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Tableau 15 JOPAL : répartition des sous-classes les ... - Luc Quoniam

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CHAPITRE 2 – LA MISE EN RELATION DES LANGAGES DOCUMENTAIRESdans le monde classent en Dewey ...) et que, d’autre part, "je range donc je classe" estune réalité qui dépasse <strong>les</strong> seu<strong>les</strong> activités d’archivage. Si aucun projet declassification universelle n’a émergé depuis plus de 30 ans, c’est que,indépendamment de l’énormité de la tâche, aux deux extrêmes, <strong>les</strong> conceptsd’universalité, de documents physiques et de leur accès matériel ont perdu de leurpertinence. La disponibilité <strong>des</strong> expertises (110) et le remodelage <strong>des</strong> frontières <strong>des</strong>savoirs expliquent pourquoi, à l’exception de cas rarissimes, <strong>les</strong> nouvel<strong>les</strong>classifications ne concernent plus que <strong>des</strong> domaines très spécialisés et sont limitées àquelques milliers d’entrées (le plus souvent de 3 à 4 000). Cette spécialisation n’estpas cependant une originalité <strong>des</strong> classifications car elle touche tous <strong>les</strong> autres typesde langage documentaire.4. leur utilisation conjointe à de nouveaux outils non classificatoires : ces nouveaux outils,<strong>les</strong> langages d’indexation, se sont imposés comme une alternative crédible auxclassifications (deuxième et troisième solutions). Ces langages se sont d’autant mieuxdiffusés qu’ils permettaient de lever un paradoxe qu’aucune classification n’estparvenue à lever de manière entièrement satisfaisante (première solution) : quand unclassificateur est confronté à une nouvelle matière à classer (ou un cas non prévu apriori), il est placé dans l’alternative soit de l’intégrer dans l’existant (la nouveauté estalors gommée, la structure est statique), ou de créer une nouvelle classe (la hiérarchiedevient pléthorique, la structure devient instable). Autrement dit, plus une classificationà un effet structurant sur un thème, un domaine ou une discipline, et plus son entretiendevient prohibitif.Le passage <strong>des</strong> classifications aux vocabulaires d’indexation n’introduit pas cependantune rupture absolue. D’une part, <strong>les</strong> deux famil<strong>les</strong> d’outils partagent <strong>des</strong> objectifscommuns : donner à l’utilisateur <strong>des</strong> réponses pertinentes. En ce qui concernel’indexation, Risjbergen fait remarquer que chaque <strong>des</strong>cripteur correspond de fait à laclasse <strong>des</strong> documents qu’il indexe (113) . Le vrai rôle d’une classification n’est-il paségalement d’isoler une partie de la base, c’est à dire un ensemble de documentspertinents ? D’autre part, la grande majorité <strong>des</strong> classifications se sont dotées d’indexalphabétique de mots-matières pour identifier leur indice de classement. Cet effort trèsimportant n’est pas seulement <strong>des</strong>tiné au néophyte : si un index alphabétique estindispensable, c’est parce que <strong>les</strong> sujets très spécifiques ne sont pas directementmentionnés dans la structure hiérarchique (111) . Les relations classification/indexationsuivront dès lors une histoire mouvementée car toute tentative de rapprochementsuscitera un développement opposé. En réalité, leur différence essentielle réside moins48

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