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Tableau 15 JOPAL : répartition des sous-classes les ... - Luc Quoniam

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CHAPITRE 1 - CONTEXTE, PROBLEMATIQUE ET OBJECTIFS1.1.1 L’innovation comme processus : l’appel du marchéLes économistes ont longtemps considéré l’innovation comme une boîte noire, identifiantseulement ses inputs et ses outputs. A l’opposé, <strong>les</strong> technologistes ne se préoccupaientque <strong>des</strong> processus techniques internes, ignorant <strong>les</strong> forces du marché et <strong>les</strong> aspectsorganisationnels qu’implique une telle décision. Ce réductionnisme n’est pas sans rapportavec la difficulté qu’il y a à mesurer l’innovation. Les seu<strong>les</strong> classifications industriel<strong>les</strong> yaident peu car une grande partie de ces mutations techniques connaissent une diffusionmultisectorielle très importante (énergie, nouveaux matériaux, informatique). El<strong>les</strong> ontégalement un impact sur <strong>les</strong> productions induites ou intermédiaires (véhicu<strong>les</strong> etcarburants) et redéfinissent <strong>des</strong> frontières établies (informatique et télécommunications)quand el<strong>les</strong> ne restent pas quasi invisib<strong>les</strong> (procédé). Concept multiforme qui est censérecouvrir « une activité qui se situe entre invention technique et mise sur le marché enaval de la R&D », l’innovation se définit comme une interaction complexe entre un stockde connaissances disponib<strong>les</strong> ou à produire, <strong>les</strong> atouts de l’entreprise et ses optionsstratégiques, d’une part, et <strong>les</strong> opportunités du marché, d’autre part. Le concept de R&Dest aujourd’hui bien connu pour avoir été clarifié par le Manuel de FRACASTI de l’OCDE (5) .Mais <strong>les</strong> recommandations de ce manuel, adoptées bien au-delà de la seuleOrganisation, stipulent que l’on ne peut parler d’activité R&D que si elle correspond aumoins à un emploi de chercheur, ou à son équivalent, à temps plein annuel. Cettedéfinition, très restrictive et purement administrative, entraîne une <strong>sous</strong>-estimation de laR&D, surtout informelle, pratiquée dans <strong>les</strong> PME/PMI (6) . Selon ce même texte et leManuel d’Oslo, <strong>les</strong> innovations technologiques « couvrent <strong>les</strong> nouveaux produits et <strong>les</strong>nouveaux procédés, ainsi que <strong>les</strong> modifications technologiques importantes de produits etde procédés. Une innovation a été accomplie dès lors qu’elle a été introduite sur lemarché (innovation de produit) ou utilisée dans un procédé de production (innovation deprocédé). Les innovations font donc intervenir toutes sortes d’activités scientifiques,technologiques, organisationnel<strong>les</strong>, financières et commercia<strong>les</strong> » (7) .Cette définition beaucoup plus large relativise considérablement le poids de la R&D :parmi bien d’autres, elle n’est qu’une <strong>des</strong> activités mobilisées à différents sta<strong>des</strong> afin derésoudre un problème ou de produire une idée inventive. L’innovation technologique estdonc la transformation d’une idée en un produit nouveau introduit sur le marché ou unprocédé nouveau mis en œuvre dans l’entreprise. Nous sommes loin d’une définition del’innovation qui la réduit à un simple <strong>sous</strong>-produit de la R&D et qui limite ses outputs auxsimp<strong>les</strong> droits de propriété industrielle (8) . Dans cette vision, et pendant près d’un demisiècle,l’innovation y a été analysée comme un flux linéaire et unidirectionnel (Figure 1)13

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