pénible et embarrassée,précisément pour l'obliger à chercher les moyens de vaincre lesdifficultés. Le mérite consiste à supporter sans murmure lesconséquences des maux qu'on ne peut éviter, à persévérer dans la lutte, àne se point désespérer si l'on ne réussit pas, mais non dans un laisserallerqui serait de la paresse plus que de la vertu.Cette question en amène naturellement une autre. Puisque Jésus a dit :«Bienheureux les affligés,» y a-t-il du mérite à chercher les afflictions enaggravant ses épreuves par des souffrances volontaires ? A cela jerépondrai très nettement : Oui, il y a un grand mérite quand lessouffrances et les privations ont pour but le bien du prochain, car c'est dela charité par le sacrifice ; non, quand elles n'ont pour but que soi-même,car c'est de l'égoïsme par fanatisme.Il y a ici une grande distinction à faire ; pour vous, personnellement,contentez-vous des épreuves que Dieu vous envoie, et n'en augmentezpas la charge déjà si lourde parfois ; acceptez-les sans murmure et avecfoi, c'est tout ce qu'il vous demande. N'affaiblissez point votre corps pardes privations inutiles et des macérations sans but, car vous avez besoinde toutes vos forces pour accomplir votre mission de travail sur la terre.Torturer volontairement et martyriser votre corps, c'est contrevenir à laloi de Dieu, qui vous donne le moyen de le soutenir et de le fortifier ;l'affaiblir sans nécessité, est un véritable suicide. Usez, mais n'abusezpas : telle est la loi ; l'abus des meilleures choses porte sa punition parses conséquences inévitables.Il en est autrement des souffrances que l'on s'impose pour lesoulagement de son prochain. Si vous endurez le froid et la faim pourréchauffer et nourrir celui qui en a besoin, et si votre corps en pâtit, voilàle sacrifice qui est béni de Dieu. Vous qui quittez vos boudoirs parfuméspour aller dans la mansarde infecte porter la consolation ; vous quisalissez vos mains délicates en soignant les plaies ; vous qui vous privezde sommeil pour veiller au chevet d'un malade qui n'est que votre frèreen Dieu ; vous enfin qui usez votre santé dans la pratique des bonnes

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