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Tableau 15 JOPAL : répartition des sous-classes les ... - Luc Quoniam

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CHAPITRE 2 – LA MISE EN RELATION DES LANGAGES DOCUMENTAIRESutilisateurs à la recherche <strong>des</strong> relations existant entre <strong>les</strong> savoirs, interrelations que laseule notion de <strong>classes</strong> ne peut rendre compte de manière cohérente (102)3. pour <strong>les</strong> mêmes raisons, <strong>les</strong> classifications introduisent une rigidité dans <strong>les</strong> structures<strong>des</strong> connaissances alors que non seulement <strong>les</strong> liens et <strong>les</strong> frontières entre <strong>les</strong> savoirsne cessent d’évoluer mais qu’apparaissent une multitude de sujets multidisciplinaireset/ou interdisciplinaires (103) , dans et par <strong>les</strong>quels <strong>les</strong> frontières établies s’estompent :où ranger <strong>les</strong> sciences <strong>des</strong> matériaux (physique du solide, sciences de l’ingénieur ?),où classer <strong>les</strong> sciences mol<strong>les</strong> (Conférence de P.-G. de Gennes : « parfois je suischimiste, parfois physicien ! »), où classifier la limite entre l’inanimé et le vivant ?, etc.4. la notion d’inclusion ne permet pas d’introduire une grande richesse de relationssémantiques et appauvrit, qualitativement et quantitativement, l’indexation5. la plupart <strong>des</strong> classifications sont monohiérarchiques : dans ce schéma purementdéductif, chaque niveau de division est élaboré en fonction (du principe dichotomiquedu tiers-exclu) de la possession ou de la non-possesion d’une qualité postulée, ce quirend difficile la gestion de toute nouvelle caractéristique (104) . Plus fondamentalement,<strong>les</strong> tenants d’une fondation épistémologique <strong>des</strong> classifications considèrent que cetteseule approche déductive ne peut pas rendre compte de l’alternance de phasesdéductives et inductives à l’œuvre dans toute démarche scientifique et concluent que<strong>les</strong> classifications traditionnel<strong>les</strong> ne sont pas scientifiques (105)6. la quasi-obligation de devoir employer un second langage d’indexation (matières)alourdit considérablement <strong>les</strong> traitements.Quatre solutions, plus ou moins radica<strong>les</strong> et exclusives, sont alors possib<strong>les</strong> :ð mettre à jour <strong>les</strong> classificationsð en concevoir de nouvel<strong>les</strong>ð supprimer <strong>les</strong> classifications existantesð <strong>les</strong> maintenir à côté d’autres outils1. leur mise à jour périodique, induisant ou non le reclassement du matériel déjà classé :cette nécessité est très lourde en effort conceptuel et en coût, et ce d’autant plus quela classification est importante et a une visée universelle ou encyclopédique. Àl’exception <strong>des</strong> classifications très spécialisées (celle d’INSPEC ou celle <strong>des</strong> brevetsaméricains revues en permanence, par exemple), <strong>les</strong> réactualisations sont de plus enplus espacées dans le temps. Si la Library of Congress parvient à entretenir, à grandsfrais, <strong>les</strong> 20 000 rubriques réel<strong>les</strong> de la Dewey, l’IFLA (Fédération Internationale <strong>des</strong>Associations de Bibliothèques) éprouve <strong>les</strong> plus gran<strong>des</strong> difficultés à mettre à jour <strong>les</strong>46

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